dimanche 21 février 2010

GUY FORGET "le gaucher"


Né à Casablanca (Maroc), Guy Forget devient champion du monde juniors en 1982. En 1986, il remporte son premier tournoi du circuit ATP (Association des tennismen professionnels) en simple et termine l'année en tête du classement mondial du double. Membre de l'équipe de Coupe Davis à partir de 1984, il participe à la première victoire française depuis 1932 en remportant le trophée contre les États-Unis en 1991 à Lyon, puis face à la Suède en 1996 à Malmö. Henri Leconte est alors son partenaire de double ; leur association fait merveille et la paire est invaincue en Coupe Davis.
Guy Forget atteint par ailleurs à cinq reprises les quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem : Internationaux d'Australie en 1991 et 1993, et Internationaux de Grande-Bretagne en 1991, 1992 et 1994. Quatrième joueur mondial en 1991, il devient le quatrième Français (après Yannick Noah, Henri Leconte et Thierry Tulasne) à figurer parmi les dix premiers joueurs du classement ATP. Au cours de sa carrière, Guy Forget remporte onze titres en simple, notamment les tournois de Toulouse (1986, 1991 et 1992), Sydney (Australie), Cincinnati (États-Unis) et le tournoi en salle de Paris-Bercy (1991).
Joueur élégant naturellement porté vers l’attaque, doté d’un service de gaucher particulièrement efficace pour le propulser au filet et déporter ses adversaires hors des limites du court, Guy Forget s’est révélé tardivement comme l’un des meilleurs joueurs du monde grâce à une parfaite maîtrise technique (notamment acquise au fil de ses victoires en double).

LA RECONVERSION : LE « CAPITAINE » FORGET
D’un tempérament discret, il prend la difficile succession du charismatique Yannick Noah à la tête de l’équipe de France de Coupe Davis à l’occasion de la « campagne » 1999. Finaliste de l’épreuve pour sa première année en tant que capitaine — la France est battue par l’Australie —, il ne peut toutefois éviter la défaite de son équipe menée par Cédric Pioline au premier tour de l’édition 2000 contre le Brésil.
En décembre 2001 pourtant, il parvient à motiver et soutenir ses joueurs — Sébastien Grosjean, Nicolas Escudé, Cédric Pioline et Fabrice Santoro —, qui offrent à la France un 3e trophée en dix ans après une victoire en finale contre l’Australie, obtenue à Melbourne et sur gazon. L’année suivante, il conduit de nouveau l’équipe de France en finale de la prestigieuse épreuve, mais doit s’incliner face à la Russie.
Guy Forget dirige également depuis 1999 l’équipe de France féminine, qu’il conduit en phase finale de la Fed Cup en 2001, sans toutefois pouvoir rééditer l’exploit de 1997.

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