LA LANGUE DE CHEZ NOUS

HAMDOULAH : deux versions :

a) le ouf de soulagement quand le bébé y rote parce que la digestion comme une samote, elle veut pas se faire.

b) Quand on attend quelqu'un qu'il est en retard et qu'on prie tous les saints (j'ai failli écrite tétés!) pour que le bon dieu y nous ait pas tapé un coup de zouzguèfe. Que l'olive que l'ami y nous a tapée, elle nous reste pas en travers de la gorge et que,  cinq dans tes yeux, il lui soit rien arriver.

HANOUCAH : prononcez ranouka. Fête des lumières dix jours avant le début de l'année du calendrier à nous autres, les juifs. Chaque soir, on allume une bougie du chandelier à sept branches (la MENORAH). On fait des cadeaux quand on a des sous et des bisous quand on a les poches trouées. Et de l'affection, toujours.

HENNE : le henné, c'est ce produit qu'il est marron quand tu le mets sur la main et qui devient orangé en séchant. Les arabes et les juives y peinturlurent les jeunes mariées même si elles sont vieilles.  On leur attache une pièce d'or ou d'argent à la main pour que l'argent y coule à flot dans leurs foyers.

L'ainé c'est cuila qu'il est le plus vieux mais la vérité, ça a rien à voir!

JONGLER : au football, le pataouète il est le roi des jongleurs. Mais on jonglait tout le temps même quand on avait pas de ballon et même quand on jouait pas au football.

"A la belote, je l'ai jonglé à ce cataplasme"

"Halimi, il a jonglé D'agata et il est devenu champion du monde."

JETER : le pataouète, rien qui se fait jeter comme un vaurien. Un vilain quand y draguait, la fille elle le jetait.

Mais la vérité, on jetait pas ce qui pouvait encore servir!

Le pataouète juif, lui toujours y jette de l'eau sur les pas de celui qui s'en va sauf si on veut que jamais y revienne nous casser les bonbons. Charles Aznavour y raconte dans ses mémoires que sa mère aussi elle lui jeter de l'eau quand il partait. Les Arméniens et les juifs, y sont des exilés alors que peut-être les pieds noirs aussi! Asaoir

KADOUR : prénom qu'on donne au soleil de chez nous autres. Tellement qu'il était brulant en été, que le goudron y fondait et y devenait comme du chewing gum que les chitanes on le mastiquait. Y parait que ça faisait les dents blanches mais comme on était des malades de la tête......

KAOUADJI : Le café maure tout petit, sombre, avec le bruit des dominos qui claquent sur la table et par dessus tout, l'odeur du kaouah, soua-soua!
A SUIVRE.....