mardi 5 janvier 2016

UN POEME PATAOUETE DE HUBERT ZAKINE

UN POEME PATAOUETE DE BIBI

Moi môssieu, j’connais un pays
Qu’il a pris la poudre de la scapète.
En bli bli, môssieu, il est parti...

Comme une pastèque, il avait sa tête.


Dans ce pays, môssieu, naguère
Arabes et juifs, main dans la main
Comme des oualiones dans la misère
Y z’avaient peur du lendemain.


Venant de la lointaine France,
Un consul nommé Pierre Deval
Il a présenté les créances
Exigées par le sceau royal.


Va savoir ça qui s’est passé?
Toujours est-il que dey d’Alger
Ya une mouche qui l’a piqué
De colère, y s’est énervé.


D’un coup d’éventail sur le nez
Il a caressé le consul
Qui, plutôt que de dégainer
Préféra tomber sur le cul.


Mon consul, comme pas un vexé
Chez sa mère il alla pleurer
Qu’en même temps c’était sa patrie
C’est de là qu’on dit : mère-patrie.


La France, qu’elle était chatouilleuse
Elle a tapé l’expédition
De la conquête comme une gobieuse,
Elle s’en est fait obligation.


Bugeaud, Clauzel et puis des autres
Y z’ont envahi le pays
Et d’une terre souède et parote
Y z’ont inventé…..l’Algérie.

 
FIN

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