Depuis quelques décennies, on entend que le conflit Proche-oriental est un conflit impérialiste . A croire les tenants de cette version, il suffirait que l’état d’Israël ‘’décolonise’’ la Judée et la Samarie pour que la paix intervienne en cette région, voire sur la planète entière. Cette interprétation nous assure ainsi que l’état d’Israël vivra en toute sécurité sur la terre ancestrale et que les Juifs du monde auront, en cas de besoin, un refuge ad vitam æternam.
Qu’en est-il réellement ?
Par la voix des porte-paroles de l’Autorité palestinienne chacun sait que la ‘’Palestine’’ en devenir se devra être Judenrein. Pas un seul Israélien ne devra s’y trouver car selon les explications données les « colonies » étant ‘’hors la loi internationale’’ elles n’ont aucune raison de demeurer en place. Le fait que des Juifs vivaient à Hébron, Gaza ou encore Jérusalem bien avant l’arrivée de l’Islam en cette contrée n’a aucune valeur à leurs yeux.
Par ces mêmes porte-voix on sait également que la veille ville de Jérusalem, principalement « l’Esplanade des Mosquées » et son sous-sol, devra retournée aux mains de l’Islam car « troisième lieu saint » de cette religion. Le Mont du Temple étant le premier lieu saint du Judaïsme n’a aucune importance là encore. Faudra t-il, en cas de paix, une autorisation pour que les Juifs accèdent à leur lieu saint ?
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou par la mise en place des négociations actuelles a affirmé publiquement que l’état de ‘’Palestine’’ devra reconnaître manifestement que l’état d’Israël est l’état nation du peule juif. A ce jour, toutes les instances officielles de l’AP, la ligue arabe ainsi que l’OCI se refusent à cette reconnaissance sous prétexte que cela causera du tort à la minorité importante de musulmans vivant en ce pays. En sous-main, chacun comprendra que le « droit au retour » de centaines de milliers de ‘’Palestiniens’’ au sein de l’état juif serait ainsi compromis.
Le dernier détail qui a son importance ici est celui qui refuse que les soldats israéliens surveillent eux-mêmes pendant plusieurs décennies les frontières de ce nouvel état aux fins de vérifier qu’il ne s’arme pas pour une reprise du conflit. Selon le Président de l’AP, Mahmoud Abbas, même un soldat juif d’un pays tiers ne pourra remplir ce rôle.
« Je suis disposé à accepter un tiers parti comme l'OTAN par exemple, pour contrôler l'exécution de l'accord, mais je n'accepterais pas des juifs parmi les forces de l'OTAN, ou que l'un d'entre eux vive parmi nous. Je ne veux d'aucun israélien sur le territoire palestinien » Citation de Wafa, l'agence de presse officielle palestinienne
A lire précisément ces attitudes chacun comprendra que tout est mis en œuvre afin que l’état d’Israël, comme première étape, réduise son territoire à une peau de chagrin, puis se coupe de ses racines religieuses et historiques, se peuple de nombreux « réfugiés palestiniens » à des fins démographiques et devienne vulnérable à l’assaut final de son nouveau voisin grâce à son réarmement non contrôlé.
Deux états donc, mais pour un seul et unique peuple. Le ‘’Palestinien’’.
Devant l’évidence, la question n’est donc plus de savoir si le conflit est un conflit existentiel pour la nation du peuple juif mais de connaître la raison qui a poussé, et pousse encore tant et tant de politiques, de médias, d’experts ou de quidams occidentaux à attester, malgré tout, le caractère colonisateur du conflit !
Si les hommes politiques et les partis au pouvoir peuvent se targuer, comme excuses, de défendre les intérêts du pays tels le pétrole et les pétrodollars, quitte pour cela oublier quelque peu les valeurs universelles qui ont fait cette civilisation, on ne peut douter un instant que cette vision faussée est aussi motivée par l’antisémitisme. Une hostilité qui résulte du choix des Israéliens de défendre leur religion, leurs frontières, leur état-nation, leur culture, et les valeurs qui ont fondé la civilisation judéo-chrétienne.
Une attitude qui met très à mal l’association antisémite brune-verte-rouge, l’union entre l’extrême droite, l’Islam et l’extrême gauche voire une certaine gauche nauséeuse complice.
VICTOR PEREZ
Je pensais que le juif n'est pas génétiquement une race c'est une communauté dont le lien fondamental est la religion. Tout comme le copte ou le protestant ou.. ils forment une communauté liée par leur croyance,leur foi.
RépondreSupprimerJ'espère que les juifs du monde n'auront plus jamais besoin de se réfugier .