mardi 16 avril 2013

VERONIQUE GENEST TRUBLION DE POLICE DE LA PENSEE


« Si être islamophobe, c'est d'avoir peur, alors je suis islamophobe, comme beaucoup de Français ». Depuis que Véronique Genest a communiqué sur sa crainte de l’Islam, il n’y a pas une émission où les tenants de la morale politiquement correcte ne la reprennent à ce sujet. « « Moi, je me fiche de la couleur des gens. (…) je vois les infos, les appels à rétablir la charia, les foules en liesse dans la rue, parfois, quand il y a des attentats. Alors oui, l'islam me fait peur. J'aimerais être rassurée. Quand je me dis islamophobe, c'est comme j'aurais été christianophobe au temps de l'inquisition, contre l'Eglise, si vous voulez ».

Lors de l’émission télévisuelle Touche pas à mon poste sur l’antenne de D8, Enora Malagré, une des chroniqueuses, a remis le couvert : « Est-ce que vous avez conscience que vos propos sur l'islamophobie ont pu choquer une partie de votre public ou des gens ? Est-ce que vous avez lu le Coran ? ».« Je ne comprends pas comment on peut être islamophobe en ayant lu le Coran... » s'est-elle étonnée par la suite !

L’a-t-elle bien lu ? Si oui, l’a-t-elle compris ?

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Alain Franquignon, agrégé de lettres, a réalisé une étude sur les occurrences de mots dans le Coran. Sur une traduction de celui-ci, avalisée par la Grande Mosquée de Paris, il n’a gardé que les mots signifiants tels que les noms, les verbes, les adjectifs et les adverbes. Au total 58562 mots qui transmettent le message du livre saint de l’Islam.

Dans ce nombre le mot « amour» n’apparaît que 10 fois :

- 3 fois pour parler de l’amour d’Allah pour ses fidèles,
- 2 fois s’agissant de l’amour des fidèles pour Allah,
- 4 fois pour parler de l’amour des richesses, mais une seule fois pour désigner l’amour d’une femme pour un homme et jamais pour évoquer de l’amour de l’homme envers son prochain.

Le mot « aimer »,conjugué, apparaît 53 fois, presque exclusivement pour dire qu’Allah aime les croyants, les justes, les fidèles, les pieux, ceux qui lui font confiance. Sinon il est employé dans le sens de « souhaiter » ou « apprécier » :ex: « …les Juifs qui aiment bien écouter le mensonge » (S 5, V 41), « les mécréants aimeraient vous voir négliger vos armes … » (S 5, V 102) etc.

De quoi, évidemment, ‘’aimer’’cette religion !!!! D’autant plus lorsque l’on y rajoute les us et coutumes reliés à celle-ci !

Ainsi, l’ablation des parties génitales féminines -l’excision- est une chose courante dans les pays régis par le Coran. La femme doit se garder d’apparaître en public autrement que recouverte. Sa sortie du domicile conjugale se doit être accompagnée d’un tuteur, quand bien même celui-ci est son propre fils mineur ! Lors de tout procès, sa parole ne vaut que la moitié de celle d’un homme. Idem pour tout héritage. Ou encore, et cela ne clôt pas une liste exhaustive concernant la femme, tout écart aux bonnes mœurs sera facturé par une lapidation.

On peut rappeler, pour être un peu plus précis, les rites réservés également aux mécréants, apostats ou homosexuels. Sans oublier les gens du livre, individus de rang inférieur tels les Juifs désignés comme étant des « descendants de singes et de porcs ».

Quelques usages et traditions donc qui forment la charia et qui conforteront, sans doute, la chroniqueuse à discerner en Véronique Genest, mais pas seulement, une ‘’paranoïaque’’ de l’Islam ! Cette religion ‘’d’Amour de Paix et de Tolérance’’ qui, seule de toutes les croyances, divisent le monde en deux camps. Le Dar-el-Islam, la zone musulmane sous contrôle de la charia islamique, et le Dar-el-Harb, la zone de guerre, le reste du monde à soumettre.

Une charia que la Cour européenne des Droits de l’Homme assure être, lors d’un arrêt du 31 juillet 2001, incompatible avec la Convention européenne des droits de l’homme de 1950. Pour la Cour constitutionnelle, la charia est l’antithèse de la démocratie, dans la mesure où elle se fonde sur des valeurs dogmatiques et est le contraire de la suprématie de la raison, des conceptions de la liberté, de l’indépendance, ou de l’idéal de l’humanité développé à la lumière de la science.

La Cour Européenne a, semble t-il, lu le Coran et confirmé la raison de cette peur ressentie par la comédienne Véronique Genest et tant d’autres. La crainte de revenir sur plus d’un siècle de conquêtes sociales. A savoir l’émancipation de l’individu face au clergé, l’égalité hommes-femmes, la laïcité, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la mixité, le droit à l’enseignement pour tous, le droit au travail, la fin des prescrits religieux ou encore la liberté d’expression et de pensée.

Une islamophobie saine donc qui pose les questions de la présence si forte de cette police de la pensée au sein des médias et de l’incompréhension de ce que lit Enora Malagré ?

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