La femme est l'avenir de l'homme dit le poète mais si elle demeure stérile, il n'est point d'avenir. Aussi, ne brisons pas les ailes de l'enfance avant qu'elle ne s'envole pour un ailleurs embrumé. Au contraire, ouvrons lui l'espace de nos maîtres et entourons la de notre bienveillance. Qu'importe la religion de la maman si son consentement à l'entrée de son enfant dans la maison de MOÏSE est avérée! Pourquoi demander la conversion à cette femme, à cette mère? Pourquoi lui imposer l'abandon de sa religion pour s'octroyer la bonne grâce des Rabbins? Les juifs ont-ils déjà oublié les conversions forcées de leurs frères d'Espagne et du Portugal? Ont-ils déjà oublié la souffrance des prières chuchotées, des louanges adressés en cachette, du renoncement au judaïsme pour raison de survie? Les juifs voudraient-ils imposer cette infâme conversion à des femmes coupables d'amour envers un des leurs? De victimes, les juifs seraient-ils devenus bourreaux? Bien sur que non! Bien sur que non! Le juif n'a rien oublié. Chaque pogrom, chaque atteinte à son intégrité physique, cultuelle ou territoriale parle encore à ses nuits d'insomnie, chaque morceau de l'histoire des "marranes", chaque départ pour une terre inculte ou inconnue traverse ses océans d'angoisse, chaque sirène qui agresse ses tympans lui coud une étoile jaune sur le cœur. Non, il n'a rien oublié et parce qu'il n'a rien oublié, il resserre le cercle de famille, se méfiant de tout et de tous, gardant jalousement son trésor, les tables de la loi, fermant la porte au nez des "impurs de la religion".
Ne serait-il pas plus raisonnable d'ouvrir toutes grandes les portes de la synagogue pour ces juifs en devenir que sont ces enfants de mariages mixtes? Pourquoi leur dénigrer le droit d'être juif alors qu'ils évoluent dans le judaïsme depuis leur plus tendre enfance par la seule volonté de leurs parents. Des parents qui se voient obligés de faire appel à un chirurgien pour la traditionnelle circoncision, loin de la chaise du prophète Elie, sans la présence du Rabbin pour bénir cet acte de foi, ce passeport identitaire qui les accompagnera tout au long de leur existence.
Cette adhésion librement consentie mérite le respect et l'étude approfondie de ces élans du coeur en faveur du judaïsme. Peu importe que la mère soit issue d'une autre religion, qu'elle ne maîtrise pas encore la parole de D...., qu'elle tâtonne en cuisinant les plats de la fête si elle entérine la volonté de son époux de voir son fils perpétuer et son nom et sa race en embrassant la religion du père.
Alors, le petit suivra les cours du Talmud Thora. Il étudiera l'histoire de "son" peuple à l'abri de l'aile protectrice de "sa" religion.
La "Bar Misvah" l'enregistrera dans le livre du judaïsme et son patronyme résonnera encore d'accents entendus çà et là, entre Jérusalem, Cordoue et Alger comme le signe extérieur d'appartenance à un peuple, à une communauté.
La tolérance exige l'attention. La modernité n'est pas la chienlit. Vivre avec son temps et bénéficier de l'avancée scientifique et technologique n'est pas la négation du passé. Bien au contraire. Mais le monde bouge. Le monde change. Et si l'on n'y prend pas garde, on risque de marcher non seulement à reculons mais également sur la tête. Comment peut-on faire abstraction de découvertes aussi capitales que le test d'A.D.N. Comment les sages d'une religion qui base l'appartenance à sa maison sur des critères de paternité douteuse ne se penchent-ils pas sur le progrès médical du XXIème siècle qui offre aux pères soupçonnés de "cocufiage" et aux mères "d'indignité", la possibilité de prouver leur "innocence", et par là-même l'authenticité de leur amour. Le procès d'intention et la condamnation irrémédiable n'ont plus leur place dans ce XXIème siècle où la preuve de culpabilité doit être administrée par l'accusateur et non pas démontée par l'accusé.
Ne serait-il pas plus raisonnable d'ouvrir toutes grandes les portes de la synagogue pour ces juifs en devenir que sont ces enfants de mariages mixtes? Pourquoi leur dénigrer le droit d'être juif alors qu'ils évoluent dans le judaïsme depuis leur plus tendre enfance par la seule volonté de leurs parents. Des parents qui se voient obligés de faire appel à un chirurgien pour la traditionnelle circoncision, loin de la chaise du prophète Elie, sans la présence du Rabbin pour bénir cet acte de foi, ce passeport identitaire qui les accompagnera tout au long de leur existence.
Cette adhésion librement consentie mérite le respect et l'étude approfondie de ces élans du coeur en faveur du judaïsme. Peu importe que la mère soit issue d'une autre religion, qu'elle ne maîtrise pas encore la parole de D...., qu'elle tâtonne en cuisinant les plats de la fête si elle entérine la volonté de son époux de voir son fils perpétuer et son nom et sa race en embrassant la religion du père.
Alors, le petit suivra les cours du Talmud Thora. Il étudiera l'histoire de "son" peuple à l'abri de l'aile protectrice de "sa" religion.
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