Ch. de Galland fit ses études au lycée d'Alger où on le retrouve en 1870 comme aspirant répétiteur. Maître auxiliaire, il se rend en 1872 au lycée d'Aix pour y conquérir le diplôme de licencié ès-lettres qui lui ouvre les portes de l'université.
Il rentre alors en Algérie pour occuper, au lycée d'Alger, la chaire de septième, puis est nommé au lycée de Tournon (1874) et à celui de Montauban (1880). Il revient au lycée d'Alger en 1880 pour y occuper la chaire de grammaire jusqu'en 1891. De 1891 à 1902, il dirige le lycée de Ben Aknoun et, de 1902 à 1907, professe au lycée de Mustapha.
En 1907, prématurément, de Galland prend sa retraite. Il devient président de l'association des anciens élèves du lycée d'Alger, cependant que ses concitoyens l'envoient siéger au conseil municipal. Leurs suffrages, exprimés le 10 mars 1908, le portent en tête de la liste élue. En 1910, l'assemblée municipale le choisit comme maire et, en 1912, réélu en tête de liste comme conseiller, ses collègues lui renouvellent, à l'unanimité, son mandat de maire d'Alger qu'il conservera jusqu'en Novembre 1919, date de sa démission.
La Ville lui est redevable d'importantes améliorations et d'embellissements de toutes sortes. C'est à lui, notamment, qu'elle doit la création de ce magnifique jardin du Musée qui fait l'admiration de tous, LE PARC DE GALLAND
Pendant la guerre, de Galland se dévoua tout particulièrement à ses concitoyens éprouvés. Aussi, sa mort fut un deuil public. La population tout entière tint à rendre hommage à cet homme de bien qui a laissé, le souvenir d'un esprit cultivé et d'un admirateur fervent et éclairé de l'Algérie.
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