lundi 14 mars 2011

LE VILLE D'ORAN 1 et 2

HISTOIRE DU PREMIER VILLE D'ORAN
Deuxième d’une série de 12 navires. Sister-ships : CHARLES QUINT (1880), SAINT AUGUSTIN (1880), MOISE (1880), VILLE DE MADRID (1880), VILLE DE BONE (1880), VILLE DE BARCELONE (1880), ABD EL KADER (1880), ISAAC PEREIRE (1880), KLEBER (1880), VILLE DE ROME (1881), VILLE DE NAPLES (1882).
Mis en service en juillet 1880 sur les lignes d’Afrique du Nord, au départ de Marseille.
Du 19 juillet 1889 au 27 janvier 1890, subit une refonte complète à Saint Nazaire : machine transformée à triple expansion, chaudières neuves, installation de l'éclairage électrique.
Aborde en janvier 1896 le môle de la Joliette à Marseille et se fait de graves avaries à l'avant.
Du 1er janvier au 30 septembre 1900, refonte à Marseille, reçoit des chaudières neuves.
Le 9 décembre 1916, le paquebot repousse une attaque de sous-marin au canon.
Démoli en 1921 à Gênes, après une carrière de 41 ans !

HISTOIRE DU DEUXIEME VILLE D'ORAN
Sister-ship du paquebot VILLE D’ALGER (1935). A la différence de son sister-ship, VILLE D’ORAN restera la propriété du Gouvernement français jusqu’en 1954, sa gérance étant assurée par la Transat.
Mis en service en octobre 1936 sur les lignes d’Afrique du Nord, au départ de Marseille, où il rencontre le même succès que son sister-ship. A L’époque, possède deux cheminées, la cheminée arrière étant factice.
En septembre 1939, est transformé en croiseur auxiliaire et rebaptisé X5. Sa cheminée arrière est retirée. Durant la Drôle de Guerre, effectue des patrouilles en Méditerranée.
En avril 1940, prend part à l’expédition de Norvège. Est touché par une bombe d’avion à Namsos. En juin, participe au transfert d’une partie du stock d’or de la Banque de France de Pauillac à Casablanca puis à Dakar où il est désarmé.
Après la défaite, retourne à Marseille où il est désarmé de nouveau. Reprend son service sur l’Algérie entre mai et septembre 1941 puis est désarmé à Alger.
Fin 1942, est réarmé par les Alliés puis utilisé comme transport de troupes, géré par la Cunard. Participe au débarquement en Sicile et en Italie.
Déréquisitionné en mars 1946 et remis en service.
Est complètement remis en état en 1948-49. A la différence de VILLE D’ALGER, ses superstructures, qui n’ont pas été endommagées, ne sont pas modifiées.
Remis en service sur les lignes d’Afrique du Nord en juin 1949 avec une seule cheminée et un seul mât. Dans les années cinquante, le mât arrière sera réinstallé et la cheminée modernisée et surélevée, comme sur VILLE D’ALGER.
Repris en pleine propriété par la Transat en janvier 1954.
Vendu en juin 1965 à l’armateur grec Typaldos. Rebaptisé MOUNT OLYMPOS puis OLYMPOS tout court. Désarmé à Scaramanga. Coque blanche Devait être mis en service avec l’ex-VILLE D’ALGER sur la ligne Marseille-HaÏfa mais ne semble pas avoir été exploité une seule fois.
En 1968, L’armateur fait faillite. Est démoli en 1970 à Trieste


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire