mardi 7 avril 2015

LA LANGUE DE CHEZ NOUS DE HUBERT ZAKINE.

CET OUVRAGE D'UNE CENTAINE DE PAGES SORT DANS QUELQUES JOURS.
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ABOUTONNER:
C'est plusse mieux quand on aboutonne que quand on boutonne un bouton, non!
"Aboutonne ta braguette ou le petit oiseau y va s'envoler"
Ah! nos mères d'Algérie, elles avaient le chic pour dire ces choses-là!
ACHNO:
exclamation arabe que le pataouète il a adopté pour remplacer le terme français "incroyable""En arrivant au stade, Achno, le monde, dé! On aurait dit qu'y avait tout Alger! y mentait cuilà qui faisant l’intéressant.
ADA MACANE ET MON CHAPEAU:
une expression arabo-pataouète pour clore la discussion ou la narration d’un menteur comme un arracheur de dent (et même dehors)
"
J'ai vu Alger plonger dans la mer et disparaitre à l'horizon. Ada Macane et mon chapeau ADROPER

C'est ça que le pataouète y disait pour s'encourager ou pour encourager les autres.
--"
Adrope ninette, en avant nous autres! Et des fois on disait adrope ninette et en avant vous autres quand on avait le trouillomètre à zéro"
AFFOGUER:
donner le compte bien, bien comme Cerdan qu'il a affogué Tony Zale qu'encore aujourd'hui, il a rien compris.y lui a donné le compte quoi !
AKOBIN:
En français dans le texte, ça veut dire "si dieu veut", genre "à l'année prochaine" parce que si dieu y veut pas, mieux on va se jeter au kassour."Allez ma fille! Akobin le mariage avec un garçon qu'il a plein d'argent, hein!"
Et pour un anniversaire, on dit "Akobin l'année prochaine, mon fils" (si c'est un garçon!) Sans ça, on dit "ma fille!". Alors, tout, y faut qu'j'vous dise!
A LA BAB ALLAH:
Ma mère, toujours elle nous reprochait de nous coiffer "à la bab allah" pace qu'on se faisait la raie dans les cheveux droite comme les tournants de rue Rovigo.
C'est comme nos lits, on les faisait "à la bab allah." Nous autres, les fainéants, tout on faisait à la bab Allah. Raïeb Allah!
ALLATCHE:
grosse sardine. Les pêcheurs-fanfarons, ils attrapaient des allatches. Les pataouètes qui aimaient pas le poisson y préféraient qualifier les grosses femmes d'allatches.
"Tain d'allatche, cette gonzesse, elle déborde de partout, dé!
ALLIGATOR :
c'est comme ça que le pataouète, il appelait les chemises Lacoste. Qué, des Lacoste, des Alligators. Et pas des Ali Baba.
AMMAN:
Une exclamation qui résume à elle seule "achno" et "aouah". On l'employait quand on restait baba comme Ali. (c'est le même que tout à l’heure)
"Tch'as vu les tétés qu'elle a, dé! Amman, on dirait des ballons de foot!" En fait, quand on disait "amman", c'est que vraiment, on sait plus où regarder tellement qui en avait trop!
ANDAR ET VENIR:
aller et retour en version pataouete. Le paséo espagnol qu'on tapait en sillonnant l'Avenue
 de la Bouzaréah ou n’importe quelle avenue suffisamment grande pour qu’on puisse faire andar et venir
AOUFFA:
à Alger cuila qu'il a pas mis en pratique cette façon d'entrer sans payer dans un stade, un cinéma, un théâtre (la vérité, je pourrais en faire des pages et des pages!), c'est pas un homme. c'est pour ça qu'on les appelait des gamates. C'était pas des resquilleurs, quoi!
--"Et comment je vais au stade, j'ai pas un demi sou?"
--"Tch'as qu'à rentrer à ouf ou mieux à ouffa!"
AOUAH !: avec un point d'exclamation, c'est quand on est dégouté de la vie, qu'on a qu'une seule
 envie, c'est d'aller se jeter au kassour comme Schétrit quand y perdait tous ses noyaux!
--"Aouah, ch'uis nul et non avenu!" (cuila qui sait de quel esprit tordu, elle est sortie cette expression, y m'écrit pour me le dire.....)

AOUAH ?:
avec un point d'interrogation, sûr c'est une interrogation il aurait dit mon cousin de la cuisse gauche que son vrai nom c'est LA PALICE. Ca veut dire "c'est pas vrai", "c'est pas possible menteur que tch'es".
--"hier soir, j'ai donné le compte à la petite Solivérès!"
--" Aouah?"
APREUM:
l'après-midi pataouète.
--"Ou tu vas ce apreum?"
--"Chez TAZZ!"

ARAPETE:
l'arapète, c'est collant comme la sécotine. Une arapète elle répète toujours la même chose!
--" Hou! arrête de rabâcher comme une arapète!"

ARCHORECHE:
Alors là, une seule signification : quel dommage quand même!
--" archorèche! Belles comme on est, même pas on fait du cinéma. c'est pas pêché, la vérité!

ARDJEB
L'ardjeb, c'était la fiesta, le bruit, le tcherklala, la barouffa.
--"Viens dimanche au cabanon, on va s'taper l'ardjeb!"
ASGUERE
Commémoration israélite pour les morts de la famille. Une Toussaint individualisée en quelque sorte.

ATSO
L'autre nom pataouète de la tota qu’on lançait à la figure de cuila qu’on avait envie de dobzer.
--"ATSO! Tu me prends pour un babao ou quoi ?" avec le majeur dressé vers cuila qui nous énervait.

AUBERGINE
Cuila qu'il avait pris une bonne tannée dans une entrée de maison, un ring ou chez azrine, on disait qu'il s'était fait "MONTER L'AUBERGINE". Surtout s'il avait un oeil au beurre noir!

AZRINE :
personnage essentiel du folklore pataouète. Alors, obligé, à tout seigneur, tout honneur.
Cuila, pire que l'arlésienne. Tout le monde il en parlait et personne y le voyait! C'était cuila qui savait tout, le personnage imaginaire par excellence.
"Même Azrine il aurait échoué à cet examen tellement qu'il était difficile!" y disait le garçon qu'il était nul en tout!
"Azrine y vient, j'bouge pas! " y répondait Polo à sa mère qui lui demandait de se lever de la sieste.
















































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