lundi 23 novembre 2009

BACHAGA BOUALEM




Il y a 50 ans, le 10 décembre 1958, le Bachaga Saïd Boualam était élu vice-président de l’Assemblée nationale.
Au cours de son Assemblée générale, le 12 décembre, au Sénat, dans l’enceinte de la chambre haute du Parlement de la République, le CLAN lui a rendu hommage.
Saïd Boualam, décédé en 1982, était né à Souk-Ahras le 2 octobre 1906. Officier de l’Armée française, Maire de Lamartine, député, il était Commandeur de la légion d’Honneur, Croix de guerre (39/45) avec deux citations, croix de la valeur militaire (2 citations).
Bachaga de l’Ouarsenis, il devient responsable de la harka de la région en juillet 1956, mais son autorité morale très vite s’étend bien au-delà de sa harka. Une autorité et une réputation qui en font une cible privilégiée. Il paiera extrêmement cher son engagement. Trente-deux membres de sa famille tués, dont l’un de ses fils, un de ses gendres et son frère.
Après le 19 mars 1962, des milliers de membres de sa harka seront assassinés.
A l’Assemblée nationale, le 5 juin 1962, il dénoncera ces crimes et lancera un appel poignant :
Mesdames Messieurs, depuis 18 ans ma place était parmi les miens en Algérie. Pendant ce temps vous arrêtiez notre destin. Je reviens aujourd’hui vous demander qu’avez-vous fait de nous ? J’ai servi la France après mon père pendant 56 ans. J’ai donné au pays un de mes fils. J’ai été loyal jusqu’au bout. J’ai engagé tous les miens "…. " Pourquoi n’avez-vous pas depuis des mois regroupé et protégé tous ceux qui sont désarmés ? Pourquoi menacer de sanctions les officiers qui se sentent jusqu’au bout responsables de la vie de leurs hommes et organisent leur retour vers la France ?... " " Il est encore temps. La France sait être grande et généreuse… il s’agit dans ce désastre de sauver l’honneur de notre patrie »
Le 18 mai 1962, avec ceux qu’il avait pu sauver du massacre, il devait s’installer à la limite de la Camargue au "mas Thibert" ; endroit qui est vite devenu lieu de rassemblement puis de recueillement.

1 commentaire:

  1. un tout petit bonhomme me parla du bachaga boualem va le voir de ma part tu sera tres bien recu, au mas thibert en camargue tu fera du cheval, , bien sur je ne suis jamais venue, mais aujourd'hui le connaissant mieux je regrete,j'aurai aime connaitre son histoire et lui meme, ce petit homme s'appelait collard et connaissait bien le bachaga un rendez vous manque

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