samedi 28 mai 2016

JERUSALEM, LE DERNIER REMPART ? DE HUBERT ZAKINE (SUITE)



JERUSALEM VILLE SYMBOLE

Si j’ai cité Jérusalem, c’est d’abord et avant tout parce que cette ville est indissociable de la terre et du pays d’Israël, j’en veux pour preuve et dieu sait si les preuves de la présence des juifs à Jérusalem ne manquent pas. Comme cette fresque sur l'Arc de Triomphe à Rome. L'Arc a été construit après la mort de Titus pour en célébrer la victoire sur les judéens et la destruction du Temple de Salomon en 71 après J.-C. L'épisode du triomphe est visible sur les bas-reliefs qui décorent la paroi interne.
Le cortège impérial est représenté au début de la cérémonie, au moment où il traverse la Porte Triomphale. Les trophées pris au temple de Jérusalem défilent et l'on voit pour la première fois le chandelier à sept branches. Ensuite, c’est que cette ville représente à mes yeux, le symbole de toutes les craintes et de toutes les ambitions  qui hantent ma réflexion.
Je l’ai dit précédemment je ne suis qu’un français moyen, un européen moyen ayant une vie moyenne, entouré d’une famille moyenne jouissant moyennement de cette terre, jusqu'à mon souffle dernier qui sera à n’en pas douter, moyen.
Mais je ne peux m’empêcher de faire un rapide retour en arrière sur ma famille qui vécut plus de cinq siècles au milieu des arabes. Natif d’Alger en 1944, je suis descendant de cette lignée juive chassée pas l’inquisition médiévale espagnole de 1391. Mes ancêtres, dont la plus célèbre étoile, Simon Ben Semah DURAN dit RASHBAZ, figurent dans le grand livre du judaïsme algérien. Depuis cette date, ma famille a vécu dans la casbah d’Alger. Fermez la parenthèse.
J’ai cru bon de citer ces références pour évoquer à présent mes remarques et mon combat pour la sauvegarde de Jérusalem et à travers elle, du monde libre. 
Depuis ma plus tendre enfance, les musulmans sont en guerre. Sans doute l’étaient-ils avant ma naissance, avant 39-45 avant 14-18 etc…etc…
Jérusalem est la proie de toutes les convoitises. Pourquoi ? Tout simplement, parce qu’elle fait partie d’un plan de conquête expansionniste des Arabes qui a commencé depuis la nuit des  temps (Rappelez-vous de Charles Martel, l’Espagne conquise, les Maures, les croisades..) et qui se terminera dans le sang des infidèles à moins qu’un sursaut des nations judéo-chrétiennes ne brandisse la bannière de la révolte. Rappelez-vous le Royaume Arabe Uni tant vanté par Nasser ! Les pays où il faisait bon vivre : le Liban, l’Egypte, la Syrie, la Jordanie, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc sont tous devenus indépendants en perdant tous les enfants de Jésus et d’Abraham contraints de quitter un pays qu’ils aimaient tant. Il n’existe dans aucun pays arabe de place pour ceux qui prient d’autre dieu qu’Allah, tout au plus sont-ils tolérés ou tournent-ils à l’entour du pouvoir comme c’est le cas au Maroc.
Mais pourquoi cette conquête expansionniste du reste du monde ? Pourquoi cette volonté croissante de vouloir peindre le monde aux couleurs de l’Islam ?
Jérusalem est le symbole de la résistance à la barbarie car, ville trois fois sainte, elle est la capitale d’un petit pays qui résiste depuis 1948 à la poussée des fanatiques de la région, bien qu’elle soit obligée de composer avec deux millions d’Arabes qui vivent en ses murs. Deux millions d’Arabes qui ne supportent cette situation qu’avec l’intime conviction qu’une démographie galopante jouera en leur faveur à plus ou moins longue échéance. Alors pourquoi Jérusalem ? Pourquoi cette microscopique entité qui résiste à tous les vents contraires et, dieu sait s’ils sont contraires, pour donner aux juifs du monde entier une terre, une patrie, un pays qui ne soit pas seulement la halte bienfaisante au cours de l’éternelle errance des enfants d’Abraham?
Tout simplement, car elle symbolise à elle seule toutes les options qui sont en possession de la résistance  pour conjurer la déroute occidentale face à la folie meurtrière que nous réserve le monde musulman. Je dis bien le monde musulman car comment séparer le grain de l’ivraie quand on ne distingue pas le bon Islam du mauvais, le gentil  du méchant, le savant du prosélyte ?
Que l’Islam balaie devant sa porte et qu’en son sein se dressent, loin des démagogues de circonstance, des hommes et des femmes, adeptes d’une démocratie évidente, quitte à lutter de l’intérieur. Soutenus par  les pays qui œuvrent pour l’émancipation politique  en refusant que le religieux prenne une place prépondérante et pourquoi ne pas le dire, dictatoriale. Que la controverse apparaisse dans la mentalité musulmane et alors, tout sera possible. Pour lors, le débat est à sens unique, la dictature est reine, la parole est étouffée et les femmes n’ont pas droit  au chapitre. Alors, que les pays arabes versent dans le plus obscur des obscurantismes et demeurent cette monstrueuse machine à fabriquer le fanatisme, seule arme des faibles et des illettrés, ce que tout homme sensé rêve de voir disparaître de la planète.
Il est vrai que s’élèvent des voix de l’Islam modéré qui rencontrent l’écho nécessaire dans la bourgeoisie mais qui sont mises à l’index et condamnées sans aucune autre forme de procès. Les musulmans doivent se démarquer du fanatisme et lutter avec les démocrates pour porter la voix de la modernité jusqu’aux confins du désert. Alors et alors seulement, tous les hommes de bonne volonté, quelle que soit leur origine, marcheront d’un même pas vers la lumière porteuse de l’espérance en une vie meilleure.



Si Jérusalem est au centre des débats, c’est qu’elle  représente l’arbre qui cache la forêt. Mettre le Moyen Orient à feu et à sang pour rayer  Israël de la carte, voila l’horrible destin que réservent les fanatiques arabes aux enfants d’Israël, en attendant de conquérir le monde. Le Moyen Orient appartient aux Arabes et à personne d’autre. Et quiconque transgresse  cette vérité première transgresse l’ordre établi. Les Nations Unies, ce machin qui mérite, aujourd’hui plus que jamais, ce surnom, doivent s’incliner devant l’Islam, un point c’est tout ! Non mais !
Les maîtres du monde futur seront les pays arabes qui détiennent la parole sacrée. Quiconque ne respecte pas la parole du prophète se met hors la loi et démontre son incapacité à définir son propre avenir.
Jérusalem est la proie de toutes les convoitises. Le nouveau Président des Etats-Unis déclare que Jérusalem-Est est une colonie. Mais une colonie de quel pays ? D’Israël ? De la Palestine ? Des Nations Unis ? Ce qui reviendrait à dire que la capitale d’Israël n’existe pas. Les Arabes s’en réjouissent. Si Israël n’a pas de capitale, c’est qu’Israël n’existe pas. Car, il ne faut pas se tromper, avec  la chute de Jérusalem, on  passera de la capitale d’un état souverain, reconnu démocratiquement par les grandes nations, à celui d’un ersatz de camp de réfugiés  pour rescapés de la Shoah et des pays arabes.
Mais, avec mon petit cerveau d’homme moyennement intelligent, je me pose la question de savoir pourquoi ceux qui dénient le droit d’exister à Israël se se sont mis en quatre pour adopter une résolution des Nations Unis qui eut la guerre pour unique conséquence. Une guerre que les armées arabes déclenchèrent, dès 1948, contre le nouvel état hébreu. Etaient-ils donc insensés ces hommes et ces femmes politiques de l’époque pour voter la naissance d’Israël sans mesurer les conséquences d’un tel choix. Bien sur que non mais, il est bien connu que la vérité d’un jour est rarement la vérité du lendemain.
Alors deux poids, deux mesures ou bien, Israël est-il, à présent, considéré comme  quantité négligeable dans le concert des nations? Dans le grand concert des nations du monde arabe, sans aucun doute.

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