vendredi 16 mars 2012

François Hollande qui veut leurrer les juifs

L’aspirant président est allé se recueillir, à Varsovie, devant le monument commémorant la révolte d’avril –mai 1943 des Juifs du ghetto….
Notre candidat s’est étonné : comment tout cela a-t-il été possible ?
Comment des hommes ont-ils pu créer l’enfer pour d’autres hommes et comment ces autres hommes ont-ils pu maintenir des parcelles d’humanité dans cet enfer ?
Double question très sartrienne, en vérité.
Il est vrai que celui que Mélenchon a traité de capitaine de pédalo, pour lequel il roule très à gauche de la piste cyclable maastrichtienne, joue les esprits profonds et les grandes âmes.
Monsieur Hollande aurait débité ce discours angoissé il y a quelques années, j’aurai pu croire que les paroles exprimaient la pensée.
Mais nous sommes le 12 mars 2012, un demi million de Juifs d’Israël a passé le dernier week-end enfermés dans des abris antimissiles.
Toutes les vingt minutes, les roquettes explosaient autour d’eux, faisant plusieurs centaines de blessés.

Comment croire à la sincérité du discours varsovien de François Hollande ?
Nous sommes dans une période marquée par deux récentes prises de positions, faisant intégralement leur le programme de « mein Kampf », mis en œuvre à Varsovie-Treblinka, pour ne parler que de ces deux hauts lieux de la mise à mort des Juifs.
Je veux parler ici des derniers discours d’Ahmadinejad -appelant à la destruction totale des Juifs, en Israël et ailleurs- et du prêche du mufti de Jérusalem, à l’occasion de l’anniversaire de la constitution du Fatah.
Ce dernier a expliqué, aux cadres du Fatah et de l’autorité palestinienne (ce sont souvent les mêmes hommes), -par la « théologie »-, l’impossibilité de conclure la paix entre Juifs d’Israël et Arabes musulmans de la future Palestine.
La seule paix possible serait celle des cimetières.
En effet, a-t-il rappelé, le « hadith authentique » *1-répertorié par Muslim et Al Boukhari- fait un devoir religieux de tuer des Juifs, de tuer tous les Juifs.
C’est la condition de la victoire finale de l’islam, a expliqué le maître à penser religieux du Fatah.

Dans ces conditions, comment croire à la sincérité d’un homme, aux trémolos dans la voix, pour parler du demi million de Juifs enfermés, -sans espoir de sortir, entassés à treize, voire à plus, par pièce, sans chauffage même pendant les rigoureux hivers polonais, avec moins qu’à peine de nourriture, sans médicaments, sans école, sans droit de se réunir pour prier ou discuter, sans journaux-, alors que la répétition de cette tragédie est ouvertement préparée par Ahmadinejad et ses hommes de main du Hamas, du Hezbollah et des groupes salafistes tunisiens et égyptiens et leurs alliés soudanais de Khartoum ?
Il y a deux ou trois semaines, lorsque je me suis interrogé tout haut : « comment un Juif peut-il voter François Hollande ? » j’aurai choqué quelques bons et braves Yid.
Il y en a même un qui m’a téléphoné, pour me reprocher, à cause de cela, « d’appeler à voter pour Marine Lepen ».
Soyons sérieux .
Il ne tenait qu’à François Hollande, de profiter de son recueillement devant le mémorial du ghetto révolté puis rasé intégralement, pour dire à la face du monde : plus jamais ça !
Nous ne permettrons pas que les furieux qui oppriment leur propre peuple, mettent en œuvre leurs plans sataniques pour réaliser intégralement l’œuvre de mort hitlérienne.
Nous ne laisserons pas le tyran iranien poursuivre ses lubies criminelles !
Moi au pouvoir, jamais le vulgaire assassin Fofana n’aurait pu fanfaronner et encore moins défier l’administration pénitentiaire, en se faisant filmer dans sa cellule, pour y lancer une campagne d’appel au meurtre contre les Juifs.
Moi président, je dirai que la Palestine, celle que nous voulons reconnaître, devra être vis-à vis d’Israël comme l’est l’Allemagne vis-à-vis de la Pologne : les Polonais vont librement en Allemagne et les Allemands se rendent librement en Pologne ; bien qu’il y ait eu le terrible conflit de 1939-1945.
Moi président, je dirai que la question dite des réfugiés arabes de la « Palestine mandataire », ne concerne et ne doit concerner que les descendants et seulement les descendants vérifiés des six cents mille arabes de Palestine, ceux ayant fui les combats déclenchés en décembre 1948 par les Frères musulmans et leurs auxiliaires, puis amplifiés le 15 mai 1948 par les Etats de la Ligue arabe déclarant la guerre à Israël « pour jeter tous les Juifs survivants à la mer ».
Je dirai, que les réfugiés », c’est aussi le million de Juifs des pays arabo-musulmans poussés dehors de leurs pays et de ce qui était leur devenu leur pays, par décision officielle ou par insidieuse pression, Juifs expulsés dont deux tiers on trouvé refuge sur la terre des aïeux.
L’un et l’autre problème devant trouver une solution contractuelle, politique, dans la libre circulation.
Or actuellement, cette libre circulation n’existe pas.

Actuellement, le haut du pavé, surtout depuis ce que nous appelons révolution arabe s’est mise en route, est tenu par des prédicateurs qui appellent à achever le programme de « mein Kampf ».
On me dira que je fixe haut la barre des conditions posées à ce bon bougre de François Hollande.
Je ne crois pas.
Je pousserai haute la barre, si le Mitterrand numéro deux avait démenti la rumeur selon laquelle Hubert Védrine, un homme qui déteste cordialement Israël, ne sera pas ministre des affaires étrangères, et même pas ministre du tout .
S’il avait fait dire à la belle Najat que le keffieh palestinien qu’elle arborait le jour de la présentation de l’équipe de campagne n’avait aucun sens politique et qu’elle n’approuvait pas du tout les propos du mufti de Jérusalem.
Alors, monsieur l’homme ému aux larmes devant le mémorial du ghetto de Varsovie, vous dîtes quoi, vous répondez quoi ?
Alain Rubin pour Israël-flash
*1 Les « hadiths » sont les « dits » de Mahomet.
On en a répertorié une cinquantaine de mille.
Certains sont dits authentiques, fixant les normes intangibles de la théologie et de la « philosophie » islamique, les autres non.
Ceux n’ayant pas été ainsi validés n’imposent rien.
Par contre, ceux ayant reçu le statut d’authenticité s’imposent à tout musulman, où qu’il vive.
Du point de vue de ce « dit authentique », le meurtre crapuleux perpétré par Fofana, sur la personne d’Ilan Halimi, est un acte héroïque, un pan de djihad.
Alain Rubin
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