A côté du théâtre officiel, de nombreux boites à musique ou à comédie qui dispensaient des spectacles sans prétention et à bon marché suivirent la conquête.
Le théâtre Mayeux du nom de son propriétaire, situé aux abords de la place du gouvernement fut détruit dans l’incendie de la djenina en 1845.
Puis ce fut le temps des cafés-concert dont le plus célèbre fut "la perle" installé au 1er étage de la galerie Duchassaing, à l’angle de la rue bab el oued et de la place du gouvernement. Cette salle étant trop vétuste, la perle se déplaca au bld de la république avant de connaitre le même sort que « le Mayeux » .
De 1837 à 1865, "la perle" connut une gloire dont les échos traversèrent la méditerranée.
Le Théâtre officiel
La salle de la djenina fut choisie par les autorités mais fut vite abandonnée pour l’impasse de la marine puis en 1832 dans une salle rue des consuls. Plus tard, le Théâtre d’Alger fut transféré à la rue de l’état major avec une seconde entrée rue du soudan. Les journalistes l’appelèrent « la bonbonnière » tant la salle était coquette malgré ses quelques 700 places. La fréquentation du théâtre dépassa toutes les espérances. En 1850, la salle fut agrandie avec la participation des condamnés du colonel Marengo.
Devant le succès, il fut décidé la construction d’une salle digne de la ville d’Alger. Après bien des tergiversations, les travaux commencèrent dans les derniers mois de 1850, place Bresson anciennement place Massinissa.
Les coups de pioche, durèrent 41 mois. En mai 1853, la construction fut achevée. Le Théâtre impérial ouvrit ses portes devant le maréchal comte Randon, gouverneur général de l’Algérie accompagné des plus hautes autorités.
La galerie Duchassaing se trouvait au 2 rue Bab- Azzoun et débouchait rue Bosa. Elle se situait dans le nouveau quartier construit en arrière du boulevard de l'impératrice. Il s'agissait de l'ancienne Hara d'Alger.
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