CHAPITRE
QUATRIEME
MŒURS ET TRADITIONS
Des hommes, des femmes,
des enfants……..
La famille, l’amitié, le
football, le café et la plage suffisent au bonheur des Bab El Ouédiens qui
n’aiment guère « se casser la tête » avec le superflu. Les fils et
filles des pionniers se réalisent dans le concert vibrant de ce quartier. Ils
« montent en ville » rarement et fréquentent les plages de Padovani,
l’Eden et le petit chapeau qui bordent le faubourg plutôt que s’exiler sur la
côte turquoise d’Alger.
En fait, ils disposent de
tous les avantages d’une grande métropole sans en subir les inconvénients. Neuf
cinémas, une dizaine de jardins, deux grands marchés, des commerces à foison,
des sociétés sportives, des industries, des cliniques et des hôpitaux, une
gare, des banques, tout ce qu’il faut pour se sentir bien chez soi et chez les
autres car ici, le voisinage est synonyme d’amitié.
La politique est une épine
dans le pied de Bab El Oued. Les gens du faubourg rêvent d’une vie meilleure,
synonyme d’un appartement clair et aéré, un salaire correct, des enfants
scolarisés et au dessus de leur tête, le drapeau français à la fois protecteur
et nourricier. Tout le reste nage au large des préoccupations de ce
peuple fort
en gueule et en bras mais dont la naïveté désarme parfois.
Comme chez tous les gens
simples, les gens d’ici aiment les choses simples. Un match de football enivre
les hommes, une réunion de famille comble de joie les femmes, la richesse du
cœur portant ombrage à toutes les richesses du monde.
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Très fleur bleue, la femme
de Bab El Oued partage les joies amoureuses comme les déceptions sentimentales
de toute la gent féminine. Aucune femme digne de ce nom ne demeure insensible
au malheur. Elle verse un torrent de larmes au cours d’un film mélodramatique
ou se fait traiter de « sans cœur » ou de « cœur de
pierre » si elle n’épouse pas le malheur des autres .
Jeune épousée ou mère de
famille, elle aime « sa » maison comme elle aime son mari, ses
enfants et ses parents , avec la démesure qui la caractérise. Avec une
volonté animale, elle marque son territoire qui longe les murs de son
appartement, de la cuisine à sa chambre, du balcon à la terrasse de l’immeuble
où elle effectue sa lessive une fois par semaine selon une règle établie dans
les pays de Méditerranée.
Même si elle se fait aider
par une « fatmah1 » pour les tâches ménagères,
elle ne laisse à personne d’autre le soin de diriger tout son petit monde.
Ministre des finances avec le salaire de son mari auquel elle remet son argent
de poche, ministre de l’éducation nationale avec ses enfants dont elle suit les
études du mieux qu’elle peut, ministre de la famille avec sa tribu en
arrondissant les angles à grands coups d’amour, la femme du faubourg pareille à
ses semblables du pays tout entier, tour à tour maman-gâteau, maman-mansuétude,
maman-tourment est la poutre maîtresse, l’épicentre, la base de sa famille. Elle
répugne à montrer à l’improviste, une maison aux lits défaits. Aussi chasse
t-elle les enfants des chambres sitôt levés afin de « mettre de
l’ordre » puis range « le bagali2 »
de la cuisine après le petit déjeuner. La maison subit alors las assauts
répétés de « madame propreté ». Astiqué au « Mécano », le
cuivre prend l’aspect du neuf, le baquet et la planche à laver fonctionne à
plein régime, l’armoire au linge impeccablement rangé embaume l’appartement de
ses bouquets de lavande disposées sous les piles de draps pliées « à
l’équerre ».
La maîtresse de maison
apprécie particulièrement le carrelage pour sa facilité d’entretien à l’aide
d’un simple « chiffon du parterre3 ».
Parfois, elle achète à un vieux musulman descendu des plaines de son Djurdjura
natal, un tapis oriental qui ne fait pas long feu car « ces nids à
poussière, y m’usent la santé ! ».
Qu’elle soit locataire ou
plus rarement propriétaire de son appartement, la femme de Bab El Oued fait
corps avec ce symbole familial qui bien souvent parle du passé par la voix de
parents disparus qui vécurent toute leur vie dans cet espace ouvert sur le
bonheur.
La maison du faubourg
reçoit l’improviste avec le sourire. Toujours bienvenu, il se voit retenu à
déjeuner et s’il est un familier, un matelas parterre accueille son sommeil.
Sans chi-chi ni état
d’âme, il accepte l’invitation ou la refuse selon son humeur ou son emploi du
temps.
Dans ce pays où l’on
bannit la solitude, on reçoit avec plaisir en « mettant les petits plats
dans les grands » car les femmes de ce pays et de ce quartier n’imaginent
pas un seul instant accueillir la famille ou l’étranger dans une maison en
désordre. La réputation d’une femme « bien comme il faut » rejaillit
infailliblement sur toute la famille. Aussi, se fait-elle un devoir de faire
briller son « chez elle »comme un sou neuf.
L’homme se contente
souvent d’apporter son salaire à la maison mais le travailleur jouit d’un tel
respect en ce pays que celà est perçu comme une normalité. En cas de coup dur,
l’homme reprend la main au sein de la famille mais souvent se repose sur son
épouse pour les petits tracas de la vie. En bon méditerranéen !
Quant aux enfants, ils
attendent avec impatience le jour du mois qui est dévolu à leur famille pour
prendre possession de la terrasse de l’immeuble. Malgré les balcons qui
décorent les façades du linge séchant au soleil, certaines maîtresses de maison
préfèrent s’adonner à la lessive « en grand » dans la buanderie
prévue à cet effet. Aidée par la « fatmah » ou une voisine qui
« lui donnent la main », la mère de famille s’escrime en frottant une
brosse à chiendent sur le linge « qu’il est tellement sale qu’il est bon à
jeter ». Pendant ce temps, les enfants admirent le spectacle vertigineux
de la Méditerranée qui accompagne l’avenue Malakoff jusqu’à Notre Dame
d’Afrique. Une fois acclimatés à ce décor grandiose, l’enfance égrène tous les
jeux qui exigent espace et aération. Plus tard, vient l’heure de l’étendage. La
brise légère et le soleil maquillent alors la terrasse en vaisseau corsaire.
Toutes voiles au vent, la « caravelle » prend la mer cuirassée d’or
et d’argent pour un voyage au long cours vers une terre lointaine et
inconnue..........
Quelques années plus tard,
la réalité dépassera la fiction et les terrasses du bout du monde poussées par
un vent mauvais débarqueront un million d’hommes, de femmes et d’enfants sur
l’autre rive de la Méditerranée...........
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Bab El Oued vit au rythme
des saisons avec un été qui ralentit son pas et invite à la nonchalance, un
automne pourpre qui promène ses blancs nuages dans la clémence des cieux, un
hiver pointillé qui s’achève dans la transparence d’un printemps de lumière.
Et au large, douce et
câline, la Méditerranée……….
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Des gestes immuables
cadencent la vie de la population. Dès le réveil, chacun revisite le spectacle
offert par dame nature. Le théâtre des balcons frappe les trois coups. Le rite
de bon voisinage s’éternise afin d’entretenir l’amitié.
Le dimanche matin est un
jour spécial. Tout Bab El Oued se met sur son 31. Entre la messe, le marché, le
café, le sport et l’« andar et venir » avenue de la Bouzaréah, chacun
fait son choix. Les habitudes des pionniers demeurent vivaces dans ce pays où
l’on aime se montrer. La jeunesse tape la promenade autant pour parader que
pour taper des œillades aux belles demoiselles qui se pâment d’amour au moindre
regard échangé.
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Les adultes tapent la
belote ou la ronda, la manille ou la schkobe, l’anisette et la kémia. L’amitié
retrouve ses couleurs d’enfance et le rire s’enroule autour des tables et des
tournées. Lorsque sonnent les cloches de l’église, chacun rentre chez soi car
le repas dominical en famille est sacré et nul ne peut enfreindre une loi non
écrite mais respectée de tous. L’après-midi, lorsque les hommes ne supportent
pas leur équipe favorite au stade de SAINT-EUGENE, MARCEL CERDAN ou MUNICIPAL,
la famille au sens large du mot resserre le cercle autour d’une partie de
belote pour les hommes et d’un bon café pour les femmes avec le fou-rire en
invité permanent.
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La famille tient un rôle
essentiel dans la vie de chaque enfant de Bab El Oued. Elle est le repère, le
champ clos, le cocon au sein duquel rien ne peut arriver. La famille protège de
l’extérieur et montre la voie de l’abnégation et de la cohésion de ses membres.
Elle est ouverte aux parents éloignés des branches co-latérales du père et de
la mère sans se cantonner aux seuls frères et sœurs. Les oncles et tantes, les
cousins et cousines allongent la liste des invités lors d’un repas dominical ou
d’une fête religieuse. En un mot comme en cent, la famille, c’est le bonheur
dans la maison!
On agrandit parfois la
tribu par le biais de l’amitié et les gamins appellent « tonton » et
« tata » les amis de la famille.
Même la voisine sollicitée
par une maman momentanément absente à l’heure de la sortie des classes, se
charge avec un empressement tout maternel de la tâche qui ne paraît en aucun
cas être un fardeau tant les services se rendent de part et d’autre du palier.
Ici pas de chichis! On partage les joies comme les peines. Les portes ouvertes
sur le palier encouragent les indiscrétions mais aussi et surtout les échanges.
Les jours de fêtes, on offre une assiettée de pâtisseries au voisinage qui
rendra le plat assorti d’une friandise pour les enfants. Si un citron manque
pour une sauce, pas besoin de courir chez le « moutchou » du coin,
une voisine y pourvoira à charge de revanche. Ainsi s’écrit l’histoire des
relations humaines d’un immeuble, d’une rue, d’un quartier.
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Le respect des adultes se
vérifie chaque jour et à chaque heure de la journée. Le garçon qui fréquente
« l’école de la rue » dès l’âge de cinq, six ans, use de tout son
pouvoir d’imitation, voire d’admiration pour les plus grands. Il apprend les
jeux de la rue, l’amitié, les plaies et les bosses……et les grossièretés que Bab
El Oued maquille en « gros mots ». Mais la rue lui enseigne une
donnée fondamentale de l’éducation du faubourg ; pas de gros mots devant un
adulte. S’essuyer les mauvaises habitudes sur le paillasson avant d’entrer à la
maison, tel est le leitmotiv des « oualiones » du quartier.
Les enfants de Bab El Oued
respirent la vie à pleins poumons. Lâchés dès le plus jeune âge dans l’espace
aérien de l’insouciance, la rue devient leur royaume. Un royaume transmis par
les anciens qui passent le flambeau avec un rien de nostalgie pour toutes ces
années bénies en culottes courtes. Bab El Oued ne se couche pas sur un matelas
doré. Aussi, les jeux de l’enfance puisent à la source du savoir des
générations précédentes pour s’amuser sans dépenser un sou.
Ainsi se perpétuent
« Papa Vinga1», « Fava vinga2 »
les noyaux d’abricots, la toupie, les tchapp’s3,
les billes, la savate, la carriole, la boléra4,
le taouète, le carré arabe, autant de jeux qui nécessitent un investissement
humain certain car la débrouillardise et le courage en sont les denrées
indispensables mais dont l’aspect financier est quasiment inexistant.
Parce que les adultes
n’oublient jamais qu’ils furent de sacrés garnements, ils gardent une tendresse
toute particulière pour les « voyous » du quartier. En les regardant
grandir, ils se souviennent des escapades à la carrière Jaubert à la poursuite
des « machos » ces grosses sauterelles vertes qui effrayaient les
plus petits, des rencontres de football inter-quartiers qui se terminaient
immanquablement par arrêt de l’arbitre pour « divergence de vue »
avec l’une des deux équipes, des « panchas 1»
à Padovani, des équipées sauvages au « Mon ciné » ou au
« Rialto » qu’ils prenaient d’assaut en bandes, des premières
amourettes qui laissent des bleus au cœur et du vague à l’âme.
L’enfant est roi dans ce
pays. Les manchettes des journaux sont soumises à la portion congrue dans le
domaine de la martyrologie de l’enfance. La moindre toux saoule d’inquiétude la
maman-gâteau pour laquelle son petit est la huitième merveille du monde. Les
enveloppements d’alcool, les ventouses, les cuillerées d’huile de foie de
morue, les fortifiants de toutes sortes « pour aider le petit à
grandir », les nuits blanches à veiller « si le petit y respire bien »,
la prise de la fièvre en posant les lèvres sur la tempe, les flambées d’alcool
pour chauffer la maison avant le bain du petit, le lit « mis à
l’air » chaque jour, les matelas retournés chaque semaine, la grande
lessive une fois par semaine sur la terrasse de l’immeuble, les plats
divinement décorés, les pâtisseries délicieuses inoubliées du palais, les nuées
de petites attentions résument parfaitement les battements du cœur des mamans
de ce pays « pour leurs petits ».
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Théâtre de bonne humeur
et de bon voisinage, le balcon prolonge l’amitié dans des discussions qui se
terminent souvent avec les premiers bâillements. Dés le matin, le décor
apparaît dans sa majesté aux buveurs de café. On échange des bonjours
ensommeillés puis les femmes en quête de menus bavardent sans discontinuer.
Lorsque le balcon
prend ses quartiers d’été, la salle à manger déporte ses convives à l’abri du
« rideau de soleil » où l’on déjeune chez soi et chez les autres, le
voisinage s’emparant sans ambages de la discussion d’autrui. Sans se voir,
entre deux bouchées, on s’interpelle, on se chahute, on prend rendez-vous pour
la belote ou le cinéma.
Puis le balcon revient
à sa fonction première qui semble avoir été inventée sous le ciel brûlant
d’Afrique du Nord, par des gens qui se flattent de posséder l’une des plus
importantes vertus humaines : la faculté de prendre le temps de vivre. Quoi de
plus délicieux et de plus jouissif que de prendre le temps de se « taper
une bonne sieste à l’ombre d’un rideau de soleil après un bon repas »,
entendre dans un lointain coma les bruits étouffés d’une rue endormie,
s’anéantir au creux d’une chaise longue épousée par le corps et l’esprit, bercé
par le doux murmure d’un rivage indolent. La sieste, « cette façon de
faire l’amour à la nature sans se fatiguer », semble née pour les gens de
Bab El Oued quand l’été accomplit son œuvre de somnolence. Rester des heures
les yeux ouverts dans la contemplation de l’instant, jouir du plaisir de ne
rien faire, de ne rien penser, de ne rien voir, le regard fixé sur l’infini.
Quel bonheur !
Le café au lait de
l’après-midi réveille les plus ensommeillés. Tout en surveillant du coin de
l’œil leur progéniture dans la rue, les femmes reprennent le cours de leur
discussion interrompue le matin à l’heure de la préparation du « repas des
fauves ». Le soir, le balcon s’habille de bruit et de fureur. Dès le
souper avalé, chacun se rue sur ce forum des humbles gens qui assistent au
cinéma de la rue sans débourser un sou. Les gosses accaparent un coin de balcon
pour converser un peu trop bruyamment au goût des adultes ou pour échanger des
illustrés en utilisant un ingénieux système de panier accroché à une corde à
poulie qui relie les balcons.
Cette tribune
politico-sportive trouvera dans les événements d’Algérie une façon originale de
se faire entendre du reste de la ville en répercutant la colère de tout un
quartier. Selon une tactique bien naïve, un concert de casseroles assourdissant
s’évadait, alors, des balcons et des terrasses, ricochait de quartier en quartier
pour se fracasser sur la colline de Notre Dame d’Afrique avant de sombrer dans
la mer. Inutile de dire que les femmes se désolaient le lendemain en constatant
la déformation « politique » de leur batterie de cuisine. Mais même
au plus fort de la tourmente, le faubourg conserva la bonne humeur qui
transformait une manifestation de leur angoisse, de leur colère et de leur
désespoir en un jeu dérisoire.
Bab El Oued encourage
l’exubérance. Est-ce la nature violente des pionniers, la terre sauvage à dompter,
le combat permanent à mener, est-ce tout simplement le bonheur de vivre là où
sont enterrés les anciens, là où les yeux se sont ouverts, là où le ciel et la
mer embellissent chaque geste, amplifient chaque élan, exagèrent chaque phrase?
Toujours est-il que le son le plus répandu sur cette terre bénie des Dieux
claque comme le drapeau tricolore aux quatre vents de l’amitié, dévalant en
cascades tonitruantes sur les vagues d’une Méditerranée en folie et ricoche sur
les murs des cafés aux comptoirs anisés. Message d’amitié et de complicité, le
RIRE se porte en bandoulière au stade comme au cinéma, à l’école comme à la
plage, à la rue comme au jardin. Il accompagne les souvenirs de jeunesse et les
repas au balcon, les réussites aux examens et les billets de satisfaction, il
joue avec les larmes du bonheur.
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En Algérie, le culte
des morts jouit d’une très grande considération. Le défunt part en emportant
dans ses bagages l’affection indéfectible de son entourage. La piété des uns,
la superstition des autres entraînent une part d’irrationnel dans l’inconscient
collectif. Ainsi, la maison des morts, situé au début de la rue Thuillier, à
une encablure du jardin Guillemin, se trouve l’objet d’une polémique morbide.
En effet, les locataires successifs d’un appartement du premier étage, décèdent
dans l’année qui suit leur emménagement. Curiosité pour les uns, coïncidence
pour les autres jusqu’au jour où le quartier apprend que l’immeuble fut
construit à l’emplacement même de l’entrée d’un ancien cimetière juif. D’où son
appellation de « maison des morts ». Inutile de préciser que
l’appartement resta vide jusqu’à l’indépendance car les commères du quartier
divulguèrent la nouvelle à chaque futur locataire qui pliait ses bagages sans
coup férir.
L’histoire de la
« maison hantée » du Triolet s’inspire des mêmes constatations avec
des familles qui s’enfuient au bout de quelques jours de location. L’une
d’entre elles, rendue célèbre par l’un de ses garçons, champion de sa
discipline sportive, en fit les frais.
Dans un cas comme dans
l’autre, chacun s’accorde à reconnaître les faits par leur superstition avouée.
La vie dans l’au-delà existe bel et bien pour ces enfants du faubourg,
consommée sans doute par la présence toute proche de la casbah, ses mystères,
ses guérisseurs, ses médiums et ses pleureuses.
... Ma parole, c'est terribe comment c'est vrai... tout ça que tu raconte... Et c'est pas des tchalefs,... hein...???...
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