Il n’y a pas eu, dans le passé, d’islam ‘à la française’.
Il n’y a toujours pas, aujourd’hui, d’islam ‘à la française’.
Il n’y aura jamais d’islam ‘à la française’, à la ‘francilienne’, à la ‘marseillaise’, à la ‘gauloise’, à la ‘gitane’ ou même à ‘l’européenne’. Jamais.
Sur l’islam ‘à la française’ qui n’existe pas, Édouard-M. Gallez, Docteur en théologie et en histoire des religions écrit (extraits) :
« Il n’y aura malheureusement jamais d’islam à la mode française, ni européenne. On pourrait certes mettre en lumière des traits propres à la jeune génération née en France de la deuxième ou de la troisième génération d’immigrés, dans la mesure où elle se dit musulmane. Le désir de s’intégrer dans la société est largement présent ; en même temps, les revendications communautaristes et l’alignement sur l’islam wahhabite internationaliste s’affirment, souvent contre les générations précédentes. Ceci tranche également sur les aspirations de la jeunesse dans les pays d’origine : au contraire de là-bas, un phénomène d’identité ‘islamique’ se développe ici ».
« S’il existe un Islam spécifique à la France ou à l’Europe, il ne va pas dans le sens de l’intégration. Dans le passé, de grosses vagues d’immigration ont eu lieu, non sans problème ; mais deux différences majeures les distinguent de la situation actuelle. D’abord une question de nombre. Installer puis intégrer 250’000 immigrés par an est un défi gigantesque. Aucune valeur positive n’est proposée qui donnerait du sens à l’immigration, hormis la contre-valeur pourrie qu’est la jouissance individuelle. L’autre différence est plus grave encore. Anciennement, la majorité des migrants étaient porteurs d'une tradition chrétienne. Il en va autrement aujourd’hui ».
« Le champ est resté libre à l’encadrement des populations immigrées ou nées en France par des groupes islamiques, liés aux organisations internationales non seulement au point de vue financier – où l’Arabie Saoudite joue un rôle moteur – mais aussi idéologique. Et des liens avec des organisations dites ‘terroristes’ sont même connus ; si on en doute, il suffit d’aller sur des marchés du nord de Paris et d’y admirer les étals de DVD et de petits livres à la gloire de Ben Laden, qui y sont vendus ouvertement. On savait qu’à Oxford, des haut-parleurs appelaient à la prière depuis plusieurs années (et servent aussi à des prêches). La même chose existe à Nanterre, avenue de la République, depuis 2007, ce qui a été caché ».
« Chaque jour, des pressions s’exercent sur les familles supposées islamiques pour qu’elles s’alignent sur une pratique religieuse de type saoudienne – menaces et violences à l’appui – et il en est de même à l’école : des enfants sont agressés parce qu’ils ne font pas le Ramadan, ou, pour les filles, parce qu’elles ne sont pas voilées. Quant à ceux qui veulent s’écarter de l’Islam et devenir chrétiens, leur vie devient un enfer. Le ‘laïcisme’ des médias joue ici un rôle crucial, en rejetant toute recherche de vérité au nom de son dogme propre : une ‘religion’ ne peut pas être meilleure qu’une autre ».
« Dès lors, il est interdit de prime abord de regarder ce qu’est le fond de la tradition islamique, fondée dans le Coran et dans les hadiths, et de voir à quel point elle est marquée par une culture de domination et de violence. Et surtout d’en regarder le fondement : à la base, Dieu y est conçu comme un Être retranché dans son Unicité négative (le premier mot de la Shahada est une négation), et qui a besoin d’écraser l’homme pour exister. Dans les 99 noms divins, Il n’est jamais dit ‘bon’ » conclut Édouard-M. Gallez.
Cela fait plus de trente ans que des historiennes et des historiens, spécialistes de l’islam, démontrent, dans leurs ouvrages, le lien entre islam et califat ; ainsi que le lien entre islam et condition inférieure, des non musulmans, en terre d’islam.
Michel Garrot
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire