A cette époque, Gilad était détenu depuis deux ans et demi, dans la captivité la plus brutale, sans aucune visite de la Croix-Rouge, sans aucune visite tout court et personne ne savait réellement comment il allait. La première étape que j’ai accomplie, c’est d’avoir une cassette vidéo montrant Gilad pour que nous soyons tous soulagé de le voir. Nous l’avons vu bouger et parler. C’était un bon résultat. Nous savions qu’il était sain et vivant. Mais ceci n’était qu’une première étape.
La principale tâche que nous devions relever était plus difficile – c’était de ramener effectivement Gilad. Nous avons longuement négocié par l’intermédiaire d’un négociateur allemand. Ces négociations ont été fondées dans un cadre général décrit par le gouvernement précédent. Ces négociations ont été longues, épuisantes et malgré tous nos efforts, il n’y avait pas d’accord.
Je dois vous dire que nous avons essayé de ramener Gilad de nombreuses fois, avec de nombreux accords différents, mais cela n’a pas fonctionné. Ces dernières semaines, après un mois de négociations au Caire, cette fois menée par le gouvernement égyptien, les choses aboutissent. Mes directives étaient de rester sur les principes cadres qui sont importants pour la sécurité d’Israël. J’en parlerais lors de la réunion du cabinet ministériel.
Il existe une tension inhérente entre le désir de retrouver le soldat enlevé et la nécessité de maintenir la sécurité des citoyens israéliens. Les ministres sont également fermement engagés à ramener à la maison Gilad et d’autre part sont profondément engagés dans la sécurité des citoyens israéliens. Ceci est ma double responsabilité en tant que Premier ministre.
Je vous informe aujourd’hui que l’accord du gouvernement représente le juste équilibre entre toutes ces considérations. Je ne veux rien vous cacher : c’était une décision difficile à prendre. Il fallait faire face aux familles des victimes du terrorisme, dont je comprends la souffrance et la détresse : je suis l’une d’elles. Mais mon leadership est testé en ce moment : c’est la capacité à prendre des décisions difficiles. Je l’ai fait.
Je crois que nous avons obtenu la meilleure offre possible en ce moment, alors que des tempêtes se produisent au Moyen-Orient. Une petite opportunité a été ouverte. Elle pourrait mener au retour à la maison de Gilad Shalit. Cette fenêtre s’est ouverte avec la peur que le Printemps Arabe ne donne que plus de pouvoir aux extrémistes et ne rendent le retour de Gilad Shalit impossible à jamais.
Par conséquent, et en vertu de toutes ces considérations, j’ai demandé aux négociateurs de signer un accord que les deux parties ont paraphé aujourd’hui. Je tiens à remercier mon attaché militaire, le major général Yohanan Locker, le directeur de l’ISA, Yoram Cohen, l’émissaire David Maidan, et son prédécesseur Hagai Hadas. Je tiens à remercier le personnel les a accompagné durant toutes ces années.
Je tiens à remercier l’armée, les forces de sécurité qui n’ont pas ménagé leurs efforts au sujet de Gilad Shalit. Oui, je tiens à remercier le médiateur allemand et la chancelière, Angela Merkel, qui a soutenu sa mission tout du long. Je voudrais adresser des remerciements particuliers au gouvernement égyptien et aux organismes de renseignement ont qui a aidé à la médiation et qui ont permis cet accord.
Ce matin, j’ai parlé à Noam Shalit; avec Aviva et le grand-père de Gilad. Je leur ai dit que j’ai tenu ma promesse et je leur rapporte leur fils et petit-fils à la maison. Je leur ai dit, je vous ramène votre enfant. Je suis content d’avoir été la hauteur et Gilad reviendra en Israël dans les prochains jours.
Comme le disent nos sages, nous sommes tous responsable du sort de notre prochain. « Qui sauve une vie, sauve la terre entière ». Ce soir je vous apporte la proposition du gouvernement pour sauver Gilad Shalit et le faire revenir après 5 ans à la maison… En Israël
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