mercredi 2 décembre 2009

JEAN RENO


Une enfance méditerranéenne
Né le 30 juillet 1948 à Casablanca, Maroc. De son vrai nom Juan Moreno, Jean Reno grandit au Maroc où ses parents espagnols se sont installés pour fuir le franquisme. Elève dilettante, il refuse la carrière de dessinateur industriel imposée par son père et part pour la France à 17 ans après la mort de sa mère. Il finit par s'installer à Paris et enchaîne les petits boulots pour se payer les cours Simon, puis l'atelier d'Andréas Voutsinas. Entre deux pièces de théâtre, il fait beaucoup de figuration au cinéma et se lie d'amitié avec Luc Besson sur le tournage des Bidasses aux grandes manœuvres (1980) de Raphaël Delpard. Les deux hommes ne se quittent plus. Aussi, lorsque Luc Besson réalise l'année suivante son court métrage L'Avant-dernier, puis son premier long Le Dernier combat (1983), Jean Reno fait partie de la distribution.
La période Luc Besson
Avec
Subway (1985), c'est le début du succès pour Luc Besson qui triomphe ensuite avec le Grand Bleu (1988) dans lequel Jean Reno tient le rôle d'Enzo l'Italien. A 40 ans, le comédien tire définitivement un trait sur ses années de vache maigre. Sa voix grave bien placée et sa carrure d'athlète le prédisposent aux personnages de tueur. Luc Besson ne s'y trompe pas en lui offrant le rôle de Victor le nettoyeur dans Nikita (1990), point de départ à celui de Léon (1994) entièrement centré sur Jean Reno. Entre-temps, l'acteur est devenu une véritable vedette en France en prêtant ses traits au mémorable Godefroy de Papincourt dans Les Visiteurs de Jean-Marie Poiré (1993) qui bat tous les records d'entrées en France en rassemblant près de 14 millions de spectateurs.
Une star internationale
Parallèlement à sa carrière française, l'acteur commence à être sollicité aux Etats-Unis, le succès de
Léon lui ayant ouvert les portes de Hollywood. D'abord engagé dans des petits rôles dans French Kiss (1995) et Mission : Impossible de Brian de Palma, il voit ses apparitions s'étoffer dans Godzilla de Roland Emmerich, puis Ronin de John Frankenheimer en 1998 et Rollerball de John Mc Tiernan en 2002. Dans l'Hexagone, il ne dédaigne pas les comédies populaires franchouillardes telles que Le Jaguar, Les Sœurs soleil ou encore Les Couloirs du temps : les Visiteurs II. Il se laisse également tenter par des thrillers tels que Les Rivières pourpres de Mathieu Kassovitz, Les Rivières pourpres II d'Olivier Dahan et L'Empire des loups de Chris Nahon.Jean Reno est certes devenu une star internationale bankable mais il peine à retrouver un rôle aussi intense que celui de Léon. Malgré quelques tentatives pour se renouveler (Par-delà les nuages de Michelangelo Antonioni, Décalage horaire de Danièle Thompson), il ne tourne plus que dans des grosses productions dont l'intérêt artistique laisse souvent à désirer (Wasabi de Gérard Krawczyk, Tais-toi ! de Francis Veber). Mais il ne laisse rien transpirer de ses états d'âme et encore moins de sa vie privée. Solide comme un roc et peu dissert dans les médias, il reste extrêmement populaire en France.Il est attendu en 2006 notamment dans La Panthère rose de Shawn Levy et The Da Vinci Code de Ron Howard.

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