Le gouvernement fédéral a rapidement opposé une fin de non recevoir aux demandes d'application de la charia en Australie.
Dans sa présentation à l’enquête parlementaire sur la nouvelle politique gouvernementale en matière de multiculturalisme, la Fédération des conseils islamiques d’Australie a demandé que les musulmans bénéficient du «pluralisme juridique». Le Procureur général Robert McClelland a opposé un non ferme à leur demande. «Il n'y a pas de place pour la charia dans la société australienne et le gouvernement rejette catégoriquement toute proposition visant son introduction», a déclaré Mr McClelland à l’AAP.
La charia fait régulièrement l’objet de critiques. Elle a fait la manchette récemment suite au report par un tribunal iranien de l'exécution d'un verdict «œil pour œil» imposé à un homme qui avait jeté de l’acide au visage d’une femme ayant refusé sa demande en mariage.
«Notre déclaration de citoyenneté établit clairement que ceux qui choisissent l’Australie doivent obéir aux lois australiennes et respecter les valeurs australiennes», a déclaré Mr McClelland. «Le multiculturalisme pratiqué en Australie promeut l’intégration. S’il y a un conflit entre des valeurs culturelles et la loi australienne, la loi australienne l’emporte».
Mr McClelland soutient fermement le caractère de l'Australie en tant que «démocratie stable» où la société est régie par la «primauté du droit». « Ceux qui immigrent en Australie le font parce que nous avons une société libre, ouverte et tolérante où les hommes et les femme sont égaux devant la loi sans distinction de race, de religion ou d'origine culturelle ».
Source : Govt says no to sharia law, AAP, 17 mai 2011. Traduction par Poste de veille
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