mardi 4 août 2015

Le tueur de la Gay-Pride est un anti-israélien de la secte des Neturei-Karta soutenue par l’Iran

PETIT BILLET D'HUMEUR
J'ATTENDS AVEC UNE CERTAINE IMPATIENCE TEINTEE DE SCEPTICISME QUE LES MEDIAS S'EMPARENT DE CETTE REVELATION POUR LA DIVULGUER SINON AU MONDE ENTIER DU MOINS A LA FRANCE ENTIERE...........MAIS CA CEST UNE AUTRE HISTOIRE.
ILS NE S'ETAIENT POURTANT PAS PRIVES DE LA RACONTER EN LONG, EN LARGE ET EN TRAVERS LORSQU'ILS PENSAIENT QUE LES RESPONSABLES ETAIENT SIONISTES

Yishai Shlissel, l’homme au poignard qui a attaqué et tué Shira Banki, ainsi qu’au moins cinq autres personnes, s’avère être un adepte de sectes anti-sionistes fanatiques proches du mouvement Netourei Karta.

Il venait de subir une peine de prison de 10 ans pour s’être déjà livré au même type d’agressions en 2005. On le voit sur un certain nombre de photos brûler des drapeaux israéliens et prôner le drapeau palestinien.
Il semble qu’actuellement, également dans l’incendie du village de Duma, la piste de fanatiques ultra-orthodoxes antisionistes soit une des pistes privilégiées par le Shin Bet.
 

Un nouveau genre de fanatisme juif antisioniste extrêmement dangereux (plus ou moins inspiré d’une dérive de la mouvance Netourei Karta).

Le Shin Bet a eu affaire, dans le cours de l’année passée à un groupe radical de Juifs messianiques antisionistes qui ont pour but d’éliminer l’Etat Sioniste et de la remplacer par un Royaume Saint. Pour atteindre leurs objectifs, ils ont veulent sacrifier leur vie et n’éprouvent aucun problème à tuer.
Ce qui s’est passé dans le village de Duma n’était pas seulement une nouvelle opération du « prix à payer » du genre horrible avec lequel nous sommes devenus coutumiers, qui vise à se venger des Arabes ou à dissuader les autorités de chercher à évacuer des communautés illégales.
Il s’avère qu’au cours de la dernière année, le Shin Bet – particulièrement sa Division du terrorisme Juif- a eu affaire à un nouveau genre de cancer, violent et répugnant, qui surpasse ses prédécesseurs.
Nous parlons d’un groupe de jeunes Juifs qui a adopté un dénominateur commun idéologique, antisioniste, anarchiste et fanatique, qui cherche à détruire « L’Etat des Sionistes » (c’est leur terminologie) et d’établir un Royaume Saint à sa place.
Le Shin Bet les perçoit comme une organisation terroriste dans toutes ses intentions et objectifs, qui sape de façon violente les fondations de la société israélienne.
Le meurtre de Duma caractérise les perceptions idéologiques et opérationnelles du groupe. Il ne s’agissait pas d’un acte de vengeance, mais il était destiné à initier un conflit entre les gens, à mettre la région à feu et à sang et à renverser le « régime sioniste », qui « différe le Salut ». Pour atteindre leur but, les membres du groupe souhaitent sacrifier leur vie et n’ont aucune réticence à tuer. C’est un petit groupe qui commet des attentats terroristes particulièrement durs, comme faisant partie intégrante de sa vision révolutionnaire.
Il n’existe aucune autorité rabbinique en ce qui les concerne. Ils n’acceptent aucune autorité rabbinique qui soit lié aux hooligans du « prix à payer » -tel que le Rabbin Yitzakh Ginzburg. De l’autre côté, les rabbins tels que Ginzburg sont en désaccord avec leur idéologie.
Ce groupe n’est constitué que de quelques dizaines de jeunes gens, dont certains sont mineurs. Les plus vieux ont entre 22 et 23 ans. Ils viennent de toutes les régions du pays et n’ont pas de caractéristiques uniques, excepté le fait qu’ils ont tous quitté leur famille et les institutions éducatives et qu’ils vivent dans les collines de Judée-Samarie. Ils n’ont pas de point d’implantation permanent. Ils préfèrent bouger d’un endroit à l’autre quotidiennement.
Leur doctrine opérationnelle peut être exposée dans un document dont l’auteur est Moshe Orbach de Bnei Brak, qui appartient au groupe qui a incendié l’Eglise de la Multiplication des pains et des poissons à Tabgha. Leur idéologie se focalise sur le ciblage des points de faiblesse de la société israélienne, dans le but de générer le chaos et de la renverser.
Ils déclarent qu’il y a cinq points potentiellement explosifs à exploiter : générer un conflit sur le Mont Du Temple, bannir les non-Juifs (en brûlant les maisons arabes), éliminer les adorateurs d’idoles (en brûlant les églises et les mosquées), la coercition religieuse et le sabotage du système de gouvernement. Ils ne parlent pas d’activité armée, comme le faisait l’Underground Juif (dans les années 1970) et n’emploient pas d’armes à feu jusqu’à présent. Ils créent des provocations et n’hésitent pas à tuer – un cran plus loin que l’activité dite de « prix à payer », qui se focalise sur les biens et les propriétés.
Leur première opération connue se situe en décembre 2014,lorsqu’ils ont tenté de brûler une maison au Sud du Mont Hébron. Le Shin Bet a arrêté les auteurs, mais ils ont été remis en liberté surveillée. En février 2015, ils ont tenté d’incendier une église à Bethléhem et en juillet, ils ont brûlé l’église de Tabgha. Cinq ont été appréhendés,mais il n’y en a que deux qui ont été poursuivis. Moshe Orbach a été inculpé.
Le groupe a été situé (ou « logé) par le Shin Bet, des dizaines de ses membres ont été convoqués à des rappels à la loi et certains d’entre eux ont été soumis à des restrictions de déplacements et on leur ordonne de devoir passer la nuit chez eux (couvre-feu). Certains ont même été déplacés de l’endroit où ils vivaient. Mais sans preuves juridiques, ils ont été remis en liberté.
Cette année uniquement, le Shin Bet a déjoué au moins trois attentats terroristes planifiés par ce groupe d’individus – mais il n’y a qu’un petit nombre d’inculpations qui ont été prononcées, du fait des restrictions limitant les capacités du Shin Bet à interroger des civils.
La cellule qui a commis l’attentat contre l’Eglise de Bethléhem a été capturée, mais les preuves obtenues jusqu’à présent rendent impossibles de remplir les actes d’accusation. Ils travaillent sur ce point : les ordres administratifs sont diffusés contre les suspects,mais les procédures légales ne bougent que très lentement et ne remplissent aucun rôle dissuasif.
Dimanche dernier, le Shin Bet a demandé au cabinet de sécurité de permettre la mise en place de procédures rapides et inflexibles. Cinq inculpations seulement suivent leur cours, jusqu’à présent, en 2015 et 22 ont été prononcées en 2014., la plupart pour des activités dites de « prix à payer ». Mais il n’y a que 3 suspects qui ont été arrêtés pour incendie volontaire et condamnés à 2 à 3 ans de prison. C’était la première fois que le Shin Bet réussissait à arrêter des membres du « prix à payeré et ils doivent essentiellement en remercier le Ministre de la Défense Moshe Ya’alon, à la suite de sa décision de définir l’activité comme « une organisation non-autorisée », ce qui apporte au Shin Bet des moyens plus intensifs. Dimanche, le Shin Bet a demandé encore plus de moyens juridiques, dans le but d’éradiquer cette nouvelle hystérie collective.
Par Alex Fishman
*Adaptation : Marc Brzustowski. Jforum

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire