samedi 26 décembre 2015

POEME DE ROBERT VOIRIN

UN PETIT POEME A LA SAUCE DE CHEZ NOUS DE ROBERT VOIRIN AUPRES DE QUI JE M'EXCUSE D'AVOIR CHANGE QUELQUES MOTS POUR FAIRE PLUS BAB EL OUEDIEN
A vous bande de calamars boiteux,
Qu'est ce que je dirai pas pour vous rendre heureux,
Sinon vous donner une calbote amicale,
Que ça va sûrement pas vous faire mal,
A vous tous les fartasses, les guitches et les laouères,
Ceux qui allaient se taper le bain en bas la mer,
A tous les bouffeurs de cocas, mantecaos, zlabias,
Bliblis, roliettes, mounas, makrouds et calentitas,
A ceux qui dégustaient les brochettes à Fort de l'Eau,
A ceux qui tapaient cinq, à tous les falsos,
Aux buveurs d'anisette avec kémias,
A ceux qui faisaient sans arrêt l'avenue de la bouzaréah
A tous les falampos qui mentaient comme des voleurs,
A tous ceux qui ont fait le bras d'honneur,
Et ceux qui trichaient aux tchics tchics,
Ceux qui faisaient la chaîne au Majestic,
Ceux qui tiraient le fer à Padovani, à tous les kilos,
A ceux qui, comme moi, tapaient cao,
Ou soit disant manqua oura,
Ceux qui jouaient aux tchalefs ou au tas,
Ceux qui ont fait, les pôvres, figa ou tchoufa,
A ceux, que quand ils partaient on aurait dit qu'ils revenaient,
Aux anciens de Bab El Oued, de la rue de Lyon, des HBM du ruisseau, de la régie etc...
A tous ceux de notre ancien " paradis "
A tous ceux là,
En pensant à ceux que j'aimerais qu'ils soient toujours là,
Je souhaite que cette nouvelle année vous apporte le bonheur,
Et surtout que cette purée de santé elle vous laisse pas tomber.

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