Simon Ben Semah DURAN dit RASHBAZ
(né le 03 Mars 1361 à Majorque et décédé en 1444 à Alger)
Fils de Semah Astruc DURAN, cet homme illustre, rabbin distingué, maniant plusieurs langues, théologien et médecin permit de retrouver trace des DURAN et de devenir le point de départ de l’histoire de la famille devenue par la suite : les DURAND d’ALGER.
Chassé par l’inquisition médièvale espagnole (1391)RASHBAZ débarqua sur les côtes africaines dans un pays qui ne s’appelait pas encore ALGERIE.
Il sera considéré comme la plus grande autorité rabbinique par le judaïsme d’AFRIQUE DU NORD et, à ce titre, repose dans le mausolée des deux grands maîtres RIBACH et RASHBAZ au cimetière de Saint Eugène près d’ALGER.
Jusqu’à la fin du 18 ème siècle, ses descendants seront les leaders spirituels de la communauté juive d’Alger.
David DURAN
Décapité place des suppliciés juifs le 19 Octobre 1811
A partir de 1776, il tient une place importante dans le commerce algérien.
En 1805, il est nommé Chef de la Nation Israélite.
Il entre en lutte ouverte avec les BACRI.
Joseph BACRI « le vieux » l’accuse de déservir les intêrets du pouvoir ottoman.
Il est livré au bourreau le 19 Octobre 1811
LEON JUDA BEN DURAN " SIEUR DURAND D’ALGER"
né en 1795, décédé en 1839
Avant l’arrivée des français en 1830, il est le « drogman » du Dey (secrétaire – interprète).
Il parle plusieurs langues dont le français.
Il jouera un rôle important dans les affaires de la France grâce à son amitié avec ABD EL KADER dont il sera « oukil » (interprète – négociateur).
Il sera le conseiller intime du premier gouverneur des possessions françaises d’Afrique du Nord : le Comte DROUET D’ERLON.
Froissé de lire le terme « juif DURAN », sous les plumes des généraux CLAUZEL, BERTHEZENE , et BUGEAUD, DROUET D’ERLON propose à Léon Juda d’opter pour la francisation de son nom.
Léon Juda entérine ce choix et « Sieur DURAND D’ALGER » figure dorénavant dans toutes les lettres adressées par les ministres et secrétaires d’état de France.
La famille DURAND D'ALGER était née......
Il rédige le traité DESMICHELS et sert, une fois de plus d’intermédiaire, entre ABDELKADER et DROUET D’ERLON.
Après une dernière entrevue avec le Prince des Croyants, il meurt en portant secours à la garnison de Milianah aux trois quart décimée par une fièvre pernicieuse.
Le Consul de la ville, le Général DAUMAS rapporta qu’une grande consternation parcourue Milanah à la nouvelle de sa mort.
A SUIVRE.................
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