samedi 5 mai 2012

ELECTION BRUXELLOISE

 Il s’agit de la liste du Parti Socialiste pour les prochaines élections régionales de Bruxelles (Belgique).

1. on constate sur la liste de 72 candidats la présence de 27 noms de candidats manifestement « issus de la diversité » pour reprendre l’expression consacrée de la novlangue multicuturellement correcte, soit 37,5%. À moins que Bruxelles ne recèle un remarquable vivier de talents de la « diversité », on peut raisonnablement imaginer que le choix de ces personnalités s’est opéré en premier lieu autour d’un critère ethnoculturel. Choisir un personnel amené à exercer des fonctions politiques sur la base de son appartenance ethnique, culturelle, religieuse, c’est non seulement le niveau zéro de la Politique avec un P majuscule, mais c’est également ce qu’en d’autres temps et d’autres lieux, on appelait du racisme.
2. Sans préjuger des qualités de chacun de ces candidats dont les patronymes laissent entrevoir pour la plupart une origine musulmane, on peut légitimement se poser la question de savoir s’ils s’inscrivent résolument en rupture avec les nombreux points de la culture dont ils sont issus qui sont incompatibles avec les valeurs occidentales, telles que par exemple la laïcité, l’égalité entre hommes et femmes, la primauté de l’individu sur le groupe, etc. Et si les bonnes âmes nous assurent que cela va sans dire, nous leur rétorquons à la façon de Talleyrand que cela ira encore mieux en le disant. Les compromissions et trahisons dont sont capables par lâcheté (pour “acheter” la paix sociale) et opportunisme électoral les partis politiques - certains plus que d’autres d’ailleurs - abondent, et ne sont évidemment pas de nature à nous rassurer sur le sujet..
Le fait que le premier nom de cette liste de la « diversité » soit sujet à controverses pour ses positions censément négationnistes du génocide arménien, et pour avoir fait disposer à Bruxelles des containers destinés à recueillir les déchets d’abattage lors de l’Aïd el-Kebir lorsqu’il était secrétaire d’État à la Propreté publique ne sont pas non plus des éléments de nature à nous rassurer.
3. Enfin, cette liste est un signe de plus que le visage de Bruxelles change, qu’il change à une vitesse fulgurante, et que nous n’avons toujours pas pris la mesure de l’incroyable bouleversement démographique qui s’opère. Rappelons que Mohammed y est le prénom le plus donné aux nouveaux nés depuis les années 80, qu’ un tiers de la population de Bruxelles-Capitale est musulmane, et que selon des analystes, les musulmans y seront majoritaires dans 15 ou 20 ans. Ce n’est rien de moins qu’à un processus de remplacement de population que nous assistons.
Le réveil demain risque d’être singulièrement brutal.

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