Parmi les jeux que les « chitanes » algérois y préféraient, la toupie elle attirait les aficionados du « cercle », de « la mauresque » ou pour les plus inspirés, de « la volante ». Un copain que j’appellerais Richard pour que sa vie d’aujourd’hui elle soit pas l’objet de quolibets de la part de ses amis, y passait son temps à s’entraîner afin de devenir le champion du monde et des alentours de la toupie et de la guitane.
Ah oui, y faut savoir que dans nos rues, la ficelle qui nous servait à faire tournoyer la toupie, on l’appelait, dieu seul y sait pourquoi, la guitane.
Chaque jour, Richard y descendait au jardin pour s’exercer à ce jeu diabolique qui maîtrisait à peine et qui le rendait fou.
Car y faut dire que, si il était doué pour le football, dès qu’il avait une toupie dans les mains, y ressemblait à un babao. Même pour enrouler sa guitane autour du corps de la toupie, il attrapait de ces crises de nerfs. Y fallait le voir insulter la toupie, raiben qu’elle avait rien demandé à personne et surtout pas à Richard, l’handicapé de ce jeu.
Tétu comme une mule, y s’escrimait à tenter sans y parvenir des figures que seuls les as de la toupie, comme moi, y réussissaient.
Un jour que la chance le fuyait, y fait un pari avec un copain
--« Tu paries que je réussis la mauresque ? »
--« Qué, tu paries ? Tch’es pas capable de la lancer normalement et tu veux taper la mauresque ! »
--« Paries au lieu de parler ! »
--« Qu’est ce qu’on parie ? Une place de cinéma ? »
--« Ok ! Tape cinq ! »
Et les deux copains y se placent tout en haut de la rue Thuillier longue d’une centaine de mètres.
Le copain qu’on appellera Sauveur y s’exécute et sa toupie après avoir parcouru une vingtaine de mètres elle tourne sur elle-même; satisfait, y sait déjà qu’il a gagné son pari.
A son tour, Richard il enroule sa guitane autour de sa toupie italienne, plus grosse que la toupie française, y fait son cinéma en écartant les jambes comme si y voulait battre le record du monde et d’un geste auguste comme s’il lançait une pierre plate dans l’eau pour faire des ricochets, y lâche sa toupie. Celle-ci atterrit quarante mètres plus loin, touche le trottoir de gauche, décrit un arc de cercle en direction du trottoir de droite. La trajectoire, elle aurait pu s’arrêtait là. Que nenni !
La toupie entraînée par sa vitesse elle entre par la fenêtre de la locataire du rez de chaussée ; Cette brave femme, raïeben, elle travaillait sur une robe à retoucher, la machine à coudre faisant face à la fenêtre ; Elle reçoit pas de plein fouet la toupie et ce salopris de gangui y lui déchire pas le front ? Elle sort, le visage en sang et c’est là que tout le monde Y s’aperçoit que Richard en réussissant son coup, venait de blesser……………SA mère; mais, la vérité, il avait gagné sa place de cinéma.
A SUIVRE..................
Ah oui, y faut savoir que dans nos rues, la ficelle qui nous servait à faire tournoyer la toupie, on l’appelait, dieu seul y sait pourquoi, la guitane.
Chaque jour, Richard y descendait au jardin pour s’exercer à ce jeu diabolique qui maîtrisait à peine et qui le rendait fou.
Car y faut dire que, si il était doué pour le football, dès qu’il avait une toupie dans les mains, y ressemblait à un babao. Même pour enrouler sa guitane autour du corps de la toupie, il attrapait de ces crises de nerfs. Y fallait le voir insulter la toupie, raiben qu’elle avait rien demandé à personne et surtout pas à Richard, l’handicapé de ce jeu.
Tétu comme une mule, y s’escrimait à tenter sans y parvenir des figures que seuls les as de la toupie, comme moi, y réussissaient.
Un jour que la chance le fuyait, y fait un pari avec un copain
--« Tu paries que je réussis la mauresque ? »
--« Qué, tu paries ? Tch’es pas capable de la lancer normalement et tu veux taper la mauresque ! »
--« Paries au lieu de parler ! »
--« Qu’est ce qu’on parie ? Une place de cinéma ? »
--« Ok ! Tape cinq ! »
Et les deux copains y se placent tout en haut de la rue Thuillier longue d’une centaine de mètres.
Le copain qu’on appellera Sauveur y s’exécute et sa toupie après avoir parcouru une vingtaine de mètres elle tourne sur elle-même; satisfait, y sait déjà qu’il a gagné son pari.
A son tour, Richard il enroule sa guitane autour de sa toupie italienne, plus grosse que la toupie française, y fait son cinéma en écartant les jambes comme si y voulait battre le record du monde et d’un geste auguste comme s’il lançait une pierre plate dans l’eau pour faire des ricochets, y lâche sa toupie. Celle-ci atterrit quarante mètres plus loin, touche le trottoir de gauche, décrit un arc de cercle en direction du trottoir de droite. La trajectoire, elle aurait pu s’arrêtait là. Que nenni !
La toupie entraînée par sa vitesse elle entre par la fenêtre de la locataire du rez de chaussée ; Cette brave femme, raïeben, elle travaillait sur une robe à retoucher, la machine à coudre faisant face à la fenêtre ; Elle reçoit pas de plein fouet la toupie et ce salopris de gangui y lui déchire pas le front ? Elle sort, le visage en sang et c’est là que tout le monde Y s’aperçoit que Richard en réussissant son coup, venait de blesser……………SA mère; mais, la vérité, il avait gagné sa place de cinéma.
A SUIVRE..................
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