mardi 20 juillet 2010

EN ALGERIE INTERDICTION DE PRIER DANS LES LIEUX PUBLICS

L'ALGERIE NOUS DONNE L'EXEMPLE.
EST CE QUE NOS DIRIGEANTS LE SUIVRONT?
RIEN N'EST MOINS SUR !
 Le ministre des Affaires religieuses l'a rappelé hier
Interdiction formelle de la prière dans les endroits publics
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, vient de relancer l'interdiction de pratiquer la prière, celle du vendredi notamment, en des endroits publics, situés, pour être plus précis, à proximité des mosquées.
Il arrive, en effet, que pendant la prière hebdomadaire du vendredi, plusieurs dizaines de fidèles s'agglutinent à l'extérieur des mosquées pour accomplir leur devoir religieux à même les trottoirs jouxtant les maisons de Dieu.
Ce genre de constat est visible notamment dans les mégapoles du pays, à l'instar d'Alger où les mosquées ne désemplissent pas chaque vendredi. Seulement, ce n'est pas là une raison, insiste le ministre des Affaires religieuses, pour tolérer les rassemblements des fidèles au niveau des endroits environnants aux lieux de culte.
Il a indiqué : «Seul l'intérieur des mosquées est fait pour les prières et si celui-ci est rempli de pratiquants, les autres fidèles n'ont qu'à prier chez eux et non pas dehors». Faut-il juste rappeler que le fait de prier en des lieux publics a toujours été une pratique interdite par la loi en vigueur.
Néanmoins, les autorités ont jusque-là fait preuve de souplesse vis-à-vis de l'application de cette loi. Ghlamallah semble désormais décidé à en finir avec cette souplesse, en faisant valoir l'application de la loi dans toute sa rigueur. C'est du moins ce qu'il a soutenu hier lors d'un point de presse qu'il a animé à Dar El Imam de Mohammadia (El Harrach) où il a présidé la cérémonie de clôture de deux journées d'étude organisées à l'intention des nouveaux imams et morchidate.
Plus de prêche pour les imams qui ont refusé de se lever pour l'hymne national
D'autre part, au sujet des imams qui ont refusé récemment de se lever pour l'hymne national, le ministre des Affaires religieuses dira que ces derniers ne seront pas révoqués de leur fonction d'employés relevant du département dont il est le premier responsable.
Il a précisé que ces derniers ne seront plus autorisés à tenir des prêches pendant la prière du vendredi. Bouabdallah Ghlamallah n’a pas manqué de dénoncer, hier encore, ce comportement s'inscrivant, selon lui, a contrario du respect des sacrifices des martyrs de la Révolution que le ministre a aussi qualifiée comme étant la plus grandiose lutte de libération ayant marqué le siècle dernier.

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