vendredi 5 août 2011

LA DIAGONALE BREIVIK

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Depuis la révolution dite de la place Tahrir en Egypte, les médias se libèrent dans le monde arabe et les propos anti-occidentaux en général et antijuifs en particulier se multiplient.
Cela se passe dans l’indifférence la plus totale de la part notamment du MRAP, pourtant si prompt à dénoncer un mot de travers quand il qualifie une dérive de l’islam ou une action violente à la seule condition qu’elle émane d’un « Européen de souche ».
Certes, les discours haineux, qui ne devraient trouver place dans une société éclairée, sont bel et bien des encouragements au passage à l’acte dans l’esprit de quelques dingues.
Mais alors pourquoi ce silence entêté de la part des médias sur les appels à la haine et au meurtre de juifs, de chrétiens, de responsables politiques voire de musulmans modérés par des islamistes ?
Pourquoi feindre d'ignorer jusqu’à la désinformation que jusqu’à présent, 99% des attentats sont le fait d'islamistes radicaux ?
Trois réflexions de Primo sur le drame norvégien
1 • L' acte terroriste de Breivik n’a reçu aucun encouragement émanant d’un Etat. A l’inverse, l’Iran a, depuis Khomeiny, toujours affiché sa vocation à exporter son idéologie. Les idéologues iraniens ont clairement établi que tous les moyens étaient bons pour y parvenir.
Ils ont encouragé l’exécution de Salman Rushdie, l’assassinat de Juifs ou d’Américains partout dans le monde, toute action pouvant mener à l’éradication d’Israël, etc.
Distinguer un terrorisme de rue d’un terrorisme d’Etat est extrêmement simple : seul est un Etat terroriste celui qui promeut le terrorisme et récompense les terroristes. La République Islamique d’Iran est un Etat terroriste. Elle n’est pas le seul.
Lorsque des enfants de maternelle sont entraînés à jouer aux "martyrs" par les institutrices, lorsque les manuels scolaires enseignent que l'avenir le plus enviable est celui de "martyr", lorsque des avenues ou des parcs sont baptisés du nom d'auteurs d'attentats terroristes, le diagnostic de terrorisme d'Etat n'est pas difficile à établir.
Aucune avenue, aucune impasse ne sera nommée Breivik dans une capitale occidentale. Son acte fou ne sera jamais donné en exemple à des générations d'élèves.
2 • Dans les démocraties occidentales, seule une frange ultra-minoritaire soutient les actes d’un Breivik. Le reste de la population l’exècre et le craint. Ce qui s’est passé la semaine dernière en Norvège est une horreur, mais quantitativement, ce n’est et ne peut être qu’un épiphénomène incapable de déstabiliser nos sociétés.
A l’inverse, dans les républiques islamiques et dans les dictatures du monde dit arabo-musulman, le terrorisme djihadiste dispose d’un soutien populaire suffisant pour pouvoir constituer, un jour, une vraie alternative politique. L’Egypte, par exemple, n’en semble pas bien loin.
3 • Le syndrome de Stockholm, en passe de devenir celui d’Oslo, n’existe que dans nos sociétés libérales.
Pour le moment, nous continuons à nous auto-flageller, à nous reprocher de sécréter des Breivik, alors que nous nous abstenons de juger les sociétés musulmanes et leur islam médiéval qui encouragent le terrorisme de façon large et à ciel ouvert.

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