En rentrant de l’école, ma mère nous préparait notre gouter qui se résumait souvent en une versée d’huile d’olive dans une assiette. Nous saupoudrions de sucre (en poudre évidemment) puis trempions des morceaux de pain et ramassions le sucre avec le pain imbibe d’huile ; je me souviens que nous léchions notre assiette, mes frères et moi tant nous aimions ça ;
Parfois, ma mère nous coupait deux morceaux de pain qu’elle trempait dans une assiette imbibée d’huile d’olive. Puis, elle découpait une tomate en rondelle qu’elle glissait entre les deux morceaux de pain auparavant frottés avec une gousse d’ail épluchée. C’était un délice mais la seule obligation qui nous incombait était de manger au balcon car il n’était pas rare de laisser tomber quelques gouttes d’huile parterre
D’autres goûters de l’époque pour « chitanes » pas trop riches et pas trop difficiles: pain et cacahuètes ; pain beurré avec du sel ; pain beurré saupoudré d’Elesca (ancêtre du Banania ) ; pain et carré de chocolat Lefebvre ;
Je me souviens du Mécano que ma mère utilisait pour nettoyer les cuivres ;
le Fly Tox dans son « pompeur » pour nous débarrasser d’insectes « sangsues » ; le papier tue-mouches que les cabanoniers utilisaient en été ; le moulin à café que nous tournions comme des malades après l’avoir coincé entre nos jambes déjà poilues pour moudre les grains de café;
le Fly Tox dans son « pompeur » pour nous débarrasser d’insectes « sangsues » ; le papier tue-mouches que les cabanoniers utilisaient en été ; le moulin à café que nous tournions comme des malades après l’avoir coincé entre nos jambes déjà poilues pour moudre les grains de café;
Les journaux de femmes « Atout Cœur », « Nous Deux », « Confidences » et « Intimité » dont les romans photos faisaient le délice des jeunes ( et moins jeunes) filles;
Le TEPPAZ de notre adolescence ; le PIZON BROS premier transistor portatif ; la pierre à feu qui faisait la joie des petits ; La glacière ancêtre du frigidaire qu’il fallait approvisionner de cubes de glace;
Le MEVA, chaussure à la mode, qui fut détrônée par la chaussure italienne à bout pointu et la BNCI, ancêtre de la chaussure de tennis. Le PATAUGAS au coût modéré que nos parents tentèrent de nous imposer souvent sans succès. Le pantalon GOLF et la coupe en brosse qui cataloguaient les enfants obéissants. On traitait ces garçons de « fils à pèpe »
La mode non pas de la « coupe à la bol de loubia » mais à « la Marlon Brando » qui fit fureur dans les années « sur les quais ». Une autre mode, celle de la chemise blousée et de la cravate noire tricotée. James Dean étant passé par là.
« Ma fille qu’est ce tu veux que je te dise ! Y faut bien que jeunesse se passe ! »
« Ma fille qu’est ce tu veux que je te dise ! Y faut bien que jeunesse se passe ! »
En parlant de filles, je me souviens de la robe vichy de BB et son jupon amidonné, les ballerines de danseuse et « JEUNESSE CINEMA » le journal des adolescentes rêveuses sans oublier la robe sac !
Quand le rock n' roll a atterri chez nous, attention les yeux ! Bill Haley, Elvis et consorts c’était la folie ! Les stocks américains Complètement dévalisés ! Même le marché arabe de Bab Ed Jid, a connu la ruée vers l’or de la jeunesse d’Alger !
Les bonbons : les chewing gum "Tarzan" et "Globo", les caramels Costa, la « Biberine , le réglisse en bois, la poudre de coco, les oublis, les pates à mâcher dont je ne me souviens plus le nom mais avaient le goût de réglisse(noir) ou d’anis (bleu), la guimauve tirée avec des mains pas toujours propres par ki-kilomètre ; les bonbons à sucer dans des coquillages de mer;
Nous appelions: OREILLE = le palmier, gâteau achetée chez le boulanger / BI-CITRON = un diabolo citron / = DROGUISTE = le marchand de couleurs / STEAK AMERICAIN= le steak haché / VIANDE DE FRANCE = viande de veau
Nous jouions au foot bien sur mais aussi aux TCHAPP’S, aux BILLES, aux NOYAUX,(à seven, au tas ou à la tapette) à la CARRIOLE, aux BOUCHONS lestés de bougie fondue, aux OSSELETS qu’on allait chercher chez le boucher et qu’on trempait dans de l’eau chaude pour les débarrasser de toute viande, à BIX, à TU L’AS ( dans le baba), à la DELIVRANCE, à FAVA VINGA qu’on préférait appeler PAPA VINGA, aux TETES dans une entrée de maison avec une balle,( ça a rien a voir avec la bagarre), à la SAVATE qui nous faisait un mal de chien mais, fiers comme Artaban, nous nous faisions un devoir d’y jouer afin de ne pas passer pour des GAMATES.
AUTANT DE SOUVENIRS QUI NOUS ACCOMPAGNENT ET NOUS ACCOMPAGNERONT ENCORE LONGTEMPS
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