Son nom de scène Brillant lui a été donné par Jacques Boni, le patron du cabaret Les Trois Maillets où il se produisait. Avant de monter sur scène il lui disait : « Dany ! Sois brillant ! ».
Tunisien ayant pour idoles Elvis Presley et Franck Sinatra, Il est né à Lafayette à Tunis. Et pour ce pays qui l'a vu naître, il chante l'amour. Dany Brillant a fait battre la chamade à des milliers de fans, samedi , au théâtre romain de Carthage. Dany a rendu hommage aux pionniers du jazz et à tous leurs fans.Il n'a pas oublier de faire une promenade dans les souks de la vieille ville le jour-même et de sa visite à l'improviste à l'appartement de La Fayette qui fut son lieu de naissance. Tout cela l'a mis à l'aise. Bien à l'aise. Après tout , il est chez lui et avec les siens. Dur vers la fin de se séparer de cette bête de scène aux yeux bleus d'azur. Et Dany, lui aussi, avait du mal à quitter son public de Carthage. Un amour de public. Un public saisissant. Acclamé à volonté, Dany n'avait pas le choix et n'a pas trop hésité pour répondre rappel et encore «prolonger la soirée avec ses fans qu'il vient de découvrir et qui ne sont pas encore rassasiés. Mais du grand art on en redemande toujours et on n'est jamais rassasié.Pour son père, il a aussi dédié une chanson aux airs orientaux. «Mon père ne s'est jamais remis d'avoir quitté la Tunisie. Il n'a plus jamais retrouvé la fraîcheur de ce pays. Il est quelque part, parmi les étoiles. Il nous regarde peut-être. Il n'aurait jamais cru qu'un jour son fils chanterait à Carthage devant des milliers de tunisiens». Pour lui, Dany a fait le voyage. Pour lui aussi, il a ravivé la flamme éternelle de l'amour. Son concert n'était qu'une grande histoire d'un amour.
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