vendredi 20 août 2010

ALGER..... TOUJOURS ET ENCORE


Un peu d'histoire... pour découvrir ce qu'était Alger.... Il y a fort longtemps...
Alger, El-Djazaïr.
Le nom français, ALGER, tire son origine des premières transcriptions de EL DJAZAIR par les navigateurs Catalan, pisans et génois qui commerçaient avec le pays. Les plus anciens documents cartographiques connus, sur lesquels figure une transcription d'EL DJAZAIR sont : Une carte du 13e siècle conservée à Gènes, et une carte pisane de la bibliothèque Nationale de Paris datant des années 1300. Ces deux cartes portent deux dénominations différentes : ALGUER (forme catalane) et ALGEZIRA. C'est dès le 14e siècle que l'on trouve à partir des documents de la même provenance la forme actuelle d'Alger que l'on prononçait d'ailleurs ALDJÈRE. Ce nom figure déjà sur la célèbre carte catalane, dite de Charles X en 1375. [ D'après René Léspes - revue Africaine n°67 - 1926.
Alger du temps de la Régence était une cité pittoresque à l'excès, et toute ramassée et si blanche !
Le port se creusait entre les îlots d'où El Djazaïr (devenu Alger) tira son nom. Sur les plus important, une grosse tour ronde, munie d'un fanal, occupait la place de l'ancien Penon. "Cette épine plantée au coeur des Algériens", d'où Kheir-ed-Dine eut tant de peine à chasser les Espagnols en 1529. Bâties sur des rochers à pic contre lesquels déferlait les vagues, les mosquées trempaient leurs pieds dans l'eau. Puis, en forme de voile de perroquet s'amincissant par le haut, les maisons s'étageaient les unes au-dessus des autres, toutes cubiques, comme les loges d'un amphithéatre, et par-dessus leur masse immaculée, au sommet de la voie, s'élevait l'ensemble de murs d'édifices qu'on nomme la Citadelle, ou Kasbah, et qui ont pris la couleur modérée d'un gateau de miel.
La beauté du site rehaussée par une éclatante verdure, la vivacité des contrastes, l'aspect de tant de choses inconnues, tout contribuait alors, comme aujourd'hui, à un effet instantané et magnifique.
En 1806, les maisons étaient tellement sérrées les unes contre les autres que la ville fut comparée à une pomme de pin, urbanisme éminemment propice à développer les épidémies orientales. Une seule rue digne de ce nom, rendue plus étroite encore par le concours d'une population musulmane, juive, chrétienne, barriolée de tant de peaux différentes et de costumes hétéroclites, au milieu d'une confusion de cheveaux, de mulets, d'âne et de chameaux, traversait ce labyryinthe du nord au sud pour aboutir aux deux portes principales de Bab El Oued et de Bab Azoun, percées dans les murailles.
Cette partie de l'agglomération devient le quartier des affaires. Une grande rue commerçante se développe, allant de la porte Bab El Oued à la porte Bab Azoun. C'est la zone des Souks, assez proche du Palais de la Jenina. Alger fut largement rebâtie après le tremblement de terre de 1716 et qui s'étend à 3200 mètres de remparts avec cinq portes qui l'enferment. Les faubourgs constituent la campagne avec de belles villas enfouies dans un cadre de verdure et de vastes jardins. La ville haute constitue la vraie ville avec ses nombreuses maisons, ses mosquées, ses zaouias et ses rues étroites et raides.

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