Et lorsque quelques centaines de personnes se pressent pour venir en Israël, même si elles ont des arrière-pensées belliqueuses, il faut tout faire pour les aider à découvrir les facettes de notre pays et de notre population.
En effet, plusieurs centaines d'activistes pro-palestiniens, constatant l'échec de la "flottille 2", ont décidé de débarquer, ce vendredi, par avion, à l'aéroport Ben Gourion, près de Tel Aviv. Les forces de sécurité sont prêtes à faire face à cette "mission internationale" baptisée "bienvenue en Palestine".
Le Premier ministre Binyamin Netanyahou a donné des instructions claires et fermes au ministre de la Sécurité intérieure, Itshak Aharonovitch, de "ne permettre aucune atteinte à notre souveraineté nationale", qualifiant ces activistes de "hooligans". Il a bien sûr totalement raison, aucune nation, quelle qu'elle soit, ne tolérerait ce genre d'action.
Donc, on risque d'assister à des affrontements à l'aéroport à la plus grande joie des hooligans dont le seul but est la diabolisation d'Israël par la médiatisation de leurs actions.
Et rebelote, on aura droit aux images et à une campagne anti-israélienne comme ce fut le cas lors de la flottille 1, fin mai 2010.
Peut-être pouvons-nous faire autrement, et utiliser, comme on dit, notre "Yiddisher Kopf" (notre tête, notre intelligence, notre cerveau juif).
Je suggère à nos autorités une opération "Welcome to Israël" : détourner, comme c'est le droit le plus absolu de tous les pays souverains, tous les avions transportant les hooligans à l'aéroport d'Ovda, à 60 kilomètres au nord d'Eilat.
Avec un tribunal sur place et des avocats, ces activistes seront jugés en comparution immédiate pour atteinte à la sécurité de l'Etat et condamnés à une peine de "travaux forcés" d'une semaine.
Etant, de fait en détention, chaque personne sera accompagnée d'un garde, 24 heures sur 24. Le programme sera chargé.
D'abord, il leur faudra passer Shabbat avec des personnalités juives, le président, le Premier ministre, les ministres, les députés de la Knesset, ce qui leur permettra d'entendre calmement les positions de notre pays, et même, s'ils le souhaitent, pouvoir débattre.
A partir de dimanche, ils sillonneront Jérusalem, la capitale indivisible et éternelle de l'Etat d'Israël, où les Lieux saints de toutes les religions sont accessibles à tous.
Puis ils auront droit aux visites des sites importants avec les meilleurs guides du pays. Une piqure de rappel, cela ne fait pas de mal: le mémorial de la Shoah Yad Vashem et la Vallée des Communautés, le Mont Herzl, la tombe d'Itshak Rabin, la Knesset, symbole de notre démocratie.
Ils iront aussi à Sdérot, à la rencontre de la population et comprendront peut-être que la souffrance n'est pas qu'à Gaza, où les habitants subissent surtout l'oppression des terroristes du Hamas.
Ils rencontreront ceux qui ont perdu des êtres chers, des gosses, des femmes enceintes dans les explosions d'autobus et de restaurants. Ils dialogueront avec ceux qui sont handicapés à vie par le terrorisme.
Ils devront soutenir le regard d'une adolescente de 12 ans, Tamar Fogel, qui a perdu, il y a quelques mois, ses parents et trois de ses frères et sœurs dont un bébé de 3 mois, Hadas, tous égorgés par deux Palestiniens. Oseront-ils dire à Tamar que ses petits frères et sœurs n'étaient que des "colons" ?
Il faudra aussi que ces défenseurs des Palestiniens de Gaza se rendent sous la tente de la famille Shalit où ils se verront remettre un message qu'ils transmettront à leurs amis du Hamas pour la libération de Guilad.
On les emmènera dans une base de Tsahal afin qu'ils discutent avec des jeunes appelés de 18 ans, qu'ils constatent le haut niveau de morale et de moralité qu'on leur inculque, qu'ils puissent comparer avec la jeunesse de leurs pays respectifs. Ici il n'y a ni bourrage de crâne, ni haine, mais seulement la nécessité de devoir défendre son pays contre le terrorisme. Ils parleront avec des soldats israéliens bédouins et druzes qui défendent bec et ongles leur pays qui s'appelle Israël.
Ils iront aussi dans des villes arabes israéliennes pour pouvoir, là-aussi comparer la qualité de vie de cette population qui, si beaucoup reste encore à faire, est toujours supérieure à celle de tous les pays arabes, même les plus riches. Ce sera encore frais dans leur esprit, lorsque nous les expulserons en Syrie par la frontière du Golan.
Ils pourront ainsi raconter au président syrien Bachar El Assad, ce grand défenseur des droits de l'Homme et à Khaled Mechaal, le chef du bureau politique du Hamas, les misères que les Sionistes leur auront fait endurer.
Je ne suis ni naïf ni candide, mais je trouve que cette solution aurait du panache, prendrait le monde entier de court et si, par extraordinaire, un ou plusieurs de ces hooligans se mettait à douter ou même changeait d'avis, alors tout cette opération n'aura pas été vaine.
En hébreu on dit : " אל תהיה צודק היה חכם''
"Ne tentes pas d'avoir raison, sois intelligent". Ayons confiance dans la sagesse d'Israël.
Marc FEMSOHN pour Guysen International News
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