jeudi 3 février 2011

SETIF, là où tout commença.......

Quand le 5 décembre 1838, le général Galbois arriva à la tête d'une colonne de l'armée française partie depuis Constantine, il ne trouva plus que quelques maisons au milieu d'un amas de ruines auprès desquelles se tenaient tous les dimanches un marché. Mais ce n'est que l'année suivante qu'un détachement fut laissé sur place, et que le Génie Militaire et le 61° de ligne commencèrent la construction des quartiers militaires, puis de l'hôpital militaire, du bureau arabe, de l'église (qui devint plus tard l'Eglise Réformée) , de la mosquée…

En 1842 200 européens et 66 indigènes campaient aux abords de la garnison. En 1847, les premiers remparts sont construits. En 1843, du Nord au Sud la rue de Sillègue (future avenue Delucca) et d'Ouest en Est la rue de Constantine (avenue Georges Clémenceau) sont tracées. Les autres rues de ce qui constituera au Xxeme siècle le centre ville sont tracées parallèlement à ces 2 voies.

En 1856, Sétif comptait 2000 habitants, au moment où la réalisation de la route royale longue de 120 km qui la reliait à Bougie fut entreprise.

On retrouve, dès cette époque, des traces des délibérations du Conseil Municipal, un commissaire civil – M. de Lamothe Langon - faisant fonction de maire.

Le 13 Octobre 1858 un décret impérial instaure une sous-préfecture. En novembre 1860, le tribunal de première instance est créé. Le premier maire nommé sera Monsieur Rengade, son successeur en mai 1861 sera M. Joseph Nioce. Cette même année est créé le bureau de conservation des hypothèques et une école maternelle voit le jour.

En 1863, il y a 9557 habitants (6130 musulmans, 730 israélites, 2210 français et 487 étrangers)

La synagogue est construite en 1865. Un journal local, le Courrier de Sétif voit le jour. Des commerces, la banque d'Algérie, des associations sportives sont créés. La vie s'organise à l'image des villes et villages de la métropole. Une voie de chemin de fer reliant Sétif à Constantine et Alger est réalisée.

La ville moderne au temps de l'Algérie Française

En 1930, la ville compte 34172 habitants. Mr Eugène Girod est maire.

En 1932, construction du stade municipal, en 1933 de la mosquée du faubourg de la gare, en 1934 du dispensaire anti-vénérien, en 1935 le palais de justice et la caserne de la gendarmerie mobile, en 1936 l'école primaire du faubourg de la Gare, l'école des filles de Bel Air, le cercle militaire (découverte de nombreux vestiges d'un ancien cimetière romain lors de sa construction), en 1938 aménagement du parc des sports (futur Stade Erlacher), construction de l'hôpital civil.
-1949 école maternelle et primaire de la Cité Lévy (19 classes pour 700 élèves) – Agrandissement du Lycée Albertini
-1952 agrandissement de l'hôpital civil - 1953 inauguration du stade de Bel Air,
-1954 Hôtel des Finances
-1955 le collège primaire supérieur devient Lycée des Jeunes Filles
-1956 Création du Département de Sétif (les bâtiments de la préfecture sont situés rue du Dr Aubry)

En 1960, la population atteint 70000 habitants, 10800 enfants sont scolarisés dans les établissement du premier degré : 9200 dans les classes primaires, 1400 dans les écoles maternelles et 200 dans les cours complémentaires. Le lycée Albertini compte 1200 élèves, le lycée de jeunes filles plus de 400

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