Continuons d’évoquer ce qui nous rassemble, les juifs
et les musulmans. Nous sommes tous deux des peuples sémites et bien que,
jamais, aucun juif ne s’est rendu coupable d’une atrocité telle que se faire exploser
avec l’intention avouée de tuer, je peux
prétendre que nous sommes sur terre pour vivre, non pour mourir et faire mourir
des gens sous le seul prétexte qu’ils sont juifs ou qu’ils sont musulmans. Pour
aimer la vie et non pas pour détester nos semblables fussent-ils catholiques,
juifs, musulmans ou laïcs. Les juifs et les musulmans, fils d’un seul et même
dieu. Leur nom diffère, et alors ? Comme disait Herbert Pagani :
« Il y a de la place pour deux peuples ». Rien n’est plus vrai mais
la place d’une entité ne doit pas supplanter la place d’une autre. Chacune a sa
vérité. La parole des uns doit remplacer les fusils des autres jusqu’au moment
où les hommes comprendront la stupidité
de leur comportement. La paix doit remplacer la guerre. Ce n’est pas un
dialogue de sourds qui doit s’instaurer entre nous et pour se faire entendre,
les muets ne doivent pas faire parler les armes. Faisons taire les canons et laissons pousser le silence
dans nos cimetières où tant d’humanité nous supplie d’écouter le vent de la
réconciliation. Promenons nous dans nos cités qui sentent encore la poudre de
la discorde et où résonnent encore les trompettes de Jéricho.
Pensez-vous qu’un juif puisse se balader dans les rues de Gaza ou de
Ramallah sans recevoir 10 balles dans le corps ? Le jour où cela sera
possible, le plus dur sera fait. Venez voir les rues de Jérusalem où vos frères
musulmans se promènent main dans la main avec leurs épouses et leurs enfants en
côtoyant des juifs qui, jamais, n’oseraient lever la main sur une femme et
encore moins sur des enfants. Alors, rangeons les armes et parlons-nous, avec
l’envie de s’écouter et surtout de s’entendre. Musulmans qui désirez vivre en
paix, croyez en nous et faites nous croire en vous ! Le
challenge est exaltant. Le résultat le sera tout autant. N’avez vous pas envie
de regarder vos enfants grandir et effacer leurs visages figés de terreur?
N’avez-vous pas envie de les voir s’épanouir dans d’autres domaines que la
guerre et la haine de l’autre. J’ai l’impression de précher dans un désert de
solitude alors que je sais, pertinemment, que d’autres avant moi ont évoqué ce
malaise et parlent le même langage. Que faut-il faire aujourd’hui pour amener
les musulmans, tous les musulmans, à une profonde réflexion sur le sens de leur
vie ?
Je ne suis ni un politique, ni un enfant d’Israël
borné, je ne suis pas davantage un intellectuel qui ne déblatère que pour
s’écouter parler, je ne suis ni révolutionnaire, ni suffisamment intelligent
pour mener une campagne anti quelque chose ou quelqu’un, mais je sais que la vie est courte, trop
courte en tous cas, pour la laisser filer entre les doigts. Si une vérité
frappe à ma porte, c’est bien celle-là. Ne serait-il pas préférable de
s’attacher à notre famille, à nos enfants, à nos amis plutôt que de courir
après des rêves chimériques qui polluent notre esprit. Peut être faudra–t-il
une génération avant que ne se taise à tout jamais le son des canons pour
qu’une jeunesse éprise de paix, masculine et féminine, entame, enfin, la grève
de la guerre et que les avenues de nos villes résonnent de cris de joie et
d’allégresse.
Est-il utopiste celui qui appelle de ses vœux cette
image d’Epinal ? Quel que soit le nom qu’on veut bien lui donner, celui
que chacun désigne comme unique, Hachem, Allah ou Dieu, comment, peut-il se
satisfaire de cette turbulence engendrée par les hommes ? L’ont-ils à ce point désappointé pour qu’il
semble s’en laver les mains, lassé de les voir s’entre-tuer ? Toutes les
questions qui assaillent mes jours et mes nuits se heurtent à la terrible
réalité des faits et des hommes. C’est vrai que les radicaux se transforment en
monstres sanguinaires lorsqu’on parle d’un autre dieu qu’Allah, c’est vrai que
ces gens là ne reculent devant aucune ignominie pour faire avancer leur cause,
c’est vrai que la vie d’un enfant n’a pas plus
de valeur que celle d’un animal, c’est vrai que le désœuvrement d’une
certaine jeunesse musulmane est leur fond de commerce
Alors, faut-il pour autant renoncer et leur faire une
guerre sans merci, sans relâche et sans pitié jusqu’à la victoire finale ?
Au prix de combien de morts, au prix de combien de douleurs, au prix de combien
de tumultes faudra t-il attendre pour voir les pays du monde libre se ranger
dans les rangs des pays civilisés? La guerre de 39-45 n’a pas suffi pour que
d’autres emboîtent le pas de l’Allemagne hitlérienne ? L’Islam radical,
l’Islam fanatique à l’instar de l’Allemagne nazie, veut conquérir la planète
par la force. Israël comme les juifs de la Shoah sera la première victime de
tous les ersatz d’Hitler qui fourmillent au royaume d’Allah. Et qu’on ne s’y
trompe pas, le reste du monde sera la seconde victime expiatoire de cette
guerre de religion qui est commencée depuis longtemps déjà. Déclenchée par cet
Islam radical que certains prétendent de facade mais qui est source de tous les
problèmes de la planète. Certains estimant en effet que l’islam traditionnel
est tout aussi dangereux que celui revendiqué par les fous de Dieu car il
s’appuie sur le Coran. Le Coran qui règle la vie des musulmans dans ses
moindres détails et se révèle nocif pour
les occidentaux et pour les musulmans eux-mêmes. Mais les belles âmes
européennes ignorent superbement le danger islamique car il est bien connu que l’Europe, et
particulièrement la France, ne s’alarment qu’une fois que leur pays est à feu
et à sang pour enfin ouvrir les yeux.
N’existe t-il pas en ce bas monde une ou plusieurs
personnalités de haut rang ou de haute puissance pour faire en sorte que la
hache de guerre soit définitivement enterrée ? La couardise a-t-elle envahit, a ce point, les esprits pour qu’il
n’existe plus d’hommes politiques pour stopper les avancées guerrières de
quelques uns. Ira –t-on jusqu’à la
déflagration mondiale parce qu’une poignée de fous de Dieu désirent faire
déferler, sur ce monde, le nuage de l’Islam qui obstrue la pensée
universelle ? Se méfie t-on assez de cette marée verte qui avance à pas de
géant en faisant régner la terreur parmi les peuples ? Quand je vois ce
G20 ou ce G8 qui se pavane devant les photographes, le sourire Colgate et le
costume impeccable pour immortaliser ce qui ne devrait être qu’une réunion de
travail, quand je vois ces présidents se faire des « mamours » devant
les caméras du monde entier, je me dis que ce n’est pas parmi ces hommes-là que
se trouve la survie de l’Occident. J’ai sans doute tort de tirer la sonnette
d’alarme mais d’autres, plus compétents et mieux placés que moi, ont le même
réflexe. Alors que penser, que dire et qui croire ? Rester bien au chaud
et attendre le déroulement des évènements en se persuadant que ma modeste
personne ne peut rien faire pour freiner le cours des choses, que
l’inéluctabilité est en marche et advienne que pourra ? Que rien ni
personne ne pourra effacer ce qui est écrit et nul ne parviendra à contrecarrer
les difficultés qui annoncent des jours effroyables ?
Certains de mes amis ne comprennent pas mon angoisse
mais je ne comprends pas non plus, leur fatalisme. Il a bon dos le fatalisme
oriental qui noie toutes leurs réflexions. « Mektoub » se
contentent-ils de se lamenter quand je les prends à témoins. Alors, mektoub
aussi pour nos enfants et leurs enfants qui seront confrontés à de bien plus
graves problèmes que nous, issus d’une génération qui sera celle par qui le
scandale est arrivé.
Plutôt que rester les bras croisés, réveillons les
consciences endormies loin d’un confort et même d’un conformisme de pacotille
pour alerter ceux qui détiennent encore le pouvoir de se rebeller. Ceux qui
désirent se tenir encore debout alors que la majorité est couchée. A l’heure
d’internet et du blog indispensable de la modernité, écrivons nos espoirs et
nos révoltes, défendons nos idées sans langue de bois, sans ce
« politiquement correct » qui emprisonne les pensées les plus claires
et regardons la vérité en face. Le
danger qui guette nos amis occidentaux
sous de fallacieuses raisons polluent l’atmosphére de senteurs nauséabondes de
pétro-dollars et de fanatisme religieux. Ecrivez mes frères, simplement ou avec
une plume distinguée, écrivez lettres et suppliques à nos dirigeants enfermés
dans leur tour d’ivoire, imperméables à tout ce qui préoccupe le peuple. Et
surtout faites en sorte qu’ils se préoccupent du devenir de nos pays, où il fait encore bon vivre, devant le
danger généralisé de l’Islam. Oubliez
ces conflits sociaux dont les médias nous rabattent les oreilles. Ah, que
deviendront-ils, ces conflits qui, à n’en pas douter, baisseront très vite,
pavillon lorsque d’autres combats, autrement plus meurtriers et autrement plus
importants pour la survie du monde occidental, se dérouleront sous nos
fenêtres. Mais que faut-il faire pour que les peuples réagissent ? Chacun
reste dans son coin, se plaignant occasionnellement du concierge, de l’école de
ses enfants, de son équipe de football, du prix du pain ou des courgettes alors
que le sort de l’humanité est en jeu ? Car il s’agit bien de cela qui est
au coeur du problème. N’allez pas me faire croire que le monde musulman
radical, si ce qu’à Dieu ne plaise, venait à étendre sa main malfaisante sur la
planète, serait un monde idyllique avec les innombrables libertés pourtant si
chérement acquises, reléguées aux oubliettes. Avec des interdits à ne plus
savoir qu’en faire et une constitution qui serait calquée sur le Coran.
Combien de conférences, combien de rencontres bi ou
tri-parties faudra t-il pour que les dirigeants du monde civilisé parviennent à
la conclusion que seule une fermeté sans faille fera baisser pavillon à l’Islam
qu’il soit radical, modéré ou de toute autre nature. A ce moment là et
seulement losque la parole aura pris le pas sur les armes, la paix au Moyen
Orient comme dans tous les pays en guerre, sera possible. Mais ne pas admettre
que seule la fermeté est l’arme des Occidentaux pour faire barrage à l’Islam
conquérant ou modéré, c’est donner l’impression de ne pas vouloir prendre une
position claire et nette sur le devenir de la planéte.
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