jeudi 7 janvier 2010

PHILIPPE SEGUIN -Grand serviteur de l'état -


Philippe Seguin est mort dans la nuit du 7 Janvier 2010.

Philippe Séguin était né le 21 avril 1943 à Tunis. Son père meurt à 22 ans, pour la France, pendant la Seconde guerre mondiale, en septembre 1944. Lors de l’indépendance de la Tunisie, sa mère institutrice décide de quitter le pays et de rentrer en métropole avec son fils. Elle s’installe à Draguignan. Quelque temps plus tard, les grands-parents rentrent à leur tour, ruinés. C'est d'ailleurs au Lycée Carnot de Tunis que Philippe Séguin va continuer ses études, qu'il poursuit au lycée Alphonse Daudet d'Arles , et de Draguignan, puis à l'École normale d'instituteurs du Var. Passionné de littérature, Philippe Seguin est licencié ès lettres de la Faculté de Lettres d'Aix en Provence. Philippe Seguin sera ensuite diplômé d'études supérieures d'histoire et diplômé de l'Institut d'études politiques d'Aix-en-Provence. En 1968, la carrière politique de Philippe Seguin commence par un stage qu'il effectue en Polynésie Française. La biographie de Philippe Seguin nous apprend qu'il effectuera un de ses premiers stages en tant que de chef de la circonscription administrative des Îles-du-Vent. La même année, Philippe Seguin entre à l'Ecole Nationale de l'Administration, l'ENA, à Paris et en sortira diplômé en 1970. Avant d'être l'homme Politique Français que l'on connaît, Philippe Seguin a été un Haut Foncti

A sa sortie de l'ENA, Philippe Seguin commence en effet une carrière de magistrat à la Cour des Comptes en qualité d'Auditeur à la cour des Comptes. Philippe Seguin quittera rapidement la Cour des Comptes pour un poste de Chargé de mission auprès du recteur de l'académie de
Nice, avant de réintégrer la Cour des Comptes en 1971. A partir de 1972, la carrière de magistrat à la Cour des Comptes de Philippe Seguin prend de l'ampleur puisqu'il devient Chargé de mission au secrétariat général de la Cour des comptes.


Mais Philippe Seguin finit en 1973 par céder à son amour de la politique et entre au Secrétariat général de la Présidence de la République jusqu'en 1974. Il deviendra par la suite Adjoint au directeur de l'éducation physique et des sports puis Directeur de cabinet du secrétaire d'État, chargé des relations avec le Parlement. En 1977, Philippe Seguin entre au cabinet du Premier Ministre
Raymond Barre. C'est la même année que Philippe Séguin part à la conquête de son premier mandat d'homme politique, en tant que Député des Vosges, avant de devenir en 1983 Maire d'Épinal, poste qu'il ne quittera qu'en 1997. A partir en 1981, la carrière de Philippe Séguin connaît son premier poste d'importance en tant que vice-Président de l'Assemblée Nationale. Dans le même temps, Philippe Séguin prend de l'importance dans le RPR, le parti majoritaire de Droite dirigé par son ami Jacques Chirac. A partir de 1984, Philippe Seguin devient Secrétaire National du RPR en charge des problématiques de décentralisation. Philippe Seguin accède enfin à la fonction de Ministre en 1986.


De 1986 à 1988, Philippe Seguin sera Ministre des Affaires sociales et de l'Emploi du
Premier Ministre Jacques Chirac de François Mitterrand. Lors du second mandat du Président François Mitterrand, Philippe Seguin deviendra Président de l'Assemblée Nationale, jusqu'en 1997. Lors de l'accession de Jacques Chirac au poste de Président de la République, Philippe Seguin occupe le poste de Président du RPR, qui était alors assuré par le président fraîchement élu. Philippe Seguin sera le candidat investi par la droite pour les élections municipales de Paris, qu'il perdra face à Bertrand Delanoë représentant le Parti Socialiste. Aujourd'hui retiré de la vie politique, Philippe Seguin poursuit sa carrière de magistrat à la Cour des Comptes dont il est depuis 2004 le Premier Président. La bibliographie de ce magistrat à la Cour des Comptes est très importante, et compte à ce jour une quinzaine d'ouvrages. Personnage politique de premier plan, il est amusant de savoir que Philippe Seguin a fait démarrer en politique bon nombre d'hommes que l'on retrouve aujourd'hui dans le gouvernement de Nicolas Sarkozy.

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