vendredi 17 décembre 2010

HOMMAGE A ROBERT CASTEL


 L'AVENUE DE LA BOUZAREAH, LA RUE FRANKLIN, LES TROIS HORLOGES ET LE STADE DE SAINT- EUGENE OU  IL EVOLUAIT SOUS LES COULEURS DE L'A.S.S.E.


Robert Castel , de son vrai nom, Robert Adolphe Moyal est né le 21 mai 1933 à Bab El-Oued, Algérie.
Ayant fait ses débuts au théâtre, l'artiste joue ensuite des rôles pour le grand écran mais également à la télévision.
Par ailleurs, Robert Castel est également un excellent comique et n'hésite pas à faire quelques passages à l'émission « Les grosses têtes ».

En Algérie natale
Robert Castel hérite du talent artistique de son père, Lili Labassi qui est à la fois chanteur et compositeur de musique andalouse.
C'est donc tout naturellement, que ses premiers pas se font dans la musique en jouant de la guitare ainsi que le tar, un tambour arabo-andalou.
Par la suite, Robert Castel intègre le Centre Régional d'Art Dramatique ou encore le CRAD d'Alger où il fera la rencontre de plusieurs comédiens qui sont devenus ses amis.
Parallèlement, l'artiste gagne sa vie en occupant un poste d'instituteur dans une école en Algérie.
Après une première tentative de mettre en scène la vie des communautés établies en Algérie, Geneviève Baïlac de la troupe de CRAD propose à ses amis de jouer dans « La famille Hernandez ».
C'est ainsi que Robert Castel joue le rôle de Robert le Bègue aux côtés de Lucette Sahuquet et Marthe Villalonga, entres autres.
Avec le tempérament et le talent de ses acteurs, la pièce obtient un grand succès dans le monde du théâtre, nous sommes alors en 1957.
La même année, Robert Castel obtient son premier rôle au cinéma dans le long métrage « Les amants de demain » de Marcel Blistène avant d'enchaîner avec « Un témoin dans la ville » d'Édouard Molinaro.
L'acteur campera ensuite divers rôles secondaires au cinéma. Affectionnant les rôles comiques, il n'hésite pourtant pas à endosser des personnages plus sérieux.

Artiste passionné
A côté de sa carrière d'acteur, Robert Castel s'embarque dans divers projets artistiques aux côtés de sa femme, Lucette Sahuquet.
Ainsi, en 1962 sort son premier disque, intitulé « A l'Olympia » qui comprend les sketches orientés sur la vie des Pieds noirs.
Suivent ensuite d'autres disques aussi désopilants les uns que les autres comme « Macias en scène », « L'interview », « Les publicités », « Si je serai directeur » ou encore « La soirée », sorti en 1974.
D'autre part, Robert Castel a également sorti un disque en solo avec « Purée de nous z'otres » contenant des sketches comiques comme « Si je serai directeur » et  des chansons mélancoliques comme « Si tu savais » ou « J'ai laissé », où il laisse transparaître sa nostalgie du pays natal.
Robert Castel a également joué sur les planches avec « Trois hommes sur un cheval » et « Chante, papa, chante » de Marcel Moussy sortis respectivement en 1969 et 1973.
En 1964, le film « L'insoumis » d'Alain Cavalier sort sur les grand écrans avec Alain Delon et Léa Massari dans les premiers rôles. En comique accompli, Robert Castel n'hésite pas à jouer avec des réalisateurs de la même trempe, ce qui lui permet de jouer dans « Le grand blond avec une chaussure noire » d'Yves Robert, qui sort en 1972.
Ainsi, l'acteur campe le rôle de Georghiu, un agent milanais aux côtés d'illustres acteurs tels Pierre Richard, Jean Rochefort ou encore Mireille Darc.
Un an plus tard, il joue dans « Elle court, elle court la banlieue » sous la direction de Gérard Pirès, suivi de
« Le complot » de René Gainville et « Deux hommes dans la ville » de José Giovanni.
En 1973, Robert Castel revient en force sur les écrans avec « Le permis de conduire » de Jean Girault aux côtés de Louis Velle et Pascale Roberts en tête d'affiche.
Toujours en 1973, l'acteur dévoile un autre coté de son talent en jouant dans « Deux hommes dans la ville », un drame policier réalisé par José Giovanni, où il campe le rôle d'André Vautier.
En 1975, Robert Castel joue le rôle de Loulou dans le film d'Yves Boisset « Dupont Lajoie », qui sera par la suite récompensé par un Ours d'argent, reçoit la Recommandation Interfilm ainsi que le prix du jury des lecteurs du Morgenpost au Festival international du film de Berlin.

Une carrière bien remplie
Au fil des années, Robert Castel enchaîne les rôles dans plusieurs dizaines de films à succès. Parmi ces derniers, on peut citer le film de Pierre Richard « Je suis timide mais je me soigne » où Robert Castel joue le rôle de Trinita.
En 1980, l'acteur tient la vedette aux côtés de Michel Boujenah et Antoinette Moya dans le film « Mais qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu pour avoir une femme qui boit dans les cafés avec les hommes? » de Jan Saint-Hamont.
Malgré le succès de l'acteur, une ombre vient obscurcir la vie de Robert Castel avec la mort de sa femme Lucette Sahuquet en 1987.
A côté de sa carrière au cinéma, Robert Castel joue également pour la télévision, notamment dans « Les saintes chéries », une série qui a marqué le milieu des années 60. Il marque un retour en force sur le petit écran en 2002 avec le téléfilm « Les déracinés » de Jacques Renard où il joue le rôle de Papy Albert .
Par ailleurs, l'année précédente marque un nouveau tournant dans la carrière de l'acteur en jouant dans « Trois zéros » de Fabien Otoniente.
En 2004, il joue le rôle du vendeur de lampes nommé Indjapahn dans « Iznogoud » réalisé par Patrick Braoudé.
Sa dernière prestation au cinéma remonte à 2005 avec « Du jour au lendemain » de Philippe le Guay. La même année, Robert Castel figure dans la distribution de « Plus belle la vie » où il interprète le rôle de Henri Laroque.
On a pu également le voir dans « Les prédateurs » de Lucas Belvaux un téléfilm de 200 minutes à deux épisodes.
Dernièrement, en 2007, Robert Castel a publié le livre « Je pose 75 mais je retiens tout », à l'occasion de ses 75 ans. L'ouvrage retrace en quelques pages et non sans humour sa carrière d'artiste.

1 commentaire:

  1. Merci pour ces infos !! je suis fan de Monsieur ROBERT CASTEL !!!

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