mardi 5 octobre 2010

COLONEL GASTON BAUTISTA - UN GRAND PATRIOTE -

Le Colonel Gaston BAUTISTA, est décédé ce samedi 19 juin 2010, à l’âge de 91 ans à son domicile de la Seyne sur Mer.
Né en 1919 à Saïda, département d’Oran, il était chef de bataillon du génie dans la réserve.
Officier dans « l’Ordre National de la Légion d’honneur » dés 1946. Il était titulaire de :
- La croix de guerre 1939-1945 avec cinq citations : 1 « palme », 2 « étoiles de vermeil » et 2 « étoiles d’argent ».
- La croix de la valeur militaire avec 1 « citation étoile d’argent ».
- La « Bronze Métal » avec 1 citation « à l’ordre de l’armée Américaine » décernée par le Lieutenant Général Mark. W. CLARK, pour ses faits d’armes en Italie les 14 et 15 mai 1944.
Présent sur de très nombreux théâtres d’opérations durant la guerre de 1939/1945, il combattit en Italie, débarqua sur les côtes de Provence, participa à la libération de « Notre Dame de la Garde », à la libération de « Toulon », il ouvrit également des têtes de ponts sur le Rhin au sein de la 3éme D.I.A sous les ordres du Général de MONTSABERT
Affecté à différents postes en A.O.F, puis à Montauban, Sétif, Tarbes, Montpellier pour être nommé le 15 décembre 1958 « Chef d’Etat Major du sous secteur d’Hussein Dey au 19éme régiment du Génie, il est nommé « Chef de Bataillon » le 1er janvier 1962.
Il fera valoir ses droits à la retraite le 16 février 1965.
Dés qu’un compliment lui était adressé pour ses faits d’armes, il y associait, systématiquement, tous ses soldats.
Rentré dans la vie civile il occupera des postes de responsable au sein de cabinets d’études.
Sa vie de retraité fut aussi remplie que sa vie « active », meurtri par l’obligation de quitter définitivement sa terre natale qu’il chérissait tant, meurtri par tous les souvenirs laissés derrière lui – son grand père, l’une de ses grandes fiertés, ne fut-il pas l’architecte bâtisseur de l’église de Saïda - il n’eut de cesse de combattre la désinformation et aurait tant aimé voir aboutir son grand combat tourné vers les milliers de personnes, enlevées, à jamais disparues en Algérie.
Il a assumé la présidence de « L’ASFED » - Association pour la Sauvegarde des Familles et Enfants de Disparus – avec beaucoup de dévouement, jusqu’à ce que la maladie ne l’empêche.
La maladie avait cloué le Colonel Gaston BAUTISTA au lit depuis plusieurs mois, il n’en restera pas moins un magnifique et grand exemple de courage et de ténacité. Son obsession, jusqu’au dernier moment, fut de s’assurer que les multiples flambeaux qu’il avait portés, avec tant de conviction, de foi et d’abnégation soient repris dans le même esprit

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