SOUVENIRS DE L’ECOLE ROCHAMBEAU ( bis )
D’autres souvenirs de l’école Rochambeau, y en a « une chiée plus quinze. » (Je sais, c’est vilain, mais ces expressions, tellement elles font partie de nous autres qu’on dirait que c’est du Ronsard!)
Qui se souvient de ces chiens savants qui venaient nous taper la danse du ventre et de ce cow-boy qui se prenait pour Hopalong Cassidy, le roi du lasso qui nous donnait le tournis ? De ce couple de photographes pointilleux au possible (y faut dire qu’avec les zigotos de Rochambeau, Lelièvre , Franklin et Sygwalt, plus d’un photographe y se serait jeté au Kassour !) et surtout de Madame Juan, la concierge de l’école, d’une gentillesse à toute épreuve ?
Le petit muret qui nous séparait de la cour des filles qui, à la récréation, se faisaient draguer par les garçons jusqu’à l’intervention de la préposée à la cour (c’est le cas de le dire !) ? Les parties de « pigeon » à la récré, pourquoi « pigeon », dieu seul y le sait ? La vérité, c’était pas mieux de dire « à la mora », à savoir !
Nos maîtres y z’avaient, tous, leurs petites manies.
Mr Sapina, il avait trouvé la note parfaite, « plus que parfait ». Parfait c’était pas assez……..parfait. L’élève qui obtenait « plus que parfait », ça le montait au pinacle quand c’était pas chez Azrine. Car, dans nos classes de Bab El Oued, on regardait bizarrement ceux qui avaient une bonne note comme un « fils à pepe » ou comme un martien.
Mr Lucas, le directeur il avait toujours à portée de main son trousseau de clé professionnel. Pourquoi professionnel, parce qu’une vingtaine de clés, les unes plus grosses et lourdes que les autres, elles garnissaient le trousseau. Seulement, Mr Lucas c’était un nerveux et y avait de quoi avec la bande de oualiones qui sévissaient dans sa classe. Et chaque fois qu’un élève y faisait du bruit ou qu’il amusait la galerie, Mr Lucas y se transformait en lanceur de trousseau de clés. BA BA BA ! Ca faisait un de ces mal (Normalement si j’étais un algérois des beaux quartiers, je dirais un de ces maux, mais j’suis de Bab El Oued) ! Mr Lucas, il avait du s’entrainer parce qu’il ratait rarement la cible !
Mr Vittori, avec son borsalino, son index de la main droite jauni par la cigarette et son costume sombre, y semblait tout droit sorti d’un film d’Humphrey Bogart. Dans sa classe, personne y bronchait. Je me souviens d’une bagarre avec Papa Ayache dans la cour au sujet d’un élève qu’il avait maltraité et qui lui valut sa mise à pied (en voiture ou à cheval) mais la vérité, j’ignore le fin mot de cette histoire que je vous narre (ba ! ba ! ba ! Comment je parle bien !) alors, je préfère m’abstenir ! Ya pas à dire hein, l’école Rochambeau y avait pas que des babaos, suivez mon regard de laouère !
Madame Castellani c’était la maitresse de la classe de 5ème que je sais plus à quoi elle correspond au jour d’aujourd’hui (zarmah, je parle comme un bâchelier). Je me rappelle d’elle d’abord parce qu’elle ressemblait à la sœur de ma mère, tata Lisette que son vrai prénom Elise ça faisait trop chic pour habiter rue Marengo dans la casbah. Y faut dire que c’était plus dans l’air du temps de Bab El Oued avec toutes les Claudette, les Paulette, les Fifinette, les Mauricette, les Josette, les Marinette j’en passe et des meilleures. C’est bizarre cette idée qu’elles avaient les mères de chez nous d’appeler leurs filles avec des « ette » comme il en pleuvait.
Mme Castellani, elle avait une grosse règle en bois dur qu’elle administrait à ceux qui jouaient les zigotos. Le bout des doigts repliés vers le haut, le malheureux y morflait un maximum sous ses coups. Et mon ami, elle y allait pas avec le dos de la cuillère (encore une expression à la « mords-moi………. »).
Allez va, mieux on pense à nos gentilles têtes blondes et souvent brunes que les maitres y peuvent plus toucher ou sinon on leur fait un procès !
Quand à Mr RUIZ, y parait qu’y matait toutes les femmes. Alors, rien qu’il les convoquait. Pour un oui, pour un non, y faisait la cour aux mères de familles. Heureusement que les hommes y s’occupaient pas trop de l’éducation de leurs enfants ou sinon, Mr RUIZ, il aurait pas fait long feu à Rochambeau comme dans toutes les écoles de Bab El Oued voire d’Alger et tant qu’on y est dans l’Algérie toute entière.
Heureux temps de notre enfance et de notre école quand les maitres et les maitresses y prolongeaient l’éducation de nos parents avec sévérité mais avec indulgence et il faut le préciser, avec l’amour de leur métier dans leurs cartables.
FIN
D’autres souvenirs de l’école Rochambeau, y en a « une chiée plus quinze. » (Je sais, c’est vilain, mais ces expressions, tellement elles font partie de nous autres qu’on dirait que c’est du Ronsard!)
Qui se souvient de ces chiens savants qui venaient nous taper la danse du ventre et de ce cow-boy qui se prenait pour Hopalong Cassidy, le roi du lasso qui nous donnait le tournis ? De ce couple de photographes pointilleux au possible (y faut dire qu’avec les zigotos de Rochambeau, Lelièvre , Franklin et Sygwalt, plus d’un photographe y se serait jeté au Kassour !) et surtout de Madame Juan, la concierge de l’école, d’une gentillesse à toute épreuve ?
Le petit muret qui nous séparait de la cour des filles qui, à la récréation, se faisaient draguer par les garçons jusqu’à l’intervention de la préposée à la cour (c’est le cas de le dire !) ? Les parties de « pigeon » à la récré, pourquoi « pigeon », dieu seul y le sait ? La vérité, c’était pas mieux de dire « à la mora », à savoir !
Nos maîtres y z’avaient, tous, leurs petites manies.
Mr Sapina, il avait trouvé la note parfaite, « plus que parfait ». Parfait c’était pas assez……..parfait. L’élève qui obtenait « plus que parfait », ça le montait au pinacle quand c’était pas chez Azrine. Car, dans nos classes de Bab El Oued, on regardait bizarrement ceux qui avaient une bonne note comme un « fils à pepe » ou comme un martien.
Mr Lucas, le directeur il avait toujours à portée de main son trousseau de clé professionnel. Pourquoi professionnel, parce qu’une vingtaine de clés, les unes plus grosses et lourdes que les autres, elles garnissaient le trousseau. Seulement, Mr Lucas c’était un nerveux et y avait de quoi avec la bande de oualiones qui sévissaient dans sa classe. Et chaque fois qu’un élève y faisait du bruit ou qu’il amusait la galerie, Mr Lucas y se transformait en lanceur de trousseau de clés. BA BA BA ! Ca faisait un de ces mal (Normalement si j’étais un algérois des beaux quartiers, je dirais un de ces maux, mais j’suis de Bab El Oued) ! Mr Lucas, il avait du s’entrainer parce qu’il ratait rarement la cible !
Mr Vittori, avec son borsalino, son index de la main droite jauni par la cigarette et son costume sombre, y semblait tout droit sorti d’un film d’Humphrey Bogart. Dans sa classe, personne y bronchait. Je me souviens d’une bagarre avec Papa Ayache dans la cour au sujet d’un élève qu’il avait maltraité et qui lui valut sa mise à pied (en voiture ou à cheval) mais la vérité, j’ignore le fin mot de cette histoire que je vous narre (ba ! ba ! ba ! Comment je parle bien !) alors, je préfère m’abstenir ! Ya pas à dire hein, l’école Rochambeau y avait pas que des babaos, suivez mon regard de laouère !
Madame Castellani c’était la maitresse de la classe de 5ème que je sais plus à quoi elle correspond au jour d’aujourd’hui (zarmah, je parle comme un bâchelier). Je me rappelle d’elle d’abord parce qu’elle ressemblait à la sœur de ma mère, tata Lisette que son vrai prénom Elise ça faisait trop chic pour habiter rue Marengo dans la casbah. Y faut dire que c’était plus dans l’air du temps de Bab El Oued avec toutes les Claudette, les Paulette, les Fifinette, les Mauricette, les Josette, les Marinette j’en passe et des meilleures. C’est bizarre cette idée qu’elles avaient les mères de chez nous d’appeler leurs filles avec des « ette » comme il en pleuvait.
Mme Castellani, elle avait une grosse règle en bois dur qu’elle administrait à ceux qui jouaient les zigotos. Le bout des doigts repliés vers le haut, le malheureux y morflait un maximum sous ses coups. Et mon ami, elle y allait pas avec le dos de la cuillère (encore une expression à la « mords-moi………. »).
Allez va, mieux on pense à nos gentilles têtes blondes et souvent brunes que les maitres y peuvent plus toucher ou sinon on leur fait un procès !
Quand à Mr RUIZ, y parait qu’y matait toutes les femmes. Alors, rien qu’il les convoquait. Pour un oui, pour un non, y faisait la cour aux mères de familles. Heureusement que les hommes y s’occupaient pas trop de l’éducation de leurs enfants ou sinon, Mr RUIZ, il aurait pas fait long feu à Rochambeau comme dans toutes les écoles de Bab El Oued voire d’Alger et tant qu’on y est dans l’Algérie toute entière.
Heureux temps de notre enfance et de notre école quand les maitres et les maitresses y prolongeaient l’éducation de nos parents avec sévérité mais avec indulgence et il faut le préciser, avec l’amour de leur métier dans leurs cartables.
FIN
Je trouve que mettre en ligne et faire circuler des informations non confirmées et presque diffamatoires sur Monsieur Ruiz témoigne d'un usage bien contestable d'internet. Cet enseignant et les autres personnes citées, décédées certainement pour la plupart, et qui ont exercé leur métier avec dévouement,méritent qu'on laisse d'eux bien autre chose que ce qui pourrait bien n'être que racontars et médisances. Si c'est pour dire cela d'eux, mieux vaut ne rien dire. Et si on nous parlait de tout ce qu'ils ont apporté à des générations entières?
RépondreSupprimerj'aurais aimé que cette lettre ne soit pas anonyme mais bon! tout ca n'est pas bien grave mais il était de notoriété publique que monsieur RUIZ (QUE JAI PAR AILLEURS APPRECIE SANS CELA IL NE SERAIT PAS RESTE DANS LA MEMOIRE DE SES ELEVES) était un amateur de jolies femmes (et ce n'est pas moi qui l'en blamerait) bien évidemment ce n'était pas mon propos de le discréditer en quoi ce soit car J'AI UNE INFINIE TENDRESSE POUR TOUS CEUX QUI ONT FAIT DE MOI L' HOMME QUE JE SUIS DEVENU. MON PROPOS ETAIT EN PATAOUETE .CELA NE VOUS A SANS DOUTE PAS ECHAPPE. D'OU L'EXAGERATION! SANS RANCUNE
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