jeudi 16 mai 2013

daniel Riolo et la racaille football club


    Voici des extraits, publié sur le magazine « Le Point », du livre de Daniel Riolo, spécialiste du foot sur RMC, « Racaille Football-Club » :

    « Depuis la coupe du monde 1998, après la victoire de la bande à Jacquet, les décisionnaires du football français se sont convaincus qu’il fallait avoir à la pelle des Thuram-Desailly en défense e...t des Zidane en attaque.

    Le Noir derrière, le jeune d’origine maghrébine devant.

    Résultat, ils ont fait mijoter un communautarisme qui a plombé l’entente collective. Une culture des clans s’est formée dans le groupe de joueurs, avec l’Islam comme alibi.

    Et ce prosélytisme est tout sauf cohérent.

    La notion de «halal» n’envahissait pas le quotidien des équipes dans le passé.

    Le fait d’imposer un comportement à ses coéquipiers pour des motifs religieux est sidérant et créé forcément des tensions dans un effectif.

    Cette culture raciale s’accorde parfaitement avec la récurrente crise de l’autorité dans notre pays.

    Attention, il ne s’agit pas d’adopter un discours d’extrême droite qui assimile l’origine ethnique au mal. Des joueurs «blancs» comme Ribéry ou Ménez incarnent parfaitement cette racaille attitude.

    Le monde du ballon rond est dominé par des pratiques de voyous et cette voyoucratie a pris le pas sur les instances du football.

    Dans des pays comme l’Italie ou ceux de l’Amérique latine le patriotisme a une image positive. L’amour du drapeau n’est pas l’apanage de l’extrême droite dans ces pays, de même qu’aux Etats-Unis ou en Grande Bretagne où la racaille anglo-saxonne ne crache jamais sur l’emblème national.

    En France le drapeau a une valeur négative. »



    En 1976, Je me trouvais sur les Champs-Elysées, entouré par plus de cent mille supporteurs afin d’applaudir les verts de A.S.Saint-Etienne qui venaient d’être battus en finale de la coupe des clubs champions (1 à 0) par le Bayern de Munich.

    Pas de casseurs.

    Police invisible.

    Que des applaudissements, de la joie.

    A cette époque la France était heureuse, la France était saine, la France était fière.

    Bref, la France rêvait et le football était un sport.

    La France a bien changé depuis mais en pire, et malheureusement aucune amélioration n’est envisageable.

    Quelques 30 ans plus tard nous en avons de tristes exemples avec les incidents qui ont entourés le match «amical» France-Algérie et à Marseille lors de l’élimination de cette même Algérie de la coupe du monde.

    Et nous venons de revivre des émeutes inacceptables dans notre pays dont les protagonistes sont des casseurs venus des banlieues, dont les origines sont d’une criante évidence à la lecture des images télévisées.

    Ce n’est pas dans leur pays d’origine qu’ils pourraient « casser » de la sorte car les forces de l’ordre sont bien moins bienveillantes et les ordres différents, et ils le savent.

    Et qu’on ne vienne pas nous pleurer sur l’épaule en mettant en avant la crise bien plus dure pour ces jeunes non intégrés des banlieues que pour les autres jeunes du pays.

    500.000 espagnols ont fêté le titre de champion du «Barça», ils sont dans une crise oh combien plus profonde que la nôtre.

    500.000 anglais ont applaudis le titre de Manchester et leur situation n’est pas meilleure, pourtant pas un seul incident à déplorer.

    Mais il est vrai que les espagnols et les anglais, quelle que soit leurs origines, ont l’amour du pays où ils vivent et la fierté du drapeau, ce qui n’est pas le cas de tous les Français.

    Mais peut-être aussi que les «casseurs» banlieusards, qui sont déjà les maîtres de la rue, ont voulu prouver au Qatari (qui investit des millions auprès d’eux sur leur avenir) qu’ils ont bien compris l’objectif à atteindre.

    On a les supporteurs que l’on mérite !


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