JERUSALEM VILLE SYMBOLE
Si j’ai cité Jérusalem, c’est d’abord et avant tout parce que
cette ville est
indissociable de la terre et du pays d’Israël, j’en veux pour preuve et dieu
sait si les preuves de la présence des juifs à Jérusalem ne manquent pas. Comme
cette fresque sur l'Arc de Triomphe à Rome. L'Arc a été construit après la mort
de Titus pour en célébrer la victoire sur les judéens et la destruction du Temple
de Salomon en 71 après J.-C. L'épisode du triomphe est
visible sur les bas-reliefs qui décorent la paroi interne.
Le cortège impérial est représenté au début de la cérémonie, au moment où il traverse la Porte Triomphale. Les trophées pris au temple de Jérusalem défilent et l'on voit pour la première fois le chandelier à sept branches. Ensuite, c’est que cette ville représente à mes yeux, le symbole de toutes les craintes et de toutes les ambitions qui hantent ma réflexion.
Le cortège impérial est représenté au début de la cérémonie, au moment où il traverse la Porte Triomphale. Les trophées pris au temple de Jérusalem défilent et l'on voit pour la première fois le chandelier à sept branches. Ensuite, c’est que cette ville représente à mes yeux, le symbole de toutes les craintes et de toutes les ambitions qui hantent ma réflexion.
Je l’ai dit précédemment je ne suis qu’un français moyen, un
européen moyen ayant une vie moyenne, entouré d’une famille moyenne jouissant
moyennement de cette terre, jusqu'à mon souffle dernier qui sera à n’en pas
douter, moyen.
Mais
je ne peux m’empêcher de faire un rapide retour en arrière sur ma famille qui
vécut plus de cinq siècles au milieu des arabes. Natif d’Alger en 1944, je suis
descendant de cette lignée juive chassée pas l’inquisition médiévale espagnole
de 1391. Mes ancêtres, dont la plus célèbre étoile, Simon Ben Semah DURAN dit
RASHBAZ, figurent dans le grand livre du judaïsme algérien. Depuis cette date,
ma famille a vécu dans la casbah d’Alger. Fermez la parenthèse.
J’ai
cru bon de citer ces références pour évoquer à présent mes remarques et mon
combat pour la sauvegarde de Jérusalem et à travers elle, du monde libre.
Depuis ma plus tendre enfance, les musulmans sont
en guerre. Sans doute l’étaient-ils avant ma naissance, avant 39-45 avant 14-18
etc…etc…
Jérusalem
est la proie de toutes les convoitises. Pourquoi ? Tout simplement, parce
qu’elle fait partie d’un plan de conquête expansionniste des Arabes qui a
commencé depuis la nuit des temps
(Rappelez-vous de Charles Martel, l’Espagne conquise, les Maures, les
croisades..) et qui se terminera dans le sang des infidèles à moins qu’un
sursaut des nations judéo-chrétiennes ne brandisse la bannière de la révolte.
Rappelez-vous le Royaume Arabe Uni tant vanté par Nasser ! Les pays où il
faisait bon vivre : le Liban, l’Egypte, la Syrie, la Jordanie, l’Algérie,
la Tunisie, le Maroc sont tous devenus indépendants en perdant tous les enfants
de Jésus et d’Abraham contraints de quitter un pays qu’ils aimaient tant. Il
n’existe dans aucun pays arabe de place pour ceux qui prient d’autre dieu
qu’Allah, tout au plus sont-ils tolérés ou tournent-ils à l’entour du pouvoir
comme c’est le cas au Maroc.
Mais
pourquoi cette conquête expansionniste du reste du monde ? Pourquoi cette
volonté croissante de vouloir peindre le monde aux couleurs de l’Islam ?
Jérusalem
est le symbole de la résistance à la barbarie car, ville trois fois sainte,
elle est la capitale d’un petit pays qui résiste depuis 1948 à la poussée des
fanatiques de la région, bien qu’elle soit obligée de composer avec deux
millions d’Arabes qui vivent en ses murs. Deux millions d’Arabes qui ne
supportent cette situation qu’avec l’intime conviction qu’une démographie
galopante jouera en leur faveur à plus ou moins longue échéance. Alors pourquoi
Jérusalem ? Pourquoi cette microscopique entité qui résiste à tous les
vents contraires et, dieu sait s’ils sont contraires, pour donner aux juifs du
monde entier une terre, une patrie, un pays qui ne soit pas seulement la halte
bienfaisante au cours de l’éternelle errance des enfants d’Abraham?
Tout
simplement, car elle symbolise à elle seule toutes les options qui sont en
possession de la résistance pour
conjurer la déroute occidentale face à la folie meurtrière que nous réserve le
monde musulman. Je dis bien le monde musulman car comment séparer le grain de
l’ivraie quand on ne distingue pas le bon Islam du mauvais, le gentil du méchant, le savant du prosélyte ?
Que
l’Islam balaie devant sa porte et qu’en son sein se dressent, loin des
démagogues de circonstance, des hommes et des femmes, adeptes d’une démocratie
évidente, quitte à lutter de l’intérieur. Soutenus par les pays qui œuvrent pour l’émancipation
politique en refusant que le religieux
prenne une place prépondérante et pourquoi ne pas le dire, dictatoriale. Que la
controverse apparaisse dans la mentalité musulmane et alors, tout sera
possible. Pour lors, le débat est à sens unique, la dictature est reine, la
parole est étouffée et les femmes n’ont pas droit au chapitre. Alors, que les pays arabes
versent dans le plus obscur des obscurantismes et demeurent cette monstrueuse
machine à fabriquer le fanatisme, seule arme des faibles et des illettrés, ce
que tout homme sensé rêve de voir disparaître de la planète.
Il
est vrai que s’élèvent des voix de l’Islam modéré qui rencontrent l’écho
nécessaire dans la bourgeoisie mais qui sont mises à l’index et condamnées sans
aucune autre forme de procès. Les musulmans doivent se démarquer du fanatisme
et lutter avec les démocrates pour porter la voix de la modernité jusqu’aux
confins du désert. Alors et alors seulement, tous les hommes de bonne volonté,
quelle que soit leur origine, marcheront d’un même pas vers la lumière porteuse
de l’espérance en une vie meilleure.
Si Jérusalem est au
centre des débats, c’est qu’elle
représente l’arbre qui cache la forêt. Mettre le Moyen Orient à feu et à
sang pour rayer Israël de la carte,
voila l’horrible destin que réservent les fanatiques arabes aux enfants
d’Israël, en attendant de conquérir le monde. Le Moyen Orient appartient aux
Arabes et à personne d’autre. Et quiconque transgresse cette vérité première transgresse l’ordre
établi. Les Nations Unies, ce machin qui mérite, aujourd’hui plus que jamais,
ce surnom, doivent s’incliner devant l’Islam, un point c’est tout ! Non
mais !
Les maîtres du monde
futur seront les pays arabes qui détiennent la parole sacrée. Quiconque ne
respecte pas la parole du prophète se met hors la loi et démontre son
incapacité à définir son propre avenir.
Jérusalem est la proie
de toutes les convoitises. Le nouveau Président des Etats-Unis déclare que
Jérusalem-Est est une colonie. Mais une colonie de quel pays ?
D’Israël ? De la Palestine ? Des Nations Unis ? Ce qui
reviendrait à dire que la capitale d’Israël n’existe pas. Les Arabes s’en
réjouissent. Si Israël n’a pas de capitale, c’est qu’Israël n’existe pas. Car,
il ne faut pas se tromper, avec la chute
de Jérusalem, on passera de la capitale
d’un état souverain, reconnu démocratiquement par les grandes nations, à celui
d’un ersatz de camp de réfugiés pour
rescapés de la Shoah et des pays arabes.
Mais, avec mon petit
cerveau d’homme moyennement intelligent, je me pose la question de savoir
pourquoi ceux qui dénient le droit d’exister à Israël se se sont mis en quatre
pour adopter une résolution des Nations Unis qui eut la guerre pour unique
conséquence. Une guerre que les armées arabes déclenchèrent, dès 1948, contre
le nouvel état hébreu. Etaient-ils donc insensés ces hommes et ces femmes
politiques de l’époque pour voter la naissance d’Israël sans mesurer les
conséquences d’un tel choix. Bien sur que non mais, il est bien connu que la
vérité d’un jour est rarement la vérité du lendemain.
Alors deux poids, deux
mesures ou bien, Israël est-il, à présent, considéré comme quantité négligeable dans le concert des
nations? Dans le grand concert des nations du monde arabe, sans aucun doute.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire