jeudi 3 mai 2012

Presse et médias : 100% à gauche !

J’ai cru que c’était une blague ! Et bien non. Figurez-vous qu’à l’occasion du premier tour de la présidentielle, des votes internes ont été organisés au CFJ et à l’ESJ de Lille, les deux plus prestigieuses écoles de journalisme de notre pays. Avec quel résultat ? 100% pour les candidats de gauche dans la première !

Et « seulement » 87%, toujours pour la gauche bien sûr, dans l’établissement lillois.
Avec de tels scores, comment voulez-vous que la pensée unique ne règne pas en maître dans nos médias ?
Quand on sait que ces deux institutions forment la crème de la profession, les futurs responsables des grandes rédactions – il suffit pour s’en convaincre de feuilleter les annuaires de leurs anciens élèves –, on ne s’étonne plus.
Nos « nouveaux chiens de gardes » ne seront pas un contrepoids à l’omniprésence socialiste qui se dessine à tous les niveaux du pouvoir, des régions au sommet de l’Etat …
Quant à refléter la France qui se dégage de ces élections, on repassera.
Qui de leurs aînés ? Ils sont tout aussi éloignés de ce peuple dont leurs éditoriaux se réclament pourtant régulièrement. Prenons Marianne qui moque régulièrement – et à juste raison – les tracts que sont devenus Libération (pour les socialistes) et Le Figaro (pour la droite).
Les journalistes de l’hebdomadaire se sont prêtés au même exercice que nos deux écoles. A la sortie des urnes : 82% votent à gauche.
Pas une seule voix pour Nicolas Sarkozy.
Et zéro pointé pour Marine Le Pen !
Les défenseurs attitrés de la gente journalistique me répondront qu’on peut avoir le cœur à gauche et faire honnêtement son métier. Je n’en disconviens pas.
Mais, comme chacun, j’allume mon poste de télé, j’écoute la radio, je lis la « grande » presse et je me dis que, décidemment, un fossé, un gouffre existent bien entre le petit monde de la presse et le pays réel. Allez, me rétorquera-t-on, encore un propos populiste. Dieu merci, dans les écoles de journalisme, nos jeunes pousses sont à l’abri de cette très vilaine tentation …
Note Europe-Israël : Si, ce que confirme cet article, la quasi majorité des journalistes émargent à gauche, et considérant les positions partisanes et hostiles de la gauche dans toutes ses composantes sur la question du conflit arabo-israélien, en extrapolant, cela permet de mieux comprendre comment et à quel point les informations traitant de ce conflit peuvent être tronquées et systématiquement hostiles à Israël.
Source : Robert Menard



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