mercredi 14 novembre 2012

Alima Boumédiene-Thierry, Michel Warschawski et la France

Alima Boumédiene-Thiery était une sénatrice du parti Europe écologie les Verts jusqu’à la dernière élection sénatoriale. Se retrouvant au chômage, lui vint alors à l’esprit de se reconvertir dans le métier d’avocate, sans passer l’examen d’aptitude à la profession, sur la base de ses différentes expériences parlementaires mais aussi l’appui de ses diplômes universitaires. Possibilité prévue par la législation pour les personnes pouvant justifier d’un minimum de huit années de responsabilités publiques dans l’élaboration de la loi et remplissant les conditions juridiques et de moralités nécessaires à la profession.
Selon l’Ordre des Avocats du Barreau du Val D’Oise, Mme Boumédiene-Thierry ne satisfait pas aux principes essentiels de la profession d’avocat car exerçant un « militantisme (…) contraire à l’honneur, à la probité, aux bonnes mœurs et aux respects des principes essentiels de probité, de désintéressement, de modération et de confraternité ». « Si le militantisme politique (…) est parfaitement compatible (…), il n’en est pas de même des opérations de commando dans les centres commerciaux invitant les clients à boycotter tous les produits venant d’Israël au nom de l’antisionisme ». « Ces agissements peuvent être constitutifs de qualifications pénales ».
Michel Warschawski est un juif israélien s’affichant antisioniste et répandant de temps à autres, accompagné de Leila Shahid la déléguée générale de l'Autorité palestinienne auprès de l'Union européenne, sa vision du conflit dans les écoles de la République. Pour faire court, il s’oppose à la constitution d'Israël comme État juif, se prononce pour le « droit au retour des réfugiés palestiniens »au sein même de l’Etat d’Israël, et juge la campagne B.D.S. (Boycott- Désinvestissement – Sanctions) comme « la meilleure chose qui soit arrivée au pays depuis longtemps car on ne se contente plus de dénoncer des crimes : on passe à l'offensive ! ». Il appelle d’ailleurs le Président de l’Autorité palestinienne à prendre la tête de cette campagne.
Pour résumer, Michel Warschawski est favorable à un boycott militant jugé plus haut par l’Ordre des Avocats du Barreau du Val-D’oise comme constitutif de qualifications pénales et pour un « droit de retour » éradiquant par la démographie le seul état juif de la planète, lequel selon lui n’a aucune légitimité à se prévaloir du Judaïsme pour cause de discrimination envers la minorité musulmane.
A suivre sa ‘’logique’’, la disparition de l’Etat d’Israël ne serait que ‘’Justice’’.
La France est par essence le pays des droits de l’homme. Le Premier ministre Jean Marc Ayrault, remettra en conséquence le 10 décembre 2012, à Paris, le Prix des droits de l’Homme de la République Française « Liberté - Égalité – Fraternité ».Ce prix est décerné chaque année depuis 1988 par la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), avec le soutien du ministère des Affaires étrangères.
Michel Warschawski qui préside le Centre d’Information Alternative (AIC) de Jérusalem et dont chacun à put jauger plus haut de son ‘’juste’’ combat politique pour la paix sera le récipiendaire de ce prix.
D’aucuns avaient cru comprendre que la France de François Hollande était à la pointe du combat contre l’antisémitisme et pour la solution de paix « Deux états pour deux peuples » !
Il n’y a que les naïfs qui se perdront !

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