Blond-Blond de son vrai nom Albert Rouimi, du fait de son albinisme, est un célèbre chanteur du répertoire « francarabe », mélange de musiques orientales et occidentales en vogue avant-guerre. Il faisait partie de la communauté des Juifs d'Algérie.
Enfant, Blond-Blond aime se retrouver dans des cafés pour écouter des chanteurs dont cheikh Larbi de Tlemcen et va faire ses premières vocalises auprès de Saoud El Medioni dit « l’Oranais », maître de la célèbre Reinette l'Oranaise.
En 1937 il débarque à Paris et y interprète entre autres dans des radio-crochets, du Juanito Valdemara, du Trenet et du Chevalier, pour qui il porte une grande admiration.
En 1939 il retourne à Oran, puis durant toute la guerre fait de multiples interprétations à travers l’Algérie et le Maroc, dans son style très particulier et nouveau, qui est léger et mouvementé, d’où son surnom de «l’ambianceur ». Il fait la connaissance de Lili Labassi qui l’influence de son répertoire chaabi et dont il interprète plusieurs de ses chansons. Blond-Blond maîtrise parfaitement le répertoire classique arabo-andalou mais préfére un répertoire plus contemporain influencé bien des fois par le tango et le flamenco, accompagné de paroles fantaisistes.
En 1946 il retourne à Paris. Il partage sa carrière entre soirées privées faites de mariages et de circoncisions et des cabarets à la mode dont « Au Soleil d’Algérie », « El Djezaïr », « Les nuits du Liban », « Le Nomade ». Il accompagne également les célèbres artistes judéo-maghrébins Line Monty et Samy El Maghribi et sert à l’occasion de joueur de tambourin (tardji) auprès d’autres artistes maghrébins.
Il est l’un des rares artistes judéo-maghrébins à chanter en 1962 à Asnières, pour l’indépendance de l’Algérie et retourne même en 1970 et en 1974 à Alger au « Koutoubia ».
Blond-Blond le fantaisiste, l’ambianceur, disparait en 1999 à l’âge de 80 ans. Il est enterré au cimetière juif de Marseille .
Enfant, Blond-Blond aime se retrouver dans des cafés pour écouter des chanteurs dont cheikh Larbi de Tlemcen et va faire ses premières vocalises auprès de Saoud El Medioni dit « l’Oranais », maître de la célèbre Reinette l'Oranaise.
En 1937 il débarque à Paris et y interprète entre autres dans des radio-crochets, du Juanito Valdemara, du Trenet et du Chevalier, pour qui il porte une grande admiration.
En 1939 il retourne à Oran, puis durant toute la guerre fait de multiples interprétations à travers l’Algérie et le Maroc, dans son style très particulier et nouveau, qui est léger et mouvementé, d’où son surnom de «l’ambianceur ». Il fait la connaissance de Lili Labassi qui l’influence de son répertoire chaabi et dont il interprète plusieurs de ses chansons. Blond-Blond maîtrise parfaitement le répertoire classique arabo-andalou mais préfére un répertoire plus contemporain influencé bien des fois par le tango et le flamenco, accompagné de paroles fantaisistes.
En 1946 il retourne à Paris. Il partage sa carrière entre soirées privées faites de mariages et de circoncisions et des cabarets à la mode dont « Au Soleil d’Algérie », « El Djezaïr », « Les nuits du Liban », « Le Nomade ». Il accompagne également les célèbres artistes judéo-maghrébins Line Monty et Samy El Maghribi et sert à l’occasion de joueur de tambourin (tardji) auprès d’autres artistes maghrébins.
Il est l’un des rares artistes judéo-maghrébins à chanter en 1962 à Asnières, pour l’indépendance de l’Algérie et retourne même en 1970 et en 1974 à Alger au « Koutoubia ».
Blond-Blond le fantaisiste, l’ambianceur, disparait en 1999 à l’âge de 80 ans. Il est enterré au cimetière juif de Marseille .