La ville numide s'appelait Malacca et fut importante sous le règne de Massinissa. Des inscriptions libyques trouvées à Guelma prouvent que la région a été civilisée bien avant l'arrivée des Carthaginois ou des Romains; des mentions latines attestent que Guelma portait déjà le nom de « Calama », bien que ce nom soit probablement d'origine phénicienne. L'histoire de Guelma est riche en évènements, et son territoire est parsemé de sites d'une étonnante originalité.
Sallustre rapportent les récits des batailles que Jugurtha y livra en 110 avant J.-C. aux troupes romaines; il aurait vaincu, non loin de la ville de Guelma, précisément dans la mystérieuse Suthul, le général romain Postinius Albinus, un de ceux qui furent à l'origine de l'antique Calama qui devint un centre urbain important au cours du Ier siècle de notre ère. Élevée au rang de municipe sous l'empereur Trajan et patronnée par Vivia Aurélia, sœur de l'empereur Commode (fin du IIème siècle) Ne fut-elle pas, avec Setifis (Sétif) et Hippo-Reggius (Annaba), un des greniers de Rome au cours des IIe et IIIe siècles après J.-C., attestant que la période du règne des Sévère fit d'elle une des régions les plus prospères ?
Au cours de l'époque chrétienne (IVe et Ve siècles), Calama a eu comme évêque Possidius qui était aussi biographe de saint Augustin et appartenait à la province ecclésiastique de Numidie. D’ailleurs Saint-Augustin et Donatus évoquent la prospérité de cette ville. Dès l'invasion vandale qui détruisit la ville, Possidius alla se réfugier à Hippo-Reggius et Calama tomba au pouvoir de Genséric. Après la reconquête de l'Afrique du Nord par les Byzantins, Solomon, général de Justinien, y fit construire une forteresse en 533.
Vint ensuite l'époque de la civilisation arabo-musulmane qui marquera à jamais l'histoire de Calama appelée désormais « Guelma ». Selon Ibn Khaldoun, des tribus arabes, en particulier les Banu Hilal, s'étaient déjà installées au cours du IXe siècle dans cette région attractive.
L'époque ottomane, quant à elle, n'a pas connu de changements radicaux dans le paysage socioculturel de la ville. Cependant, elle a laissé aussi des traces, ne serait-ce que par quelques noms de famille qu’on retrouve aujourd’hui.
Conquise en 1834 par les Français, le maréchal Bertrand Clauzel, frappé par l'importance stratégique du site, y établit un camp permanent en 1836. C'est l'origine que le ville actuelle qui, dès lors, accueillit plusieurs générations de colons et de pieds-noirs.
quoi qu'il en soit votre origine mais l'important c'est qu'on a une nostalgie commune de cette ville paisible, j'ai passé mon toute mon enfance à explorer tous les coins de la ville, de l'église du théâtre romain, du jardin public, de la battisse ali chouchana je me suis fait piqué chez les soeurs quand j'étais malade en m'offrant des bomobons pulmol,je me rappel de mes professeur, saves, montoro, montinigro etc...la place st augustin, et le kiosque à musique, et la fonfarade du dimanche, le jet boule, l'école d'agriculture...
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