mardi 23 mars 2010

LA LANGUE DE CHEZ NOUS

CANTALOU : les pathos y préfèrent les appeler  melons. Total, les melons y s'prennent pour des ballon de rugby en y mettant des formes ovales. Les cantalous, c'est rond comme des ballons de hand-ball même que mon cousin Serge Timsit il était le goal de la sélection d'Alger alors qu'il avait seize ans et des poussières.
Quant à moi, j'vais acheter un cantalou! Bien rond!
CALBO : son frère jumeau c'est Yul Brynner. Fartasse des cheveux, il était le calbo!
CANUS / CANUSSE : Nicole Solbès c'en était un avec des bosses et des creux partout où y faut quand y faut, comme y faut!  Un canus, c'est un bloc, un paquet. Quand tu la vois, rien que tu meures de désir. C'est une femme souâ-souâ. Que tu irais bien faire un brin ( et même plusieurs) de causette avec elle. Et si j'ai pas été assez explicite, c'est que vous êtes pas des pieds noirs! Ma parole d'honneur! Houla!
CAO: rien à voir avec le K.O. que Halimi c'était le champion du monde. Rien à voir aussi avec l'école buissonnière pataouète (taper cao) . Il y a deux façons d'être cao.
1- Cao c'est à la Ronda quand on recouvre la carte jouée par l'adversaire par une carte identique. ( PAR EXEMPLE un cinq "bastos" qui recouvre un "cinq espaza") on lui donne alors le compte en tapant sec sur la table et on dit CAO.
2- Un babao y reste CAO à la suite d'une surprise.
"je suis resté CAO quand il est arrivé habillé comme un lord ce vilain!"
CARAMEL : bien sur, le pataouète il adorait les caramels Fausta. Mais ce caramel-là,  c'est De Villeneuve qui le mettait au fond des filets.
En Algérie, on connaissat Nizière et son café, Monserrat et son vin, Martoune et son béret, Grosoli et son créponné, De Villeneuve et ses caramels.
CAOUED : un élève qu'il était "fils à pèp" et qu'en plus il était un rapporteur. Tout y rapporter au maitre. Une fois mais pas deux sans ça, on lui faisait la tête au carré.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire