L'histoire commence bien avant la conquête de l'Algérie avec l'arrivée du premier BASTOS à Oran. Il s'appelle Juan ( 1817-1889 ) et vient de Malaga où il est né, bien décidé à tenter l'aventure dans ce pays neuf. Il a l'esprit entreprenant des pionniers et se lance rapidement dans la fabrication des cigarettes à son nom. Après l'arrivée des français en 1830 il adopte très vite la nationalité française et son usine est déjà bien implantée en bord de mer. La succession est assurée par toute la famille dont la lignée est assez importante. Un fils Emmanuel ( Oran 1839-1920 ) prendra la suite. Une usine à Bruxelles en Belgique vient compléter les deux usines oranaises, et la production atteint annuellement 600 millions de cigarettes !.
A cette époque il n'y avait pas de loi anti-tabac.... La publicité pouvait se faire librement: "Brune ou blonde..."
Peut-on seulement trouver aujourd'hui, un seul oranais qui ne se souvienne pas du nom de Bastos. Si l'on faisait le Top 50 des noms célèbres d'Oran, on trouverait certainement à la première place ex aequo BASTOS et GALIANA sans doute bien avant Camus ou Yves Saint Laurent....! car les oranais étaient avant tout des épicuriens. Souvenez vous....Et si vous ouvrez votre dictionnaire au mot "Bastos", vous y trouverez cette définition:Balle d'arme à feu ! Ceci proviendrait d'une altération argotique dans le langage de nos poilus car la maison BASTOS alimentait en tabac et cigarettes les troupes du front durant la première guerre mondiale !
C'est Juan BASTOS, qui débuta dés 1837 dans le commerce du tabac. Il le fit de manière très modeste d'ailleurs, comme beaucoup de grandes entreprises.
A ce jour ce sont les plus importantes manufactures de ce type de commerce (florissant) pour l'A.F.N.
Malgré sa disparition en 1889, ses héritiers afin de perpétuer sa mémoire, conservèrent son nom comme raison sociale de leur société, et sa signature figure toujours sur les paquets de cigarettes.
Après un tri sévère des tabacs en feuilles, celles-ci sont assemblées en manoques pour faciliter l'opération de coupage accomplie par de puissantes hacheuses.
Elles sont ensuite torréfiées dans de grands cylindres animés d'un mouvement de rotation. Après refroidissement, elles sont séchées dans un second cylindre et peuvent alors être livrées, soit à la main-d'œuvre féminine, soit à des machines spéciales très perfectionnées.
Les cigarettes finies sont transportées dans une autre salle pour être empaquetées. Ceux-ci sont alors reconditionnés dans des caisses qui partent pour des destinations les plus diverses et lointaines: Australie, Amériques, Indes, etc... Mais les manufactures BASTOS ne fabriquent pas que des cigarettes, mais aussi de savoureux cigares.
Après un choix, encore plus rigoureux que pour les cigarettes, les feuilles sont roulées à la main par des ouvrières. Mises dans un moule et pressées, le cigare est enfin enveloppé dans une feuille de tabac super fin, qui peut être comparé à de la soie !.
A ces dernières salles sont annexées un atelier occupé à confectionner des élégantes boîtes en bois de cèdre dans lesquelles les cigares seront précautionneusement rangés, avant de partir pour les magasins d'entreposage.
Les manufactures BASTOS pour fabriquer ses produits doit importer du tabac du monde entier. L'Algérie, grosse productrice ne suffit pas, et aussi le produit fini, comme certains vins, nécessite un mélange d'origines diverses. Aussi nous trouvons des ballots provenant de Russie, d'Allemagne, des Pays-Bas, de Turquie, des Etats-Unis, d'Uruguay, d'Argentine, des Indes, des Iles de la Sonde, etc...
Devant la demande croissante, BASTOS a dû créer des manufactures annexes dans différents pays, Belgique, Allemagne, Angleterre.
La maison a été récompensée de ses efforts de qualité de fabrication par des médailles obtenues dans de nombreuses expositions Internationales.
La manufacture produit actuellement, annuellement, six cents millions de cigarettes.
A cette époque il n'y avait pas de loi anti-tabac.... La publicité pouvait se faire librement: "Brune ou blonde..."
Peut-on seulement trouver aujourd'hui, un seul oranais qui ne se souvienne pas du nom de Bastos. Si l'on faisait le Top 50 des noms célèbres d'Oran, on trouverait certainement à la première place ex aequo BASTOS et GALIANA sans doute bien avant Camus ou Yves Saint Laurent....! car les oranais étaient avant tout des épicuriens. Souvenez vous....Et si vous ouvrez votre dictionnaire au mot "Bastos", vous y trouverez cette définition:Balle d'arme à feu ! Ceci proviendrait d'une altération argotique dans le langage de nos poilus car la maison BASTOS alimentait en tabac et cigarettes les troupes du front durant la première guerre mondiale !
C'est Juan BASTOS, qui débuta dés 1837 dans le commerce du tabac. Il le fit de manière très modeste d'ailleurs, comme beaucoup de grandes entreprises.
A ce jour ce sont les plus importantes manufactures de ce type de commerce (florissant) pour l'A.F.N.
Malgré sa disparition en 1889, ses héritiers afin de perpétuer sa mémoire, conservèrent son nom comme raison sociale de leur société, et sa signature figure toujours sur les paquets de cigarettes.
Après un tri sévère des tabacs en feuilles, celles-ci sont assemblées en manoques pour faciliter l'opération de coupage accomplie par de puissantes hacheuses.
Elles sont ensuite torréfiées dans de grands cylindres animés d'un mouvement de rotation. Après refroidissement, elles sont séchées dans un second cylindre et peuvent alors être livrées, soit à la main-d'œuvre féminine, soit à des machines spéciales très perfectionnées.
Les cigarettes finies sont transportées dans une autre salle pour être empaquetées. Ceux-ci sont alors reconditionnés dans des caisses qui partent pour des destinations les plus diverses et lointaines: Australie, Amériques, Indes, etc... Mais les manufactures BASTOS ne fabriquent pas que des cigarettes, mais aussi de savoureux cigares.
Après un choix, encore plus rigoureux que pour les cigarettes, les feuilles sont roulées à la main par des ouvrières. Mises dans un moule et pressées, le cigare est enfin enveloppé dans une feuille de tabac super fin, qui peut être comparé à de la soie !.
A ces dernières salles sont annexées un atelier occupé à confectionner des élégantes boîtes en bois de cèdre dans lesquelles les cigares seront précautionneusement rangés, avant de partir pour les magasins d'entreposage.
Les manufactures BASTOS pour fabriquer ses produits doit importer du tabac du monde entier. L'Algérie, grosse productrice ne suffit pas, et aussi le produit fini, comme certains vins, nécessite un mélange d'origines diverses. Aussi nous trouvons des ballots provenant de Russie, d'Allemagne, des Pays-Bas, de Turquie, des Etats-Unis, d'Uruguay, d'Argentine, des Indes, des Iles de la Sonde, etc...
Devant la demande croissante, BASTOS a dû créer des manufactures annexes dans différents pays, Belgique, Allemagne, Angleterre.
La maison a été récompensée de ses efforts de qualité de fabrication par des médailles obtenues dans de nombreuses expositions Internationales.
La manufacture produit actuellement, annuellement, six cents millions de cigarettes.
Les cigarettes de troupes "Algérie" contenaient-elles réellement du chanvre ?
RépondreSupprimerSavez vous aussi que Bastos a orné , pendant un certain temps, ses paquets de cigarettes de 12 croix gammées!!!
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