QUAND TU T'EN VAS, ON DIRAIT QUE TU REVIENS!
Quand le pataouète y marche à la six-quatre-deux! Que sa démarche, c'est pas qu'elle est équivoque comme celle d'une tapette, mais qu'elle a rien de spartiate ni d'élégant. Comme le kilo que quand y s’en va, on dirait qu’y revient!
A LA SIX-QUATRE-DEUX
Quand le patos y dit "à la va comme je te pousse, dis donc!" nous autres, on parle plutôt d'Allah style "à la bab Allah" mais la vérité, "A la six-quatre-deux" c'est plusse n'importe comment. On peut dire quand on est mal élevé : "à la mords moi le noeud!"
UNE MAIN DEVANT UNE MAIN DERRIERE
En tapant l'exode, on peut dire qu'on est partis "une main devant, une main derrière". Même que les patos y croyaient qu'on avait les mains pleines de billets alors que total, elles étaient pleines de doigts..........pour taper des olives à la grande Zohra!
CHANGER L'EAU DES OLIVES
C'est pas les mêmes olives qu'on a tapées à la grande Zohra et tous les coulos qui nous aimaient pas! Non, cette expression c'est tellement expressif que la vérité, c'est la peine que je tape l'expliquement : Laissez pisser, l'homme !
DONNER LA COLIQUE
Ma mère, chaque fois qu'elle voyait la grande Zohra à la télévision elle disait invariablement : allez ferme le poste, cuila y va me donner la colique! Et elle rajoutait : TIARLASSO!
CANULE A LAVEMENT
Nos mères elles savaient se faire bien comprendre. Cuila qui faisait qu'embêter son monde, qu'il était samote ou qu'elle était smata, qu'il était ralah, ou s'il parlait pas judéo-arabe, qu'il insistait lourdement, elles le traitaient de canule à lavement pour bien lui faire sentir combien il était insupportable.
TAPER UNE OLIVE
C'est au sens propre, l'air de rien, toucher les fesses des femmes (si on aime les femmes!) avec le majeur en éclaireur. Le pataouète parisien il est devenu le champion du monde de l'olive dans le métro.
Taper une olive au sens figuré, c'est taper un coup de sminfin couffin, un coup de temeniek, une feinte.
RIEN QUE CA Y TE MANQUE
Le pataouète y lançait cette expression dans les gencives de cuila ou celle-là qui faisait rien que jalouser tout le monde
--"elle casse pas trois pattes à un canard!"
--"rien que ça y te manque de lui ressembler" et le juif il ajoutait : Marsek et Maouatek!
CASSER DU SUCRE
Les femmes de chez nous, rien qu'elles avaient une mauvaise langue. Alors, elles faisaient rien que casser du sucre sur le dos de la voisine.
PAS UN Y RACHETE L'AUTRE
Quand toute la troupe c'est une mauvaise troupe, quand le maitre y se désole devant la nullité des élèves, que les cancres toute l'année y progressent que dans la nullité, alors, même s'il est gentil, l'instituteur y peut que constater que "PAS UN Y RACHETE L'AUTRE"
FAGOTE COMME L'AS DE PIQUE
Cuila qui s'habille à Bab Ed Djidj plutôt que cher Dior, que son pantalon y se tord de rire, qu'il est païgone hasnah, que sa mère elle lui a jamais dit qu'on met pas une chaussette rouge et une chaussette bleue, enfin cuila qu'il est le roi des gavatcho, on dit qu'il est fagoté comme l'as de pique. La vérité, on avait de ces expressions!
AVOIR UN TROU QUI FAIT DE L'AIR
Cuila c'était le roi des rouspéteurs! Il était jamais content mais la vérité, notre expression elle était plus expressive et plus explicite.
AVOIR LE BOYAU DE LA RIGOLADE : Rire pour un oui et pour un non
MARCHE LA ROUTE CASSE LA CROUTE :
Cette expression quand on se la prenait en pleine figure, il était pas question de trainer en route. Toujours, les femmes elles étaient pressées en revenant du marché tellement qu’elles avaient tchortchoré. Et nous autres qu’on portait le panier des commissions, obligé y fallait faire fissa parce que le manger « il allait pas se faire tout seul »
TON PERE IL EST VITRIER ?
A dire avec un reproche dans la voix car ce « fils de vitrier »j à qui était adressée cette injonction, il cachait toute la vue.
MORDRE L’OEIL
« mord-lui l’œil », c’était l’encouragement qu’on adressait à celui qui voulait se dobzer avec quelqu’un qu’on aimait pas !
GRAND BIEN TE FASSE
Dans le parler français, ca veut dire qu’on souhaite le meilleur à cuila à qui cette phrase elle est destinée.
Mais pas dans la langue pataouète; au contraire c’est tout le contraire (chof la répétition) Mieux y dit « je te maudis toi et toute ta descendance »
PAS VOIR QUELQU’UN EN PEINTURE
PICASSO même si c’était un pied noir, il aurait rien compris ! Le pataouète y pouvait pas voir son meilleur ennemi, même en peinture !
-- Tch’aimes pas Sauveur ?Pourtant il est gentil !
--Gentil n’a qu’un œil ! Moi, je peux pas le voir, en peinture !
Après cette « gentillesse » Sauveur y pouvait se jeter au kassour
Quand le pataouète y marche à la six-quatre-deux! Que sa démarche, c'est pas qu'elle est équivoque comme celle d'une tapette, mais qu'elle a rien de spartiate ni d'élégant. Comme le kilo que quand y s’en va, on dirait qu’y revient!
A LA SIX-QUATRE-DEUX
Quand le patos y dit "à la va comme je te pousse, dis donc!" nous autres, on parle plutôt d'Allah style "à la bab Allah" mais la vérité, "A la six-quatre-deux" c'est plusse n'importe comment. On peut dire quand on est mal élevé : "à la mords moi le noeud!"
UNE MAIN DEVANT UNE MAIN DERRIERE
En tapant l'exode, on peut dire qu'on est partis "une main devant, une main derrière". Même que les patos y croyaient qu'on avait les mains pleines de billets alors que total, elles étaient pleines de doigts..........pour taper des olives à la grande Zohra!
CHANGER L'EAU DES OLIVES
C'est pas les mêmes olives qu'on a tapées à la grande Zohra et tous les coulos qui nous aimaient pas! Non, cette expression c'est tellement expressif que la vérité, c'est la peine que je tape l'expliquement : Laissez pisser, l'homme !
DONNER LA COLIQUE
Ma mère, chaque fois qu'elle voyait la grande Zohra à la télévision elle disait invariablement : allez ferme le poste, cuila y va me donner la colique! Et elle rajoutait : TIARLASSO!
CANULE A LAVEMENT
Nos mères elles savaient se faire bien comprendre. Cuila qui faisait qu'embêter son monde, qu'il était samote ou qu'elle était smata, qu'il était ralah, ou s'il parlait pas judéo-arabe, qu'il insistait lourdement, elles le traitaient de canule à lavement pour bien lui faire sentir combien il était insupportable.
TAPER UNE OLIVE
C'est au sens propre, l'air de rien, toucher les fesses des femmes (si on aime les femmes!) avec le majeur en éclaireur. Le pataouète parisien il est devenu le champion du monde de l'olive dans le métro.
Taper une olive au sens figuré, c'est taper un coup de sminfin couffin, un coup de temeniek, une feinte.
RIEN QUE CA Y TE MANQUE
Le pataouète y lançait cette expression dans les gencives de cuila ou celle-là qui faisait rien que jalouser tout le monde
--"elle casse pas trois pattes à un canard!"
--"rien que ça y te manque de lui ressembler" et le juif il ajoutait : Marsek et Maouatek!
CASSER DU SUCRE
Les femmes de chez nous, rien qu'elles avaient une mauvaise langue. Alors, elles faisaient rien que casser du sucre sur le dos de la voisine.
PAS UN Y RACHETE L'AUTRE
Quand toute la troupe c'est une mauvaise troupe, quand le maitre y se désole devant la nullité des élèves, que les cancres toute l'année y progressent que dans la nullité, alors, même s'il est gentil, l'instituteur y peut que constater que "PAS UN Y RACHETE L'AUTRE"
FAGOTE COMME L'AS DE PIQUE
Cuila qui s'habille à Bab Ed Djidj plutôt que cher Dior, que son pantalon y se tord de rire, qu'il est païgone hasnah, que sa mère elle lui a jamais dit qu'on met pas une chaussette rouge et une chaussette bleue, enfin cuila qu'il est le roi des gavatcho, on dit qu'il est fagoté comme l'as de pique. La vérité, on avait de ces expressions!
AVOIR UN TROU QUI FAIT DE L'AIR
Cuila c'était le roi des rouspéteurs! Il était jamais content mais la vérité, notre expression elle était plus expressive et plus explicite.
AVOIR LE BOYAU DE LA RIGOLADE : Rire pour un oui et pour un non
MARCHE LA ROUTE CASSE LA CROUTE :
Cette expression quand on se la prenait en pleine figure, il était pas question de trainer en route. Toujours, les femmes elles étaient pressées en revenant du marché tellement qu’elles avaient tchortchoré. Et nous autres qu’on portait le panier des commissions, obligé y fallait faire fissa parce que le manger « il allait pas se faire tout seul »
TON PERE IL EST VITRIER ?
A dire avec un reproche dans la voix car ce « fils de vitrier »j à qui était adressée cette injonction, il cachait toute la vue.
MORDRE L’OEIL
« mord-lui l’œil », c’était l’encouragement qu’on adressait à celui qui voulait se dobzer avec quelqu’un qu’on aimait pas !
GRAND BIEN TE FASSE
Dans le parler français, ca veut dire qu’on souhaite le meilleur à cuila à qui cette phrase elle est destinée.
Mais pas dans la langue pataouète; au contraire c’est tout le contraire (chof la répétition) Mieux y dit « je te maudis toi et toute ta descendance »
PAS VOIR QUELQU’UN EN PEINTURE
PICASSO même si c’était un pied noir, il aurait rien compris ! Le pataouète y pouvait pas voir son meilleur ennemi, même en peinture !
-- Tch’aimes pas Sauveur ?Pourtant il est gentil !
--Gentil n’a qu’un œil ! Moi, je peux pas le voir, en peinture !
Après cette « gentillesse » Sauveur y pouvait se jeter au kassour
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