samedi 19 mai 2012

GOETHE PARLE D'ISRAEL par Arnold Lagémi

Le peuple israélite n’a pas son pareil en indépendance, en fermeté, en courage!  GOETHE

Voici donc, à son tour, le père de FAUST venu chanter les louanges d’Israël. La position, plutôt la justification qu’adoptera le père du courant littéraire Sturm und Drang, relèvera de l’audace bien plus que du courage. En effet, les principales raisons qui conduisent Goethe à vanter la spécificité d’Israël, sont essentiellement d’ordre religieux.
L’auteur de « la souffrance du jeune Werther » paiera donc cher la haute idée qu’il se fait de la mission d’Israël et va donc s’exposer à des critiques sévères émanant de diverses Eglises
C’est Israël et seulement Israël qui a été choisi pour célébrer le nom de D.ieu, et la grandeur de la mission rejaillit sur le « porteur. » Voici donc résumé l’essentiel de la position qu’adoptera Goethe. La mission élective du peuple juif grandit ce dernier jusqu’à devenir un exemple, un modèle pour les autres.
On pourrait même, accepter la teneur de l’argumentation dans une perspective athée. Occupé à de « grandes choses » le peuple juif est devenu « grand. » Habitué à évoluer dans le grand débat qu’est, par exemple, la recherche de la Justice, le peuple juif, est, ainsi que j’ai tenté de le montrer par d’autres illustres intervenants, le peuple qui a le plus concouru à l’établissement du droit comme source de tout pouvoir.
Arnold Lagémi

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire