mardi 12 octobre 2010

LA LANGUE DE CHEZ NOUS AUTRES -HZ- suite

LAEBAREK : « grâce à dieu » en arabo-pataouète. On s’exclame laébarek quand une belle fille elle remue son derrière que c’est trop beau pour être vrai. Quand on a tapé un bon repas et qu’on aimerait roter mais c’est vilain alors on lâche un laébarek plein de satisfaction. Laébarek, en fin de compte c’est vraiment trop. Trop bon, trop gros, trop tout.
« Laébarek, toutes ces oublades tch’as pêché ? »

LAINOB : prononcez laïnob.
Ca veut dire : va t’en, dégage, du balai, lâche moi, ouste, va chez dache ou bien va chez ta mère !
La vérité si le tchoutche qui reçoit cette phrase dans la figure, y reste et y s’en va pas, c’est que soit il est truch comme un pôt soit il comprend pas le sens de cette injonction en arabo-juif-pataouète. D’une façon ou d’une autre, c’est un babao.

LAISTANA ou LAISTOR (et là y se redresse)
Textuellement : que dieu y nous en préserve! Y peut nous préserver de tout, de la misère, de la pluie, de l’accident (5 dans les yeux). De tout, quand on est une femme juive !

LAOUERE : Toujours y regarde, jamais y voit ! Pas regardant pour deux sous ! Un aveugle y voit plus qu’un laouère. C’est un amoureux du flou artistique.

L’ARBORAH : Ce mot arabo-juif ma mère toujours elle l’employait. Quand elle allait nous acheter des chaussures qui lui semblaient de mauvaise qualité . Quand on lui proposait un article pas trop soua-soua, elle le cataloguait d’arborah et le patron du magasin, il allait se rhabiller.

LARZEZE : Une mère toujours elle bave en parlant de son fils. C’est le plus beau même s’il est vilain, c’est le plus intelligent même s’il est nul à l’école, c’est le plusse alors que total c’est le moinsse. Mais son fils c’est toujours larzeze et sa fille larzeza. Mais les filles c’est toujours LARZEZA DJELLAH parce que : aille qu’elles sont jolies les filles de mon pays !

LARMAH : Encore un babao qu’on appelait larmah parce qu’il était laouere au possible. Il était pas aveugle mais y voyait rien. A la belote, même pas y voyait qu’il avait un carré. Des fois y passait comme un babao devant nous, y nous voyait pas, il était larmah un point c’est tout !

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