mardi 14 septembre 2010

JERUSALEM, LE DERNIER REMPART (5)

SUITE DU DERNIER LIVRE DE HUBERT ZAKINE

BARACK OBAMA, ANGE OU DÉMON
Israël a un nouvel ennemi, bien plus puissant que toutes les nations arabes réunies. Le nouveau Président américain Hussein Barack Obama qui, lors d’une interview, a révélé comme s’il voulait faire passer un message :
« Si vous prenez le nombre véritable d’Américains musulmans, nous serions l’un des plus grands pays musulman du monde. »
Cette assertion, hormis le fait qu’elle s’appuie sur aucune étude sérieuse et donc qu’elle est, pour le moins, sujette à caution, n’a eu comme seul alibi, celui de s’attirer les bonnes grâces des musulmans. Je m’interdis de penser que le fond de sa pensée se trouvait dans cette analyse.
Il a éludé superbement la question qui aurait dû lui brûler les lèvres comme tout bon chrétien qui se respecte : pour quelles raisons le monde musulman ignore (encore un doux euphémisme) d’autres religions, tels le judaïsme et le christianisme.
Que désire l’homme de la Maison blanche. Ses approximations historiques font douter du sérieux de son analyse. Tout dans son discours du Caire est approximatif sauf certaines phrases qui à n’en pas douter font dresser les cheveux sur la tête.
«J’AI DIT CLAIREMENT QUE LES ETATS- UNIS NE SERAIENT JAMAIS EN GUERRE CONTRE L’ISLAM ».
Comment peut-il être aussi affirmatif ? Possède t-il un don de double vue pour être aussi catégorique ?
J’avoue me perdre en conjecture mais il est vrai que je ne suis qu’un français moyen ! Je ne fais pas partie des extrémistes du Hamas qui ont l’oreille de la Maison blanche “qui ne fera JAMAIS la guerre contre l’Islam”.
Barack Hussein Obama continue et déclenche ses critiques acerbes envers l’Etat juif. En parlant des implantations israéliennes, il a simplement oublié qu’Israël était souverain dans son pays. Il a oublié également que l’Amérique exerce un blocus sur Cuba depuis des décennies, alors qu’Israël laisse passer vers Gaza toutes les denrées nécessaires au peuple de Gaza, Il est intolérable, pense-t-il, que les juifs aient osé construire un mur pour se protéger. Cela prive les criminels du Hamas et du Fatah de se livrer à leurs jeux favoris, tuer du Juif. Est-ce cela que désire le président du monde libre ?
Barack Hussein Obama a aussi oublié que, depuis le 20 janvier 2009, plus de 200 fusées, roquettes, et autres missiles se sont abattus sur Israël. Il est patent que si les criminels palestiniens étaient désarmés la paix interviendrait tôt ou tard, mais si Israël était désarmé, ce pourrait être, ce qu’à D... ne plaise, la disparition d’Israël.
Cela devrait résonner aux oreilles de tous ceux qui, comme moi, attendent une nouvelle politique du monde occidental, une politique où la démocratie aurait toute sa place et où le politiquement correct serait banni de toutes discussions.
Le président Barak Hussein Obama est préoccupé par la politique israélienne du gouvernement Netanyahou, en faisant mine de rendre responsable Israël et seulement Israël d’empêcher l‘apparition d'un monde meilleur où coulerait le lait et le miel. Mais meilleur pour qui? Quel pays, la France par exemple, accepterait autant de pression gouvernementale, diplomatique et médiatique?
A chaque occasion, Obama critique Jérusalem et met Israël en garde contre une intervention militaire de Tsahal contre le projet nucléaire iranien. Le président américain a réussi à déplacer la responsabilté pleine et entière du nucléaire sur Israël qui est le nouveau vilain petit canard du monde. Israël est désormais, le méchant et le belliqueux qu'il faut surveiller et, au besoin, punir. Pendant ce temps, la Corée et l’Iran font un pied de nez au nouvel homme fort du monde occidental qui n’en peut mais.
Il faut dire qu’il s’est passé à Londres, sous les cameras du monde entier, un événement que les journalistes ont scrupuleusement passés sous silence afin de ne pas froisser la sensibilité de l’homme de la Maison Blanche qui s’est couvert de ridicule au G20 en s’inclinant devant le roi Abdallah II d’Arabie Saoudite. La plus jolie allégeance de l’année.
On joue aux gendarmes et aux voleurs avec qui, ou plutôt contre qui, on peut. Le monde musulman a trouvé son champion. Mais va t-il longtemps jouer les troublions de la politique américaine? Rien n’est moins sûr si l’on en croit les rumeurs qui courent sur son lieu de naissance. Wait and see!
 A SUIVRE

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