C'était une propriété privée dont l'entrée principale se situait au n° 23 du chemin de Notre Dame d'Afrique et qui s'appelait l'Ermitage mais qui est restée dans le coeur et le souvenir des Algérois sous le nom de CAMPAGNE OUALID.
L'ancêtre, Isaac Oualid, s'installa bien avant la conquête sur ce terrain qui descendait alors, jusqu'aux rivages de la méditerranée.
La famille Oualid possédait cette terre qui s'étendait sur plusieurs kilomètres avec de nombreux vergers et arbres fruitiers où venaient se servir gratuitement les habitants de la colline avoisinante en fruits de saison et d'amandes ramassées dans la propriété.
Plus tard, une partie de ce terrain fut confisqué officiellement par la ville d'Alger afin d'agrandir les cimetières de Saint Eugéne
Sur cette propriété, la famille Oualid fit bâtir une petite synagogue dans laquelle les juifs venaient prier le jour du Grand Pardon (Yom Kippour) mais la vétusté du lieu obligeait les hommes à prier à l'intérieur mais également au dehors. Ce jour là, on voyait beacoup de monde discuter sur les bancs installés le long de l'allée centrale en attendant la sonnerie du shoffar pour signifier la fin du jeûne pendant que les enfants cueillaient des oranges pour "renifler" la fleur des orangers.
Cette propriété composait, jadis, d'une fonderie, un four à pains, un atelier de peausserie, des pressoirs à vin, un bain maure et une écurie importante où s'ébattaient une centaine de chevaux tirant de superbes calèches de voyageurs.
Le vieux Oualid fit cadeau d'une partie de son terrain pour agrandir l'esplanade de Notre Dame D'Afrique et l'on raconte que Monseigneur Pavy insista pour que l'on conserva le banc de pierre où, le soir, le généreux donateur Oualid venait admirer le panarama grandiose qui s'offrait à ses yeux.
Pourquoi ce lieu dit conserva ce nom des années durant? Les algérois montaient à Notre Dame d'Afrique le dimanche pour prier et prendre le frais. La campagne Oualid se trouvant sur le chemin de Notre Dame d'Afrique, on disait :"je monte à la campagne Oualid.
En réalité, on aurait dû dire :"Je monte à l'Ermitage!" MAIS LA NOSTALGIE.......................
D'autres renseignements sont en attente. Je les ajouterais dès l'autorisation de publication reçue.
Quel bel article sur La Campagne OUALID.
RépondreSupprimerQuel dommage toutefois que celui ci ne soit pas paru lorsque j'en faisais la recherche active avec un ami qui s'est rendu spécialement à Alger et qui pendant 3 jours durant à silloné les rues de Bologhine (Saint Eugene) afin de retrouver ce magnifique endroit et cette merveilleuse villa qui était pour tous les juifs un lieu saint de prières et de recueillement pour les grandes fêtes tel que le Yom Kippour !
Il ne faut jamais perdre espoir et nous continuerons avec mon ami à chercher et je suis sur que nous trouverons !
Merci
David M.
il suffit de monter vers notre dame d'afrique parla route qui part de la caserne de la salpétrière face au stade cerdan. prendre la montée jusqu'au numero 23 et vous tombez dessus sur votre droite. allez du courage car la côte est raide et bonne chance. Ou bien, comme dirait LA PALICE, faire le contraire en prenant le télépherique et redescendre.
RépondreSupprimerJ'ai 49 ans et parti d'Alger à 3 mois. MEs parents m'ont souvent parlé de cet endroit, merci pour m'avoir donné quelques informations.
RépondreSupprimerJean-Patrick Oualid
jpoualid.bsg@wanadoo.fr
http://www.facebook.com/ndafrique
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