Issu d’une famille juive séfarade, s’établit à Paris dans les années 1950 pour étudier la comédie au conservatoire d’art dramatique de Paris. Il remporte le prix Bernstein et École des Vedettes décernés aux meilleurs jeunes comédiens de Paris. Il débute sur les planches et à la télévision avec de grands metteurs en scène (l'Affaire des poisons avec Raymond Rouleau, Une femme libre de Salacrou avec Danielle Delorme, Les Îles fortunées de Simon Gantillon, etc.) avant de monter lui-même ses propres spectacles où il fait découvrir en France l'humour judéo-arabe : Purée de nous z'otres, La Parodie du Cid (Le Cid à Bab el Oued) d'Edmond Brua, De Bab el Oued à l'Elysée sont des triomphes comiques, encensés par la critique. Il se spécialise alors dans l’interprétation et l'écriture de pièces et sketches comiques. Un certain nombre de ses sketches sont d’ailleurs édités sous formes de disques et pulvérisent des records de vente chez Barclay : De Bab el Oued à l'Elysée, David et de Goliath, Israël embargoment immédiat, Ma belle-mère, Tata Julie, Surboumédienne etc.
En 1965, il réalise son premier film : Déclic et des claques avec Annie Girardot, mésaventures comiques de jeunes pied-noirs à Paris. Il poursuit son activité de chansonnier : en 1967, le disque de son sketch satirique sur la Guerre de Six Jours, Rien Nasser de courir, est interdit par la censure, du fait de sa tonalité politique, en porte-à-faux avec la position du gouvernement français.
Dans les années 1970, Philippe Clair intensifie son activité de cinéaste et devient le grand spécialiste de la comédie populaire , qu’il agrémente de son humour pied-noir. La plupart de ses films sont des succès commerciaux, bien que souvent descendus par la critique du fait de leur vulgarité et du cabotinage des acteurs. Ses films sont souvent plagiés par d'autres metteurs en scène « franchouillards ».
Il fait débuter Les Charlots dans La Grande Java , Richard Anconina dans Comment se faire réformer et surtout Aldo Maccione dans La Grande Mafia, Plus beau que moi, tu meurs et Tais-toi quand tu parles. Il réalise aussi d'autres films véritablement surréalistes tels que Le Führer en folie. En 1984, il réussit le plus beau coup de sa carrière en engageant Jerry Lewis dans son film Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir.
Dans les années 1980, la comédie populaire à la française qu'il incarne, décline, du fait notamment de l’évolution des goûts du public (Les Bronzés) et Philippe Clair cesse de tourner après un dernier film en 1989. L'humour judéo-pied-noir rejaillit une dizaine d'année plus tard avec La Vérité si je mens ! que le critique Louis Skorecki du quotidien Libération voit comme un remake de son premier film Déclic et des claques.
Philippe Clair reste l'un des symboles d'un certain humour populaire à la française et du "cinéma du samedi soir".
En 1965, il réalise son premier film : Déclic et des claques avec Annie Girardot, mésaventures comiques de jeunes pied-noirs à Paris. Il poursuit son activité de chansonnier : en 1967, le disque de son sketch satirique sur la Guerre de Six Jours, Rien Nasser de courir, est interdit par la censure, du fait de sa tonalité politique, en porte-à-faux avec la position du gouvernement français.
Dans les années 1970, Philippe Clair intensifie son activité de cinéaste et devient le grand spécialiste de la comédie populaire , qu’il agrémente de son humour pied-noir. La plupart de ses films sont des succès commerciaux, bien que souvent descendus par la critique du fait de leur vulgarité et du cabotinage des acteurs. Ses films sont souvent plagiés par d'autres metteurs en scène « franchouillards ».
Il fait débuter Les Charlots dans La Grande Java , Richard Anconina dans Comment se faire réformer et surtout Aldo Maccione dans La Grande Mafia, Plus beau que moi, tu meurs et Tais-toi quand tu parles. Il réalise aussi d'autres films véritablement surréalistes tels que Le Führer en folie. En 1984, il réussit le plus beau coup de sa carrière en engageant Jerry Lewis dans son film Par où t'es rentré ? On t'a pas vu sortir.
Dans les années 1980, la comédie populaire à la française qu'il incarne, décline, du fait notamment de l’évolution des goûts du public (Les Bronzés) et Philippe Clair cesse de tourner après un dernier film en 1989. L'humour judéo-pied-noir rejaillit une dizaine d'année plus tard avec La Vérité si je mens ! que le critique Louis Skorecki du quotidien Libération voit comme un remake de son premier film Déclic et des claques.
Philippe Clair reste l'un des symboles d'un certain humour populaire à la française et du "cinéma du samedi soir".