lundi 3 mai 2010

ELIANE AMSELLEM "une voix Oranaise"

Eliane Amsalem est née à Oran, en Algérie française. Elle est l’élève de Jeanne Campredon de l’Opéra national et fait ses études de chant et déclamation lyrique au conservatoire d’Oran entre 1947 et 1953.

Elle obtient :

- Le 1er prix de chant dans l’air de Philine de l’opéra « Mignon » d’Ambroise Thomas.
- Le 1er prix d’opéra comique dans la scène du cours la reine de l’opéra « Manon » de Jules Massenet.
- Le 1er prix d'Opéra dans la scène de la Folie d'Ophélie de l'Opéra "Hamlet" d'Ambroise Thomas.

Elle participe à de nombreux concerts classiques du conservatoire, et concerts privés, dans les œuvres de Mozart, Grétry, Haendel, Shubert, Cherubini, Haydn, Gevaert, Sacchini, Pergolèse, Bach, Gluck.

A l’opéra d’Oran, elle participe à « Hippollyte et Aricie » de Rameau (air du Rossignol) au profit de la restauration de Versailles. Ainsi qu’à des œuvres de Rossini, Verdi, Edouard Lalo, Gounod, Donizetti, Bizet. Rôle de Sophie de l’opéra « Werther » de Massenet, pédro de l’opéra « Don Quichotte » de Massenet, et diverses participations dans des opéras italiens et espagnols en visite à Oran.

Elle chante aux Beaux Arts dans des après-midis culturels avec Fauré et Debussy au théâtre de verdure d’Oran dans des airs du repertoire. Elle garde un bon souvenir des succès de « la valse de l’ombre », de l’opéra du « Pardon de Ploermel », de Meyerbeer, « Rési » de valses de Vienne de J. Strauss, du « Pays de sourire » de Franz Lehar, de Rimsky-Korsakov, ainsi que « Lischen et Frischen » d’Offenbach.

Elle participe à divers galas à l’hopital Baudens à Oran pour les militaires français blessés durant la guerre d’Algerie dont : « Rési » de Valses de Vienne de J. Strauss, « Marie » des Mousquetaires au Couvent d’Edmond Audran, « Hélène » de Véronique d’André Messager, ainsi que des mélodies Gounod, Del-Aqua.
Elle fait une tournée à Tlemcen (département d’Oran) avec « Valses de Vienne » et participe à des émissions publiques de radio Algérie à Alger avec « Traviata » de Verdi, « Rosine » du Barbier de Séville de Rossini, et des classiques : Mozart, particulièrement avec « Chérubin » des Noces de Figaro et « Blondine » de l’enlèvement au Sérail.

Elle se produit  à L’opéra de Constantine en 1958 (direction Fred Bordon, de l’opéra national). Elle chante les airs du répertoire et particulièrement un gala illustré par des airs de virtuosité vocale : « le Mysoli » de Félicien David, « Olympia » des contes d’Hoffmann d’Hoffenbach.

Elle triomphe au théâtre des armées au cours d’une tournée dans les Aurès pour les contingents métropolitains combattants, heureux de pouvoir se détendre à l’issue de durs combats : les airs du répertoire d’opéra comique et d’opérettes.

Après le rapatriement en France en 1962, Eliane Amsalem participe à des galas en France, à Paris et départements, en province : Marseille (concert Sauguet), et aussi en Allemagne : airs lyriques et mélodies de Darius Milhaud, H. Tomasi, Jolivet, Damase.
Elle crée brillamment le rôle de la Colombe dans un oratorio « Le Déluge » de Sylvain Lefebvre, un jeune compositeur français.

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