Salim Hallali ou Salim Hilali de son vrai prenom Simon est un chanteur et un interprète de musique arabo-andalouse né le 30 juillet 1920 à Annaba et mort le 25 Juin 2005 au CH Antibes (Alpes-Maritimes).
Il est né dans une grande famille juive Chaouis avant d'aller en France vers 1937, où il a connu le succès dans les clubs parisiens de flamenco. En 1938, il fera une tournée européenne ; de là viennent ses disques de flamenco en arabe qui connaissent le triomphe en Afrique du Nord. Pendant l'occupation, le fondateur et premier recteur de la Mosquée de Paris Si Kaddour Benghabrit parvient à dissimuler ses origines juives en lui fournissant une fausse attestation de musulman et en gravant le nom de son défunt père sur une tombe anonyme du cimetière musulman. Si Kaddour Benghabrit est certes un "Alem", docteur en foi, mais aussi un grand mélomane, oudiste et violoniste, c'est ainsi qu'il engage ensuite Salim Hilali au café maure de la mosquée où il s’est produit en compagnie de grands artistes tels Ali Sriti et Ibrahim Salah. A la fin du conflit, il renoue avec le succès, suscitant même l'admiration de l'égyptienne Oum Kalthoum. En 1947, il crée à Paris le cabaret oriental qui s'appelle Ismaïlia Folies dans un hôtel particulier qui appartenait à Ferdinand Lesseps (ingénieur du canal de Suez ), situé dans la prestigieuse avenue Montaigne. Ceux qui l’ont fréquenté se souviennent de ses folles soirées à clientèle huppée à l’instar d’un roi Farouk d’Égypte, de sa cour et des stars comme Mohammed Abdel Wahab et Oum Kalthoum. En 1948 il en crée le Sérail, rue Colisée. Il s'installe au Maroc en 1949, et rachète un vieux café dans le mellah de Casablanca (rue du commandant provost) qu'il transforme en un prestigieux cabaret le coq d'Or Il le décore de tapis cousus d'or. Les années marocaines furent grandioses. Le cabaret etait frequenté par les familles riches du pays et des personnalités de passage. Les portes des palais du roi lui etaient ouvertes. Il arrivait aussi à Salim Hahali d'aller chanter chez une famille dans le besoin qui celebrait une bar-mitzvah, et cela tournait à l'emeute! Quand le 'Coq d'Or' a pris feu, Salim est revenu en France (Cannes - Côte d'Azur) au début des années 60. s'installant dans une superbe villa au style néo-classique de grande qualité architecturale. Salim Halali etait connu pour son gout des soirées fastueuses dans sa villa ou il faisait venir un elephant dans ses jardins! Musicalement, il donna un tournant à sa carrière en sortant un 33T en français et en donnant un spectable à la salle Pleyel à Paris au début des années 70. Le succès fut au rendez vous, mais Salim Halali prefera s'eclipser pour une retraite dorée dans sa Villa. Dans les années qui suivirent, il donna des concerts à Paris, Montreal.... Casablanca et en 1993 il raccrocha definitivement en allant finir ses jours dans une maison de retraite à Vallauris, ne souhaitant recevoir personne, reclus en nous disant " je suis repus de cette vie passée sur terre "
Il est né dans une grande famille juive Chaouis avant d'aller en France vers 1937, où il a connu le succès dans les clubs parisiens de flamenco. En 1938, il fera une tournée européenne ; de là viennent ses disques de flamenco en arabe qui connaissent le triomphe en Afrique du Nord. Pendant l'occupation, le fondateur et premier recteur de la Mosquée de Paris Si Kaddour Benghabrit parvient à dissimuler ses origines juives en lui fournissant une fausse attestation de musulman et en gravant le nom de son défunt père sur une tombe anonyme du cimetière musulman. Si Kaddour Benghabrit est certes un "Alem", docteur en foi, mais aussi un grand mélomane, oudiste et violoniste, c'est ainsi qu'il engage ensuite Salim Hilali au café maure de la mosquée où il s’est produit en compagnie de grands artistes tels Ali Sriti et Ibrahim Salah. A la fin du conflit, il renoue avec le succès, suscitant même l'admiration de l'égyptienne Oum Kalthoum. En 1947, il crée à Paris le cabaret oriental qui s'appelle Ismaïlia Folies dans un hôtel particulier qui appartenait à Ferdinand Lesseps (ingénieur du canal de Suez ), situé dans la prestigieuse avenue Montaigne. Ceux qui l’ont fréquenté se souviennent de ses folles soirées à clientèle huppée à l’instar d’un roi Farouk d’Égypte, de sa cour et des stars comme Mohammed Abdel Wahab et Oum Kalthoum. En 1948 il en crée le Sérail, rue Colisée. Il s'installe au Maroc en 1949, et rachète un vieux café dans le mellah de Casablanca (rue du commandant provost) qu'il transforme en un prestigieux cabaret le coq d'Or Il le décore de tapis cousus d'or. Les années marocaines furent grandioses. Le cabaret etait frequenté par les familles riches du pays et des personnalités de passage. Les portes des palais du roi lui etaient ouvertes. Il arrivait aussi à Salim Hahali d'aller chanter chez une famille dans le besoin qui celebrait une bar-mitzvah, et cela tournait à l'emeute! Quand le 'Coq d'Or' a pris feu, Salim est revenu en France (Cannes - Côte d'Azur) au début des années 60. s'installant dans une superbe villa au style néo-classique de grande qualité architecturale. Salim Halali etait connu pour son gout des soirées fastueuses dans sa villa ou il faisait venir un elephant dans ses jardins! Musicalement, il donna un tournant à sa carrière en sortant un 33T en français et en donnant un spectable à la salle Pleyel à Paris au début des années 70. Le succès fut au rendez vous, mais Salim Halali prefera s'eclipser pour une retraite dorée dans sa Villa. Dans les années qui suivirent, il donna des concerts à Paris, Montreal.... Casablanca et en 1993 il raccrocha definitivement en allant finir ses jours dans une maison de retraite à Vallauris, ne souhaitant recevoir personne, reclus en nous disant " je suis repus de cette vie passée sur terre "